Hello,
L'article date de l'année dernière, néanmoins il apporte un regard dépassionné et intéressant sur le sujet.
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près son intervention militaire en Crimée en 2014, la Russie s'est vu sanctionnée par les pays occidentaux. Elle a alors cherché à rétablir ou consolider ses relations sur le continent africain, en se basant notamment sur les pays qui avaient déjà un lien avec l'URSS. «Frappée par les sanctions occidentales, la Russie tente de retrouver l'influence qu'elle avait en Afrique avant 1989, lorsque la glasnost et la perestroïka ont détruit l'ex-Union soviétique, explique le colonel Juan A. Mora Tebas, analyste associé à l'Institut espagnol des études stratégique (IEEE) dans son article de 2019 sur le retour de la Russie dans le «grand jeu» africain. L'Afrique est devenue l'élément transcendantal de la politique étrangère de Moscou, car elle est essentielle pour atteindre l'objectif de la Russie de jouer le rôle d'un acteur mondial appartenant à une grande puissance.»
L'essor des relations entre Rabat et Moscou, notamment dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche ou de la lutte contre le terrorisme, s'inscrit donc dans une logique d'expansion géopolitique de la Russie en Afrique, même si le Maroc, proche des Occidentaux, ne fait pas partie de ces pays sous influence russe. Ainsi, en mars 2016, le roi Mohammed VI est reçu à Moscou par Poutine. S'ensuivent plusieurs visites, notamment celle du secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, en décembre 2016. Puis en 2019, ce sont les ministres des Affaires étrangères des deux pays qui se sont réunis à Rabat.
L'article date de l'année dernière, néanmoins il apporte un regard dépassionné et intéressant sur le sujet.

Jusqu'où peut aller l'entente croissante entre le Maroc et la Russie?
Depuis 2016, les relations entre Moscou et Rabat connaissent un essor, malgré des divergences politiques.
Depuis 2016, les relations entre Moscou et Rabat connaissent un essor, malgré des divergences politiques.
près son intervention militaire en Crimée en 2014, la Russie s'est vu sanctionnée par les pays occidentaux. Elle a alors cherché à rétablir ou consolider ses relations sur le continent africain, en se basant notamment sur les pays qui avaient déjà un lien avec l'URSS. «Frappée par les sanctions occidentales, la Russie tente de retrouver l'influence qu'elle avait en Afrique avant 1989, lorsque la glasnost et la perestroïka ont détruit l'ex-Union soviétique, explique le colonel Juan A. Mora Tebas, analyste associé à l'Institut espagnol des études stratégique (IEEE) dans son article de 2019 sur le retour de la Russie dans le «grand jeu» africain. L'Afrique est devenue l'élément transcendantal de la politique étrangère de Moscou, car elle est essentielle pour atteindre l'objectif de la Russie de jouer le rôle d'un acteur mondial appartenant à une grande puissance.»
L'essor des relations entre Rabat et Moscou, notamment dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche ou de la lutte contre le terrorisme, s'inscrit donc dans une logique d'expansion géopolitique de la Russie en Afrique, même si le Maroc, proche des Occidentaux, ne fait pas partie de ces pays sous influence russe. Ainsi, en mars 2016, le roi Mohammed VI est reçu à Moscou par Poutine. S'ensuivent plusieurs visites, notamment celle du secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, en décembre 2016. Puis en 2019, ce sont les ministres des Affaires étrangères des deux pays qui se sont réunis à Rabat.