Dans une mise au point parvenue vendredi soir à la MAP, M. Ghellab a "vigoureusement dénoncé les allégations publiées par Tarik Sbai et réfuté toutes les accusations portées à son encontre dans des médias, en mettant à profit l'association qu'il a créée sous le nom Instance Nationale de protection des biens publics à des fins de chantage et de règlement de comptes".
Il a relevé que Tarik Sbai "n'a cessé depuis des années de porter des accusations contre lui alors qu'il aurait pu, en sa qualité d'avocat, faire face à Ghellab devant la justice s'il disposait de preuves à l'appui de ses allégations".
M. Ghellab assure que, par respect de l'opinion publique que M. Sbai tente d'induire en erreur en colportant ces mystifications, il ne ménagera aucun effort pour défendre sa réputation en faisant valoir ses droits à cet effet.
Rappel des faits reprochés à Ghallab :
Dans le cadre des incitations de l'Etat, certains fonctionnaires s'étaient vus attribuer en 1997 des autorisations d'occupation temporaire du domaine public maritime conformément aux lois en vigueur en vue de réaliser un projet au profit des cadres supérieurs, sous forme de résidences de vacance.
"C'est dans ce contexte que Karim Ghellab a bénéficié, à l'instar de plusieurs cadres supérieurs, d'une autorisation d'occupation temporaire du domaine public en vertu de la décision n 764 du 5 juin 1997", relève la même source, précisant que cela confirme la déclaration du ministre au quotidien "Akhbar Al Yaoum", dans laquelle il assure ne s'être pas servi de sa fonction ministérielle pour obtenir l'autorisation en question, puisque celle-ci lui a été délivrée cinq ans avant d'accéder à ce poste.
Il a relevé que face aux difficultés rencontrées par le projet concernant l'obtention du permis de construire à titre individuel, les fonctionnaires concernées se sont organisés dans le cadre d'une association baptisée "Association du lotissement Sahb Addahab pour l'estivage", créée le 8 février 2006 pour la mise en oeuvre du projet.
Selon la même source, l'association a revu le projet sous forme d'une résidence collective intégrée au lieu de maisons d'estivage individuelles, lesquelles manquent d'harmonie architecturale.
Elle a réalisé ainsi les études techniques ......pour l'obtention des autorisations nécessaires.
Pour adapter les décisions de l'occupation temporaire aux plans du projet dans sa nouvelle conception et intégrer les espaces communs (espaces verts, parkingsà), il s'est avéré nécessaire d'actualiser toutes les décisions d'occupation temporaire pour les rendre conformes avec le plan du projet tout en intégrant les espaces communs autorisés dans les décisions d'occupation de 2007.
Ainsi, il est clair que la décision n 1959 du 18 avril 2007 n'est que la version actualisée de la décision n 764/5/6/1997 susmentionnée.
En ce qui concerne la taxe annuelle, elle est conforme aux dispositions des textes juridiques en vigueur dans ce domaine au niveau national et s'applique de manière égale à tous les bénéficiaires et selon la nature d'utilisation.
Les travaux du projet, indique-t-on, ont démarré depuis longtemps, mais avancent en fonction des ressources financières des membres de l'association qui supportent les charges de réalisation du projet !
Source :
http://www.aufaitmaroc.com/maroc/so...-son-poste-pour-beneficier-dun-lot-de-terrain