Difkoum
Anti sioniste et khawa khawa.
Par mon ami Talbi.
( Titre : Khawa Khawa... - Mohammed Talbi - )
Quand on me sort de mes gonds, il faut s'attendre à ceci :
Je commence par un rappel de la campagne présidentielle de Monsieur le Président de La République Démocratique d'Algérie :
.
Dois-je traduire ? Non, je vais me contenter de répondre, en tant que maghrébin, à quelques sombres points qui ont émaillé ce joli réquisitoire digne des plus fennecs les plus malins.
1- Et de un : D'emblée, vous reconnaissiez, Monsieur, que les marocains avaient fait la fête partout sur le territoire pour célébrer la victoire de l'équipe nationale algérienne face au Sénégal, lors de la finale de la coupe'Afrique. Merci, Monsieur le Président.
2- Je préfère me taire, quand vous évoquez la guerre de 1963, du sang-froid propre à votre lignée, mais je ne peux passer sous silence votre façon de justifier la fermeture des frontières.
3- Vous imputez cette fermeture aux attentats terroristes qui avaient eu lieu à l'hôtel Isni de Marrakech, et vous prétendez que c'étaient les services secrets marocains qui étaient derrière, avec à l'appui le témoignage d'un ministre des affaires étrangères d'une puissance mondiale européenne.
Là, je vous arrête tout net, Monsieur le Président : Mon père, pieux et honnête homme, avec un grand ami à moi, très connu à Fès, le défunt M.Toughza Abdelaziz, avaient traqué une voiture qui avait pris la fuite à un barrage policier, et après une poursuite hollywoodienne, ils avaient arrêté les algériens qui avaient commis l'attentat de Marrakech, et dont la voiture était bourrée d'armes et d'explosifs, car ils comptaient récidiver ailleurs.
4- Vous demandez, Monsieur le Président, des excuses parce que des étudiants étaient restés bloqués au Maroc, et qu'ils vous avait fallu envoyé des paquebots, des bus, pour les récupérer ; mais vous ne précisez pas que ces étudiants avaient été refoulés du Canada parce qu'ils y étaient allés avec de faux- papiers.
5- En parlant d'excuses, Monsieur le Président, que répondrez-vous aux 45 000 familles expulsées massivement et manu militari le 25 décembre 1975, dépouillées de tous leurs biens, un jour de l'Aïd, qui plus est ?
Juste pour vous rafraîchir la mémoire, Monsieur le Président :
6- " Moi, j'ai une dignité, dites-vous, Monsieur le Président, je ne peux pas traîner dans la boue la dignité du peuple algérien..." ( Yaaaak a Sidi ? ) Mais que lui dites-vous aujourd'hui, à ce peuple frère, qui avait toutes les richesses du monde, et qui maintenant se bouscule pour un sac de semoule, une bouteille d'oxygène, ou un litre d'huile ? Hchouma, Monsieur le Président, wellah ! Surtout quand ils savent que votre fils Khaled était impliqué dans une affaire de cocaïne, 701 kilos ! Saisis dans le port d'Oran en 2018...
7- Vous finissez votre discours, Monsieur le Président, par : " Il ne faut pas insulter l'avenir..." Bizarrement, feu Boumédiène avait dit la même phrase, exactly, devant le conseil des pays non-alignés, en 1975. Allez revoir la vidéo, Monsieur le Président...
8- Monsieur le Président, si vous veilliez au bien-être de la région, vous ne nous feriez pas la guerre par mercenaires interposés.
Pour revenir à mon père, il avait été camarade de classe de Bouteflika, au lycée Omar Ibn Abdelaziz, à Oujda. Étant pauvre, il a arrêté ses études pour subvenir aux besoins de sa famille. Il a été instit, puis, avec l'avènement de la sûreté nationale, il s'était engagé comme officier de police. Il est toujours en vie, et il peut toujours vous raconter, Monsieur le Président, comment vous et vos semblables, vous avez éliminé des familles entières à la mitraillette, à Oujda. Il m'a raconté comment l'aviation française a fait le reste, c'est-à-dire, le nettoyage, au quartier Lazaret de la même ville.
9- Monsieur le Président, en 1975, j'avais douze ans, et j'allais regarder un match du M.C.Oujda, au stade municipal. À l'entrée, il y avait un vieux monsieur, vendeur de beignets, qui montrait à qui voulait le regarder, le permis de conduire de feu Boumédiène. Celui-ci avait troqué ce document contre une demi-douzaine de beignets, mais il n'était jamais revenu récupérer sa pièce d'identité, ni régler son dû...
10- Mon grand-père m'a raconté la guerre qu'il avait faite en Algérie, pour la libération de ses frères. Je ne vous dis pas, Monsieur, combien de ses compatriotes sont morts, pour cette partie sœur, et c'est vous, Monsieur le Président, qui nous demandez aujourd'hui des excuses ?
11- Monsieur le Président, nous, nous n'avons besoin ni d'aller à Cuba, ni d'inventer des chimères pour nous faire valoir : nous sommes de vrais mercenaires, et nous vous prions de vous tenir à l'écart...
- Mohammed Talbi -
( Titre : Khawa Khawa... - Mohammed Talbi - )
Quand on me sort de mes gonds, il faut s'attendre à ceci :
Je commence par un rappel de la campagne présidentielle de Monsieur le Président de La République Démocratique d'Algérie :
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Dois-je traduire ? Non, je vais me contenter de répondre, en tant que maghrébin, à quelques sombres points qui ont émaillé ce joli réquisitoire digne des plus fennecs les plus malins.
1- Et de un : D'emblée, vous reconnaissiez, Monsieur, que les marocains avaient fait la fête partout sur le territoire pour célébrer la victoire de l'équipe nationale algérienne face au Sénégal, lors de la finale de la coupe'Afrique. Merci, Monsieur le Président.
2- Je préfère me taire, quand vous évoquez la guerre de 1963, du sang-froid propre à votre lignée, mais je ne peux passer sous silence votre façon de justifier la fermeture des frontières.
3- Vous imputez cette fermeture aux attentats terroristes qui avaient eu lieu à l'hôtel Isni de Marrakech, et vous prétendez que c'étaient les services secrets marocains qui étaient derrière, avec à l'appui le témoignage d'un ministre des affaires étrangères d'une puissance mondiale européenne.
Là, je vous arrête tout net, Monsieur le Président : Mon père, pieux et honnête homme, avec un grand ami à moi, très connu à Fès, le défunt M.Toughza Abdelaziz, avaient traqué une voiture qui avait pris la fuite à un barrage policier, et après une poursuite hollywoodienne, ils avaient arrêté les algériens qui avaient commis l'attentat de Marrakech, et dont la voiture était bourrée d'armes et d'explosifs, car ils comptaient récidiver ailleurs.
4- Vous demandez, Monsieur le Président, des excuses parce que des étudiants étaient restés bloqués au Maroc, et qu'ils vous avait fallu envoyé des paquebots, des bus, pour les récupérer ; mais vous ne précisez pas que ces étudiants avaient été refoulés du Canada parce qu'ils y étaient allés avec de faux- papiers.
5- En parlant d'excuses, Monsieur le Président, que répondrez-vous aux 45 000 familles expulsées massivement et manu militari le 25 décembre 1975, dépouillées de tous leurs biens, un jour de l'Aïd, qui plus est ?
Juste pour vous rafraîchir la mémoire, Monsieur le Président :
7- Vous finissez votre discours, Monsieur le Président, par : " Il ne faut pas insulter l'avenir..." Bizarrement, feu Boumédiène avait dit la même phrase, exactly, devant le conseil des pays non-alignés, en 1975. Allez revoir la vidéo, Monsieur le Président...
8- Monsieur le Président, si vous veilliez au bien-être de la région, vous ne nous feriez pas la guerre par mercenaires interposés.
Pour revenir à mon père, il avait été camarade de classe de Bouteflika, au lycée Omar Ibn Abdelaziz, à Oujda. Étant pauvre, il a arrêté ses études pour subvenir aux besoins de sa famille. Il a été instit, puis, avec l'avènement de la sûreté nationale, il s'était engagé comme officier de police. Il est toujours en vie, et il peut toujours vous raconter, Monsieur le Président, comment vous et vos semblables, vous avez éliminé des familles entières à la mitraillette, à Oujda. Il m'a raconté comment l'aviation française a fait le reste, c'est-à-dire, le nettoyage, au quartier Lazaret de la même ville.
9- Monsieur le Président, en 1975, j'avais douze ans, et j'allais regarder un match du M.C.Oujda, au stade municipal. À l'entrée, il y avait un vieux monsieur, vendeur de beignets, qui montrait à qui voulait le regarder, le permis de conduire de feu Boumédiène. Celui-ci avait troqué ce document contre une demi-douzaine de beignets, mais il n'était jamais revenu récupérer sa pièce d'identité, ni régler son dû...
10- Mon grand-père m'a raconté la guerre qu'il avait faite en Algérie, pour la libération de ses frères. Je ne vous dis pas, Monsieur, combien de ses compatriotes sont morts, pour cette partie sœur, et c'est vous, Monsieur le Président, qui nous demandez aujourd'hui des excuses ?
11- Monsieur le Président, nous, nous n'avons besoin ni d'aller à Cuba, ni d'inventer des chimères pour nous faire valoir : nous sommes de vrais mercenaires, et nous vous prions de vous tenir à l'écart...
- Mohammed Talbi -