Khalid Naciri : Les déclarations de Mounib et Lchger sont abjectes

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Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
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Furieusement, Khalid Naciri, membre du bureau politique du parti du Progrès et Socialisme, a vivement critiqué les déclarations de Idriss Lechgar de l'Union Socialiste des Forces Populaires et Nabila Mounib du Parti Socialiste Unifié à la presse au sujet de la collection du PPS avec le PJD dans le gouvernement de Benkirane "en donnant la priorité aux valises ministérielles au préjudice des principes".

L'ex porte parole du gouvernement a dit que : "les déclarations de Nabila Mounib et Idriss Lachger sont abjectes, et ne l'affirme que celui en manque de savoir-faire politique, et en ignorant que la valeur essentielle du PPS est les principes et non pas "les chaises"".

Il a ajouté ensuite dans une intervention téléphonique à Al Masae que : "L'histoire politique du PPS n'a pas besoin de reconnaissance de la part d'Idriss Lachger ni de Nabila Mounib, parce que notre parti est conscient de son appartenance à l'espace socialiste et gauchiste..".

Idriss Lechgar et Nabila Mounib avaient récemment critiquer la coalition gouvernementale du PPS de l'idéologie socialiste gauchiste avec le PJD qui prône une idéologie islamiste. Rappelant que l'entrée du PPS au gouvernement a suscité la colère de certains de ses adhérents en leur tête Said Al Saadi, qui ont accusé Nabil Ben Abdelah (dirigeant du parti, actuellement ministre) d'altérer l'identité du parti.

http://maghress.com/almassae/149003
 

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Idriss Lechgar est le camarade de naciri et autres ministres du pps au sein du governement , il sait de qui il parle et nous tous savons.
La Kutla a éclaté au moment ou l'USFP s'est positionné à l'opposition.

Et à mon avis le PPS va subir une scission après la décision de Benabdelah de rejoindre le gouvernement, son parti est toujours sous tension interne.
 
Il faut en effet reconnaitre que l'association, dans un même gouvernement, d'un parti à référentiel soit disant communiste et plutôt laîcard...avec un parti à référentiel "islamiste"....est plutôt ..insolite !

Mais ..bon... dans ce pays tout est..possible !
 
"Furieusement, Khalid Naciri, membre du bureau politique du parti du Progrès et Socialisme, a vivement critiqué les déclarations de Idriss Lechgar de l'Union Socialiste des Forces Populaires et Nabila Mounib du Parti Socialiste Unifié à la presse"


"les déclarations de Nabila Mounib et Idriss Lachger sont abjectes, et ne l'affirme que celui en manque de savoir-faire politique, et en ignorant que la valeur essentielle du PPS est les principes et non pas "les chaises"".

"L'histoire politique du PPS n'a pas besoin de reconnaissance de la part d'Idriss Lachger ni de Nabila Mounib, parce que notre parti est conscient de son appartenance à l'espace socialiste et gauchiste..".
En tout cas, Khalid Naciri est toujours aussi "vif" dans ses réponses :D

‫الناصري لنواب العدالة والتنميةهذاهو الإرهاب فكري‬‎ - YouTube
‫الوزير خالد الناصري وساعة وزارة الإتصال واقفة‬‎ - YouTube


Ses claches me manquent déjà :D
 
Il faut en effet reconnaitre que l'association, dans un même gouvernement, d'un parti à référentiel soit disant communiste et plutôt laîcard...avec un parti à référentiel "islamiste"....est plutôt ..insolite !

Mais ..bon... dans ce pays tout est..possible !
PJD & PPS : Pourquoi ?

C’est devenu légitime de se demander pourquoi le PPS a une forte volonté de participer au gouvernement mis en place actuellement par Abdelilah Benkirane, surtout que certains la considère comme une « trahison » du référentiel idéologique et historique du Parti Progrès et Socialisme.

Cette volonté est le résultat de plusieurs raisons. La première est que le PPS, en tant que parti, n’est plus existant et ne fait plus le poids comme avant, malgré qu’il participe encore au gouvernement El Fassi. Des titres de presse sans aucune influence, un tirage maigre, des implantations locales squelettiques, une force de frappe syndicale en voie de disparition depuis le retrait d’hommes comme Simon Lévy ou Abdelmajid Douieb.

Ensuite vient la participation permanente de ce parti aux successives coalitions gouvernementales, il était toujours nécessaire de “recruter”, par n’importe quels moyens, des élus locaux et des parlementaires. Ceci a influencé les rangs du PPS en le gonflant artificiellement d’adhérents opportunistes et arrivistes dénués de conscience de classe, dépourvus de culture politique, indifférents au militantisme et seulement préoccupés par les quelques avantages qu’ils pouvaient tirer de leurs mandats. Conséquence directe : le PPS a perdu son « âme ».

Il semble que les dirigeants de ce parti ont fini par accepter la réalité, ils n’ont pas d’autre choix que d’accepter les offres des islamistes. Nabil Benabdellah, devenu icône du PPS, est aussi une projection de ce manque d’alternatives, malgré son auréole de ministre de la communication et porte parole du gouvernement Jettou, il a reçu une lourde défaite en 2007.

Malgré que le bureau politique du PPS comprenne aussi des militants valeureux et intellectuels, il n’a pas réussi à gagner la moindre élection au suffrage universel, malgré que la majorité de ses élus soit issue de notabilités locales financièrement aisées.

En effet, quatorze au moins des dix-huit Représentants issus du scrutin de 2011 sont de cette veine.

Le PPS a choisi de s’allier avec le PJD, il n’a pas osé faire comme l’USFP, mais c’est peut être sa seule chance pour continuer à exister.

http://biladi.ma/1118222-maroc-pjd-pps-pourquoi.html
 
PJD & PPS : Pourquoi ?

C’est devenu légitime de se demander pourquoi le PPS a une forte volonté de participer au gouvernement mis en place actuellement par Abdelilah Benkirane, surtout que certains la considère comme une « trahison » du référentiel idéologique et historique du Parti Progrès et Socialisme.

Cette volonté est le résultat de plusieurs raisons. La première est que le PPS, en tant que parti, n’est plus existant et ne fait plus le poids comme avant, malgré qu’il participe encore au gouvernement El Fassi. Des titres de presse sans aucune influence, un tirage maigre, des implantations locales squelettiques, une force de frappe syndicale en voie de disparition depuis le retrait d’hommes comme Simon Lévy ou Abdelmajid Douieb.

Ensuite vient la participation permanente de ce parti aux successives coalitions gouvernementales, il était toujours nécessaire de “recruter”, par n’importe quels moyens, des élus locaux et des parlementaires. Ceci a influencé les rangs du PPS en le gonflant artificiellement d’adhérents opportunistes et arrivistes dénués de conscience de classe, dépourvus de culture politique, indifférents au militantisme et seulement préoccupés par les quelques avantages qu’ils pouvaient tirer de leurs mandats. Conséquence directe : le PPS a perdu son « âme ».

Il semble que les dirigeants de ce parti ont fini par accepter la réalité, ils n’ont pas d’autre choix que d’accepter les offres des islamistes. Nabil Benabdellah, devenu icône du PPS, est aussi une projection de ce manque d’alternatives, malgré son auréole de ministre de la communication et porte parole du gouvernement Jettou, il a reçu une lourde défaite en 2007.

Malgré que le bureau politique du PPS comprenne aussi des militants valeureux et intellectuels, il n’a pas réussi à gagner la moindre élection au suffrage universel, malgré que la majorité de ses élus soit issue de notabilités locales financièrement aisées.

En effet, quatorze au moins des dix-huit Représentants issus du scrutin de 2011 sont de cette veine.

Le PPS a choisi de s’allier avec le PJD, il n’a pas osé faire comme l’USFP, mais c’est peut être sa seule chance pour continuer à exister.

http://biladi.ma/1118222-maroc-pjd-pps-pourquoi.html

Bref le PPS est contraint de jouer ....la roue de secours pour les différents gouvernements et ce pour "continuer d'exister" !
 
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