amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, a pris en mains le dossier du CIH, dans lequel le principal accusé est Khalid Alioua, ancien président du CIH, ancien ministre et ancien membre dirigeant de l'USFP. Le chef d'accusation principal est la dilapidation de fonds publics, et une enquête de la BNPJ (Brigade nationale de la Police judiciaire) a été menée, ses enquêteurs ayant entendu Alioua le 1er février dernier.
Le ministre de la Justice a donc pris les choses en mains, après son prédécesseur, qui avait ordonné l'ouverture de l'instruction judiciaire et la poursuite et la mise en accusation de toutes les cadres de la banque concernés par l'accusation. C'est à présent au tour du juge d'instruction de se saisir du dossier et il ne serait pas exclu que les principaux accusés soient placés en détention préventive.
Selon plusieurs sources, Khalid Alioua aurait menacé, dans le cas où il serait arrêté et présenté à un juge, de dévoiler de gros dossiers où seraient impliqués des personnalités influentes, donc connues... Selon les mêmes sources, c'est l'ancien ministre de la Justice Mohamed Naciri qui avait demandé à accélérer les procédures dans cette affaire du CIH , dont les protagonistes avaient déjà été déférés devant le parquet général de Rabat en janvier 2011. En effet, plusieurs voix s'étaient alors élevées pour s'étonner du retard pris par le traitement judiciaire de cette affaire, qui avait éclaté en 2009, lorsque la Cour des Comptes avait épinglé le CIH sur 44 longues pages, où étaient décrites les anomalies relevées par les inspecteurs magistrats, comme les deux appartements de 288 et 211 m² acquis par l'ancien président de la banque à des conditions préférentielles. C'est cette acquisition qui avait fait réagir l'Instance nationale pour la défense de l'argent public, qui avait écrit à Naciri pour s'étonner de l'inaction de la justice et du retard enregistré dans l'ouverture de poursuites puis d'un procès.
source : journal Al-Almasae
Le ministre de la Justice a donc pris les choses en mains, après son prédécesseur, qui avait ordonné l'ouverture de l'instruction judiciaire et la poursuite et la mise en accusation de toutes les cadres de la banque concernés par l'accusation. C'est à présent au tour du juge d'instruction de se saisir du dossier et il ne serait pas exclu que les principaux accusés soient placés en détention préventive.
Selon plusieurs sources, Khalid Alioua aurait menacé, dans le cas où il serait arrêté et présenté à un juge, de dévoiler de gros dossiers où seraient impliqués des personnalités influentes, donc connues... Selon les mêmes sources, c'est l'ancien ministre de la Justice Mohamed Naciri qui avait demandé à accélérer les procédures dans cette affaire du CIH , dont les protagonistes avaient déjà été déférés devant le parquet général de Rabat en janvier 2011. En effet, plusieurs voix s'étaient alors élevées pour s'étonner du retard pris par le traitement judiciaire de cette affaire, qui avait éclaté en 2009, lorsque la Cour des Comptes avait épinglé le CIH sur 44 longues pages, où étaient décrites les anomalies relevées par les inspecteurs magistrats, comme les deux appartements de 288 et 211 m² acquis par l'ancien président de la banque à des conditions préférentielles. C'est cette acquisition qui avait fait réagir l'Instance nationale pour la défense de l'argent public, qui avait écrit à Naciri pour s'étonner de l'inaction de la justice et du retard enregistré dans l'ouverture de poursuites puis d'un procès.
source : journal Al-Almasae