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[QUOTE="Docours, post: 15942920, member: 369717"] Pour comprendre Spinoza, il faut remonter à Aristote qui est, fort malheureusement, un des seuls auteurs grecs qui fût "gardé" par l’Église durant l’entièreté du moyen-age jusqu'au début de la Renaissance. Les autres ayant été mis de coté et (re)découvert par la suite. Un des principes fondateurs d'Aristote est la teléologie, la nécessité d'une cause finale pour expliquer un phénomène que l'on observe. Et cette philosophie, puisqu'elle était la seule considérée comme valable en Occident à cette époque, a fortement impacté tout ce qui a pu en sortir durant cet âge et dans le futur aussi. Lamarck, par exemple, est arrivé à ses conclusion en utilisant les principes de la téléologie. Hors, et c'est ce que confirme les sciences depuis, il n'y a aucune nécessité pour cette cause finale d'exister pour que le phénomène décrit se produise. Il n'y a pas besoin d'une cause finale pour que l'évolution avance. Nous réfléchissons, nous envisageons les choses, en sciences, en particulier l'évolution ou la théorie de la relativité (restreinte ou générale) comme étant des processus. Un processus n'a aucun besoin d'une cause finale pour pouvoir se produire et se dérouler. Ce rejet de la téléologie, à ma connaissance, fut lancé par Spinoza. Et repris par d'autres par la suite. De même, l'un des autres principes fondateurs de sa réflexion est une rationalité extrême. Ce qui lui a valu l'équivalent de l'excommunication chez les juifs (un herem). De par sa rationalité, tout sa réflexion ressemble fortement à un traité de mathématiques/physiques (ou de philosophie naturelle comme on disait) sauf qu'il en reprend les principes afin de les appliquer à la théologie. Comme exemple assez probant, on peut le paraphraser en expliquant que la récompense de faire le "bien" n'est pas une récompense dans l'au-delà ou tout autre cause finale (réincarnation bénéfique) qui donnerait une raison de le faire, une "cause finale" qui pousserait à la réaliser. La récompense se trouve dans l'acte en lui-même. La récompense dans le fait d'être juste (ou tout autre vertu) est d'être juste. Les règles naturelles sont Dieu, elles n'émanent pas de lui et il ne les a pas créées. Elles sont l'expression de son être. De même qu'il développe l'idée d'une forme d'éthique rationnelle que je partage. Un précurseur à ce qu'on appelle aujourd'hui la morale séculaire ou l'humanisme si l'on veut. la morale se construit, de manière rationnelle, en prenant en compte les nécessités de tous les éléments mis en cause. Et il la construit de la même manière qu'il analyse la théologie : de manière très mathématique. Pour pouvoir poser un acte moralement bon, il est nécessaire d’acquérir un maximum d'information sur les causes de cet acte ainsi que les conséquences qui en découleront. Ce qui signifie, en gros, que plus tu en sais sur un acte, plus tu peux le juger dans la lignée de Dieu (qui est décrit comme bon) ou, au contraire, comme étant mauvais. Il ne s'agit pas d'être bon ou mauvais par nature même, il s'agit de poser un acte qui, lui, peut être bon ou mauvais et que ce jugement peut être fait de manière rationnelle pour n'importe quel acte posé. [/QUOTE]
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