Les enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI) ont des preuves que Muammar Kadhafi a encouragé les viols en Libye, ce qui pourrait faire l'objet d'un nouveau chef d'inculpation, a dit, mercredi, le procureur de la CPI. Luis Moreno-Ocampo a requis en mai un mandat d'arrêt contre Muammar Kadhafi pour crimes contre l'humanité, ainsi que contre son fils Seif el-Islam et le chef des renseignements libyens, Abdoullah al-Senoussi. Les accusations de viols d'opposants en Libye ne sont pas nouvelles. En avril, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, a affirmé que les hommes de Kadhafi étaient alimentés en Viagra, traitement indiqué contre l'impuissance sexuelle.
"Maintenant, nous recevons des informations indiquant que Kadhafi a lui-même décidé (d'autoriser les viols), et cela est nouveau", a dit Moreno-Ocampo lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. "Cela n'avait jamais fait partie de ses techniques de contrôle de la population. Le viol est un aspect nouveau de la répression", a déclaré le procureur de la CPI. Moreno-Ocampo a indiqué que ses enquêteurs avaient trouvé "quelques éléments" confirmant l'achat de "médicaments du type du Viagra". Il y a, a-t-il dit, des preuves que la Libye achetait des "containers entiers" de ces drogues "pour augmenter la possibilité de violer des femmes". Il est difficile de savoir à quel point le viol était répandu, a dit Moreno-Ocampo, ajoutant que, selon ses informations, il y avait plusieurs centaines de victimes dans certaines régions
AFP
"Maintenant, nous recevons des informations indiquant que Kadhafi a lui-même décidé (d'autoriser les viols), et cela est nouveau", a dit Moreno-Ocampo lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. "Cela n'avait jamais fait partie de ses techniques de contrôle de la population. Le viol est un aspect nouveau de la répression", a déclaré le procureur de la CPI. Moreno-Ocampo a indiqué que ses enquêteurs avaient trouvé "quelques éléments" confirmant l'achat de "médicaments du type du Viagra". Il y a, a-t-il dit, des preuves que la Libye achetait des "containers entiers" de ces drogues "pour augmenter la possibilité de violer des femmes". Il est difficile de savoir à quel point le viol était répandu, a dit Moreno-Ocampo, ajoutant que, selon ses informations, il y avait plusieurs centaines de victimes dans certaines régions
AFP