Kingdom of Morocco

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Maroc
Situation
Le Maroc est le pays du soleil couchant - al-Maghrib al-aqsa. C'est l'Etat le plus occidental de l'Afrique du Nord. Il est limité à l'ouest par l'Océan Atlantique (2 934 Km de côtes), au nord par le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée (512 Km de côtes) et n'est séparé du continent européen que par 14 Km de mer. Il a des frontières terrestres communes avec l'Algérie (1 350 Km), la Mauritanie (650 Km) et l'Espagne (12 Km) à Ceuta et Melilla.Le Maroc appartient à la fois au monde méditerranéen, au monde océanique et au monde saharien.

Paysage et climat
Le relief du Maroc est essentiellement montagneux. Le pays compte quatre grandes chaînes de montagnes : le Rif, le long de la côte méditerranéenne, dont les sommets culminent à près de 2000 m, le Haut et le Moyen Atlas, au centre, et l’Anti-Atlas, au sud-ouest. C’est dans le Haut Atlas que se situe le plus haut sommet d’Afrique du Nord, le Djebel Toubkal (4165 m). Les vallées fluviales qui sillonnent ces massifs montagneux font partie des zones les plus fertiles du pays. Au sud des montagnes s’étend le désert du Sahara.

Au Maroc, le climat varie selon la latitude, l’altitude et la proximité de la mer. Plus on s’éloigne des côtes, plus il fait chaud et sec, et plus les écarts de températures sont grands. En plaine, il fait très chaud l’été, et froid et humide l’hiver ; en montagne, les étés sont chauds et les hivers, froids et enneigés. Les monts Atlas arrêtent les vents humides en provenance de l’Atlantique, d’où le climat désertique des régions du sud. Le Sahara ne reçoit quasiment pas de pluie.

La végétation du Maroc est essentiellement de type méditerranéen, avec des oliviers et des eucalyptus dans les plaines et des chênes verts en montagne. Dans les zones les plus arides poussent des palmiers dattiers, des buissons rabougris, des touffes d’herbe dure et des herbes aromatiques ; on y rencontre des lézards, des caméléons et des serpents. Les scinques, ou « poissons des sables », dont la peau jaune brun sert de camouflage, se meuvent dans le sable comme des poissons dans l’eau. Les montagnes marocaines sont aussi l’habitat des singes de Barbarie, les seuls singes qui puissent vivre dans des régions enneigées.

Les villes impériales
Qui n'aimerait pas déambuler au coeur de ces villes princières ? Pénétrer les cours intérieures, visiter les mosquées, s'enfoncer dans les souks, découvrir les kasbahs... Bois et stuc sculptés, motifs géométriques, portes ornées, moucharabieh de bois tournés, ors et mosaïques... Jeu des blancs, des verts et des ocres... Visiter Fès l'antique, authentique et raffinée, Meknès, le "Versailles marocain", Marrakech, oasis colorée aux portes des montagnes de l'Atlas, ou Rabat la blanche, si méditerranéenne ? Fondées et enrichies par les six grandes dynasties qui ont régné sur le Maroc depuis le VIIIe siècle, au confluent de l'Espagne mauresque et de l'Orient arabe, ces villes denses, entourées de remparts, aux formes géométriques, regorgent de trésors.
 
Le pays des kasbahs
La route du Kasbahs prolonge le Haut Atlas au sud entre Er Rachidia et Ouarzazate et offre la possibilité d'explorer les régions du désert de Zagora et Erfoud - Merzouga. L'attraction réelle sont cependant les châteaux, prétendu Kasbahs. Ce paysage et ses châteaux sont devenus célèbres par des films tels que Laurent de l'Arabie (Ait Benhaddou).

Depuis toujours, au Maroc, les berbères du sud pratiquent l’art de construire, selon des techniques ancestrales, un type d’habitat original et millénaire : les ksour et les kasbahs.

La construction des kasbahs obéit à plusieurs règles architecturales. Sur des fondations de pierre, d’épaisses murailles, flanquées de quatre tours d’angle ornées de merlon en épis, délimitent la construction. Les murs sont en pisé, mélange de terre et de paille selon un procédé ancien qui isole de la chaleur et du froid. Le centre de l’habitation est un patio, véritable puits de lumière pour l’ensemble. L’ornementation extérieure des tours et du haut des murs est en adobe, briques de terre crue argileuse, qui permet d’exécuter des motifs en creux et en relief qui ajourent les parties hautes. Mais toutes les kasbahs ne sont pas celles d’un Pacha et les demeures rurales sont plus simples et regroupées au sein d’un même village. Protégées de remparts avec une seule porte d’entrée, elles forment alors un ksar (pluriel : ksour). Ces villages, construits en pisé, prennent la couleur de leur terre d’origine, qui, passant du ocre au rouge, les rend tous différents. A l’origine, cet habitat rural en terre fut édifié par des familles de nomades qui, ayant décidé de se sédentariser, recherchèrent une construction plus solide que leur tente de laine pour faire face aux intempéries et aux ennemis. C’est pourquoi les ksour, petites forteresses, sont établis le plus souvent sur des pitons rocheux ou en bordure de falaise.Ouarzazate, ainsi que la vallée du Drâa et la vallée du Dadès offrent les plus beaux spécimens de cette remarquable architecture de terre.Partout, sur ces routes du sud, d’une saisissante beauté, d’imposantes kasbahs en ruine lancent un dernier défi au temps et à l’érosion. Plusieurs causes expliquent cette dégradation.

Climatiques d’abord : comme dans toute région désertique, les pluies rares mais violentes menacent les maisons de terre qui disparaissent parfois suite aux intempéries. Mais les nomades, habitués aux villages temporaires, ne les reconstruisent pas et vont bâtir ailleurs. A cela s’ajoute l’exode rural, qui s’accompagne de l’abandon de ce type d’habitat au profit de maisons individuelles ou d’immeubles en béton en périphérie des villes.

Les Médinas et Souks
Beautés picturales et architecturales : ocre rouge à Marrakech, vert et sable à Fès, blancheur à Tanger et Rabat, bleu indigo à Essaouira. On se perd dans les derbs, ces ruelles labyrinthiques surmontées d'arches qui serpentent devant les portes cloutées des riads, les vantaux de cèdre des fondouks (hôtels) et les fontaines ornées de zelliges. On sentirait presque les effluves des souks aux épices.
 
« Cœur de la cité entouré de remparts, auquel on accède par de lourdes portes de bois cloutées, la médina enferme en son sein l'histoire des villes marocaines. Elle est le lieu où se trouve concentrée l'identité même de la ville. Toujours habitées, les médinas s'organisent autour de leurs mosquées, leurs écoles (les médersa, universités coraniques), leurs hammams, leurs marchés. Leur couleur dominante rappelle celle de la terre qui les accueille, ou encore est liée à une tradition culturelle ancrée dans le passé : Essaouira et ses bleus évoquant l'indigo des hommes du désert, Fès et le vert de ses tuiles vernissées... Le plus souvent mal ou peu restaurées, les médinas souffrent du temps qui passe et perdent doucement leur âme. Les plafonds de bois de cèdre sont remplacés par des toiles, les mosaïques des fontaines hors d'usage s'effritent... Mais l'atmosphère demeure, rythmée par les mêmes gestes ancestraux. »

Les Oasis (Palmeraies de Sud)
Quand le Sahara borde la montagne, l'imaginaire devient réalité. Longtemps ignorée, aujourd'hui cette région unique nous interpelle. Le Désert vous fait sentir grain de sable parmi les grains de sable ou géant d'avoir posé votre regard sur lui. Et cette sensation d'exister devient alors si forte qu'elle s'imprime en vous, comme le désir tenace de la retrouver. C'est peut-être cela l'appel du désert. Laissez-le résonner en vous..!

De l'autre côté du Djebel Saghro à la frontière maroco-algérienne, vous pouvez effleurer de belles ambiances en découvrant à pied, avec des chameliers semi-nomades, les Oasis et les Kasbahs en pisé.

La population
En 2010, la population marocaine est estimée à 34 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 77 habitants au Km² ; mais les Marocains sont inégalement répartis sur le territoire : les régions côtières et les plaines du Nord enregistrent les plus fortes densités.

Langues et religions
L’arabe, la langue officielle du pays, est parlé par la plupart des marocains, mais le berbère, ou tamazight, est également parlé par la moitié des Marocains. De nombreux Marocains parlent aussi le français et l’espagnol.

L’islam est la religion d’État. La majorité de la population musulmane est sunnite. Le roi du Maroc, descendant du prophète Mohammed, est Commandeur des croyants. Le christianisme et le judaïsme sont également présents. La religion au Maroc est marquée par la tolérance envers toutes les croyances religieuses.

http://www.edivision-marokko.com/index.php?id=22&L=1
 
Salut
y a un truc que je comprends pas au Maroc
Vous dîtes Le roi du Maroc, descendant du prophète Mohammed, est Commandeur des croyants.
Et comment ça se fait que le Maroc n'est pas chiite ?
L'émir des croyant en Sunnisme ne peut pas être de Ahl al Bayt, mais choisi par un vote. Et si il se trouve d'Ahl al Bayt c'est tant mieux.
 
DECOUVERTE DU MAROC

Bienvenue au Maroc !

Pénétrez dans l’univers magique de Marrakech…Rejoignez les Berbères du Haut Atlas Central…Reposez vous sur les magnifiques plages de la Côte Atlantique…

Vous allez découvrir l’un des plus beaux pays du monde : le Royaume du Maroc est une terre de contraste qui ne laissera personne indifférent. Depuis les sommets enneigés du Haut Atlas jusqu’aux confins du désert, seule la chaleur du soleil pourrait concurrencer l’hospitalité des Marocains !

Un doux parfum d’orient flotte dans ce pays qui a su allier traditions et modernité. On y pratique un Islam modéré et le chant fascinant du muezzin vous le rappellera 5 fois par jour ! Pays résolument tourné vers l’avenir, le Maroc est le pays le plus sûr de l’Afrique du Nord en termes de santé et de sécurité. Plus d’un million de français ont voyagé au Maroc l’année dernière !

TRADITIONS

- Coutumes

Petit résumé des us et coutumes marocains à respecter :

Prolonger la pause thé en acceptant plusieurs verres même si l’on a plus soif. Ne pas refuser le thé que l’on vous offre.

Penser à porter une tenue correcte et non provocante, pour les hommes comme pour les femmes. Pour les femmes randonneurs, penser à couvrir ses jambes et ses bras lors de la traversée des villages, juste par respect.

Demander la permission avant de photographier les gens.

Enlever ces chaussures à l’entrée de certaines maisons, surtout si vous voyez des chaussures près de la porte.


- Langues

La langue officielle du Maroc est l’Arabe. Toutefois, la plupart des Marocains parlent un Arabe dialectal qui varie selon les régions, différent de l’Arabe littéraire.

La langue berbère est principalement employée dans les montagnes de Haut-Atlas, Moyen-Atlas, Anti-Atlas et le Rif.

Enfin, le français est parlé par la majorité des marocains, en particulier dans les zones touristiques.

- Religion

L’Islam est la religion officielle de L’Etat : 99% des Marocains sont musulmans.

Particularité au Maroc, le Roi est le chef religieux. Principalement sunnites, les Marocains ont une interprétation du Coran d’influence Malikite, donc moins rigide.

Les échanges commerciaux et culturels avec l’Occident influencent le Maroc vers une approche modérée de l’Islam. Ceci se ressent dans la jeunesse marocaine qui reste souvent croyante mais qui devient de moins en moins pratiquante.
 
- Gastronomie

La cuisine marocaine est à l’image du pays : chaude, généreuse, colorée, parfumée, subtile…

Elle se compose de produits peu coûteux qui, par l’art des épices, des herbes et des eaux de fleurs, se transforment en véritables festins.

Vous vous régalerez des tajines, couscous et pastilla ou encore des fameuses pâtisseries marocaines comme « les cornes de gazelles ».

Sans oublier le thé à la menthe que l’on boit à tout moment de la journée et à toute occasion : pour conclure un marché, accueillir un hôte, finir un repas, ou tout simplement pour se désaltérer…


GEOGRAPHIE

Le Maroc est un pays à cheval sur deux mers, l’Océan Atlantique et la Méditerranée. Au milieu, les chaînes de montagne du Rif et de l’Atlas obstruent le paysage. De cette diversité des terrains naît la grande variété des paysages marocains, qui sont parmi les plus beaux du monde…


- Montagnes

On oublie souvent que le Maroc est avant tout un pays montagneux dont 100 000 Km de la superficie s’élève au-delà de 2000 m. Les Atlas se compose de trois chaînes déployées autour d’un bassin. Le Moyen Atlas est formé de hauts plateaux où les berbères et entre autres les nomades vivent de l’élevage. Le Haut Atlas, le plus célèbre, étire sur 700 Km une succession de sommets dont une dizaine atteignent les 4000m. La neige y persiste tout l’hiver et peut apparaître à partir de 600m d’altitude. L’Anti-Atlas est une chaîne de montagne aride qui longe la vallée du Dra, en bordure du désert.

Le Rif n’est rien d’autre que le prolongement de la cordière Bétique du Sud de l’Espagne. C’est une région verdoyante et pluvieuse, couverte de forêt. Sa côte rocheuse, particulièrement belle, est peu hospitalière.

En ce qui concerne le climat à l’intérieur du pays, les étés sont chauds et secs. Comptez entre 25 et 30 degrés durant la journée. Si vous randonnez en montagne, n’oubliez pas la polaire car les nuits sont fraîches !

- Côtes

La côte atlantique s’étale sur 2800 Km, alors que la côte méditerranéenne n’en compte que 530. Elle est bordée de plaine qui sont les régions les plus peuplées et les plus riches du pays. Tout le long se succède de belles plages, des ports…et des paysages paradisiaques.

Le climat des régions côtières est tempéré, il faut prévoir une moyenne de 25 ° pour les températures en journée et les nuits sont très douces. Attention pour les marcheurs, le vent fort possible, et oui, vous êtes face à l’Atlantique !!

- Sahara

Au sud du Maroc on trouve le Sahara, cette étendue désertique ou campent encore des tribus de nomades.

Le Maroc pré saharien a un climat désertique sec. Même en Hiver, le Climat du désert est chaud et sec dans la journée, mais devient très froid dans la nuit. En été, méfiez vous du soleil de plomb !
 
- La faune et la flore

Ce sont les oiseaux que vous aurez le plus souvent l’occasion d’observer : canards sauvages, hirondelles, cigognes pour les migrateurs, et perdrix, fauvettes, faisans, cailles, ibis, merles bleus. Il n’est pas rare, non plus, de voir des pélicans, des flamands roses ou un aigle royal dans son envol majestueux. On peut aussi trouver quelques antilopes et des fennecs en bordures de Sahara.

La flore quant à elle est riche et diverse : les spécialistes auraient recensé plus de 4000 espèces. La végétation varie selon le climat des différentes régions et selon le relief.

Des palmiers dattiers, des cactus et des lauriers dans le Sud, aux chênes lièges, cèdres et pins dans le Nord en passant par les thuyas et les arganiers, amandiers citronniers et oliviers… sur la côte.

http://maroc-culture-paysages.com/découverte-du-maroc/
 
Salut
y a un truc que je comprends pas au Maroc
Vous dîtes Le roi du Maroc, descendant du prophète Mohammed, est Commandeur des croyants.
Et comment ça se fait que le Maroc n'est pas chiite ?
L'émir des croyant en Sunnisme ne peut pas être de Ahl al Bayt, mais choisi par un vote. Et si il se trouve d'Ahl al Bayt c'est tant mieux.
Pourquoi il serait chiite ?
Le Sunnisme est le courant en Afrique du Nord depuis des siécles.
 
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Ce pays aux mille facettes, à mi-chemin entre l'Afrique et l'Europe, surplombant l'océan Atlantique d'un coté et au flanc du Sahara de l'autre... Destination touristique par excellence, le Maroc possède aussi des atouts naturels et historiques très importants. Sans oublier un patrimoine culturel aussi riche que diversifiïé..

Entre Méditerranée et Atlantique, Europe et Afrique, le Maroc a toujours c'est une terre d'échanges et de rencontres. Depuis la plus haute antiquité, bien des peuples se sont succédé sur son sol. Phéniciens, puis romains et byzantins. Ici les cultures Amazighs et arabes, juives et chrétiennes ont appris de dialoguer. Chacune apportant une part de son génie. Et contribuant à faire du Maroc une terre de tolérance et de beautée partagée.

Cette longue tradition de métissage s'exprime dans un patrimoine culturel exceptionnel. En premier lieu dans ses villes impériales que sont Marrakech, Rabat, Fès et Meknès. des grandes dynasties de bâtisseurs ont connu de majestueux édifices religieux et de sublimes palais. Sans oublier des médinas aux couleurs magiques, véritables labyrinthes protégés par leurs remparts, organisées autour des souks et des places de marché. Comme Djemaa el-Fnaâ à Marrakech, justement célèbre dans le monde entier.

Un patrimoine qui compte bien d'autres joyaux. Comme ces trésors d'architecture que sont les remparts d'Essaouira ou d'Asilah. Les ruines romaines de Volubilis. Les constructions arabo-andalouses de Tétouan. Le style d'urbanisme plus cosmopolite de Rabat, Casablanca ou Tanger. Ou la beautée imposante des grands villages fortifiés, les ksours, des grandes vallages du sud.

Dans ce pays moderne, riche de traditions toujours vivantes, le temps prend vite une autre signification. Et comme tout invite à la découverte et à l'évasion, le voyageur saura naturellement trouver sur cette terre généreuse le havre de paix de ses rêves, où tout incite à la détente et au repos
 
Salut
y a un truc que je comprends pas au Maroc
Vous dîtes Le roi du Maroc, descendant du prophète Mohammed, est Commandeur des croyants.
Et comment ça se fait que le Maroc n'est pas chiite ?
L'émir des croyant en Sunnisme ne peut pas être de Ahl al Bayt, mais choisi par un vote. Et si il se trouve d'Ahl al Bayt c'est tant mieux.

c'est contradictoire car rien ne dit que celui qui doit commander les croyant doit être descendant du prophéte...on l a vu par le passé otmane abou bakr etc...

Là est la grande imposture au Maroc.
 
Parce qu'on peut pas être un système sunnite et une royauté (succession par le sang).
Sunnisme = l'émir peut être n'importe qui du moment ou c est le peuple qui le choisi
Chiisme = Ahl al Bayt règnent
Les Saoudiens sont chiites ?

Aujourd'hui tu as meme des république et aucun musulman ne choisi son president, il se choisi lui meme.
 
Parce qu'on peut pas être un système sunnite et une royauté (succession par le sang).
Sunnisme = l'émir peut être n'importe qui du moment ou c est le peuple qui le choisi
Chiisme = Ahl al Bayt règnent

Déja le fait d'étre Alaouite insinue qu'on fait parti des partisans d'Ali (gendre et cousin du prophéte slaws) donc on est des Ahl al Bayt (descendant du prophéte slaws) ... n'empéche que malgrés tout cela on est libre de changer de clan et de virer au sunnisme pour une raison ou une autre ( etre contre une de leurs idéologies ou pratiques religieuses par ex) donc le Roi pourrait bien étre , et descendant du prophéte et sunnite ...jusqu'à preuve du contraire.
Puis du moment qu'il est muslim ..le reste n'est que détail.
 
Déja le fait d'étre Alaouite insinue qu'on fait parti des partisans d'Ali (gendre et cousin du prophéte slaws) donc on est des Ahl al Bayt (descendant du prophéte slaws) ... n'empéche que malgrés tout cela on est libre de changer de clan et de virer au sunnisme pour une raison ou une autre ( etre contre une de leurs idéologies ou pratiques religieuses par ex) donc le Roi pourrait bien étre , et descendant du prophéte et sunnite ...jusqu'à preuve du contraire.
Puis du moment qu'il est muslim ..le reste n'est que détail.
La république tel qu'elle existe au Maghreb fait- elle partie du sunnisme ?
J'ai pas l'impression que les gens choisissent ceux qui les dirigent.


vous avez un arbre généalogique de la descendance du roi M6 ?
Franchement j'ai du mal à comprendre comment on peut descendre de Ali et être sunnite, sachant que les sunnites ont chassé Ali et ses suiveurs.
 
Parce qu'on peut pas être un système sunnite et une royauté (succession par le sang).
Sunnisme = l'émir peut être n'importe qui du moment ou c est le peuple qui le choisi
Chiisme = Ahl al Bayt règnent

les abassides, ommeyyades, etc étaient chiites?

tu t'arrête à un détail, le système d'élection de l'émir tel que voulu par le prophète n'a pas duré plus qu'un siècle, et ça n'est pas une cause d'exclusion pour dire que l'un est sunnite ou pas.

Une question que tu pourrais poser légitimement, et qui revient assez souvent, et: sachant que la première dynastie marocaine, et le maroc en tant qu'état, ont été fondés par Idriss I, petit fils d'hassan fils d'ali radiya allahou 3anh, si je me souviens bien, fuyant les persécutions d'Haroun Arrachid, et qui était lui même ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui chiite, comment se fait-il que le maroc aujourd'hui n'est pas chiite?

alors à cette question, il y a deux réponses:
- l'islamisation du maroc est antérieure à la première dynastie marocaine, et cet islam qui s'y est propagé était de type "sunnite"
- idriss premier lui même ne pratiquait pas le chiisme que l'on connait aujourd'hui, il a quitté l'irak au moment où le conflit chiite/sunnite était plus politique que religieux, il n'a pas connu les déviances qui viendront après son départ (comme l'histoire de l'imam caché, l'adan qui est modifié, la haine de certain pour certains compagnons, etc).

Ces deux choses font qu'aujourd'hui le maroc est sunnite, même si pour des raisons politiques un certain pays joue des pieds et des mains pour propager le chiisme dans notre communauté.
 
Merci pour le lien
Mais c'est pas ça ce que je cherche
je cherche le lien entre le prophète et le Roi M6 (d'une source neutre bien évidemment)
l' arbre de wiki s'arrête au niveau de Moulay Ali Chérif du Maroc

les abassides, ommeyyades, etc étaient chiites?
Non, qui a dit le contraire ? Par contre ils ont jamais prétendu être decendant du propphète
Pur infos les omeyades est le califat de Mouawia Ibnou Abi Sofien, lui même fils de Abou Sofien, mari de Hend Bintou 3otba, la femme qui a tué Hamza l'oncle du prophète et qui lui a mangé le foi cru
tu t'arrête à un détail, le système d'élection de l'émir tel que voulu par le prophète n'a pas duré plus qu'un siècle, et ça n'est pas une cause d'exclusion pour dire que l'un est sunnite ou pas.

Une question que tu pourrais poser légitimement, et qui revient assez souvent, et: sachant que la première dynastie marocaine, et le maroc en tant qu'état, ont été fondés par Idriss I, petit fils d'hassan fils d'ali radiya allahou 3anh, si je me souviens bien, fuyant les persécutions d'Haroun Arrachid, et qui était lui même ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui chiite, comment se fait-il que le maroc aujourd'hui n'est pas chiite?

alors à cette question, il y a deux réponses:
- l'islamisation du maroc est antérieure à la première dynastie marocaine, et cet islam qui s'y est propagé était de type "sunnite"
- idriss premier lui même ne pratiquait pas le chiisme que l'on connait aujourd'hui, il a quitté l'irak au moment où le conflit chiite/sunnite était plus politique que religieux, il n'a pas connu les déviances qui viendront après son départ (comme l'histoire de l'imam caché, l'adan qui est modifié, la haine de certain pour certains compagnons, etc).

Ces deux choses font qu'aujourd'hui le maroc est sunnite, même si pour des raisons politiques un certain pays joue des pieds et des mains pour propager le chiisme dans notre communauté.

ce que j'ai mis en gras n'est pas encore prouvé et même dans le lien wikipédia c'est marqué légende.
Maintenant chacun a ses convictions, mais je ne sais pas pourquoi je crois pas trop à cette descendance prophétique.
Mais si il est votre roi et que vous l'aimiez, c'est bien pour vous.
b sa77a ;)
 
5 février 789
Idriss, premier roi du Maroc Le 5 février 789, un prince arabe chassé de Bagdad par des querelles de palais se fait reconnaître comme roi par les Berbères d'Afrique du Nord sous le nom d'Idriss1er.

C'est la naissance du Maroc, deuxième État musulman après l'Andalousie à s'émanciper du califat de Bagdad. Depuis cette date, le pays n'a jamais totalement perdu son indépendance. Il a préservé jusqu'à nos jours son identité nationale.

André Larané.

http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=7890205&ID_dossier=87
 
5 février 789 : fondation du Maroc par Idriss 1er




Le 5 février 789, un prince arabe chassé de Bagdad par des querelles de palais se fait reconnaître comme roi par les Berbères d'Afrique du Nord.

C'est la naissance du Maroc, deuxième État musulman après l'Andalousie à s'émanciper du califat de Bagdad.

Depuis cette date, le Maroc n'a jamais totalement perdu son indépendance. Il a préservé jusqu'à nos jours son identité nationale.


Naissance d'une nation




Les disciples du prophète Mahomet s'étaient emparés de l'Afrique du Nord en quelques années.

Mais les tribus berbères des montagnes n'avaient eu de cesse de se révolter contre les envahisseurs arabes.

Fuyant les combats entre factions musulmanes, un prince arabe (on dit aussi chérif) se réfugie dans le Moyen Atlas. Il s'appelle Idriss et n'est autre qu'un petit-fils d'Ali et de Fatima, la fille de Mahomet.

Idriss est accueilli par la tribu berbère des Aouraba, qui vit autour de Volubilis (Oualila en berbère), une ville créée par les Romains au cœur de la Maurétanie Tingitane.

Reconnu comme roi, le nouveau venu rejette l'autorité du calife de Bagdad et prend le nom d'Idriss 1er.

Après trois ans de règne, il est assassiné par un agent du calife Haroun al-Rachid. Mais il laisse une femme enceinte. Celle-ci donne le jour à un fils qui règnera plus tard sous le nom d'Idriss II.

Le nouveau roi fera l'unité du Maroc autour de sa dynastie, les Idrissides.

Il transfèrera sa capitale à Fès, dans une magnifique vallée du Moyen Atlas. La ville deviendra le premier foyer de la culture marocaine.

Le royaume va vivre dans une farouche indépendance, non sans développer des relations étroites et parfois violentes avec l'émirat arabe de Cordoue, en Espagne, et, plus tard, avec les monarchies catholiques de la péninsule.


Une culture originale
 
La culture marocaine, fécondée par les tribus nomades du Sud saharien, s'est développée en complète autonomie, à l'écart des influences arabes et turques.

Les minarets à section carrée, tels que la Koutoubia de Marrakech ou la Giralda de Séville, en sont l'illustration. Ils se distinguent des minarets fuselés d'inspiration turque que l'on retrouve en Algérie et au-delà.





Islamisation et Naissance de la Nation marocaine

Première campagne arabo-islamique

649: Bataille de Sbeitla. Victoire arabe

Deuxième campagne arabo-islamique

Troisième campagne arabo-islamique

670: Fondation de Kairouan

Quatrième campagne arabo-islamique

Cinquième campagne arabo-islamique

681-683: Oqba Ibn Nafii El Rihry règne sur le Maroc actuel

Sixième campagne arabo-islamique

Septième campagne arabo-islamique

Huitième campagne arabo-islamique

711: Tarik débarque en Espagne
732: Bataille de Poitiers

La Révolte Kharijite

734: Début de la révolte kharijite au Maroc

Naissance de la Nation Marocaine sous les Idrissides

786: Massacre des Alides à Fakhkh, près de La Mecque : révolte chiite d’Hussaïn et de son oncle Idris, descendants d’Ali. Idris, après la défaite quitte l’Arabie pour le Maroc.
788: Idriss Ier s'est fait reconnaître roi par la tribu berbère des Awarba, qui vit autour de Volubilis et sera ensuite procalmé premier Roi du Maroc .
789: Fondation de Fès par Idrîs Ier à la place de l'actuel quartier des Andalous
791: Idriss Ier est mort empoisonné par un serviteur envoyé par le Calife Haroun Al-Rachid , laissant sa femme Kenza enceinte, son fils Idriss II accédera au trône à l'age de 11 ans
 
Merci pour le lien
Mais c'est pas ça ce que je cherche
je cherche le lien entre le prophète et le Roi M6 (d'une source neutre bien évidemment)
l' arbre de wiki s'arrête au niveau de Moulay Ali Chérif du Maroc


Non, qui a dit le contraire ? Par contre ils ont jamais prétendu être decendant du propphète
Pur infos les omeyades est le califat de Mouawia Ibnou Abi Sofien, lui même fils de Abou Sofien, mari de Hend Bintou 3otba, la femme qui a tué Hamza l'oncle du prophète et qui lui a mangé le foi cru


ce que j'ai mis en gras n'est pas encore prouvé et même dans le lien wikipédia c'est marqué légende.
Maintenant chacun a ses convictions, mais je ne sais pas pourquoi je crois pas trop à cette descendance prophétique.
Mais si il est votre roi et que vous l'aimiez, c'est bien pour vous.
b sa77a ;)

Qu'est ce qui n'est pas prouvé ?!! Que le Maroc est un vieil État-nation fondé un 5 février 789 ?!! Ou le fait que Idriss I soit un descendant de Ali ?!
 
791-804: Râchid , un esclave affranchi d'Idrîs Ier qui l'avait accompagné dans son exil depuis Bagdad jusqu'au Maroc, va exercer une sorte de régence avec Abû Khalil al-`Abdîy.
793: Naissance d'Idriss II à Volubilis. Idrîs II grandit sous la protection de Râchid, de sa mère et des berbères qui voyaient en lui le porteur de la baraka du prophète.
796: Fondation de la ville d'al-Basra qui connut un épanouissement considérable et s'éleva rapidement d'une simple bourgade à une résidence estivale des émirs idrissides.
804: À onze ans Idriss II est proclamé héritier du pouvoir de son père. Mais loin de s'appuyer sur les berbères il préféra le soutien des arabes
808: Idris II fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya
817: Près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de Cordoue s'installent à Fes. Peu de temps après environ 2 000 familles bannies de Kairouan (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur l'autre berge.
818: Volubilis accueille des Andalous chassés de Cordoue. Ceux-ci s'installent en bordure de l'Oued. La ville romaine sert de carrière pour les matériaux de construction
828: Mort d'Idriss II
828-836: Règne de Muhammad Ier ben Idrîs
836-848: Règne de Ali Ier
848-864: Règne de Yahya Ier
859: Début de la construction
864-874: Règne de Yahya II
958: Une expédition d'un général du calife al-Mu‘izz, Jawhar donne naissance à un petit état idrisside d'obédience fatimide dont la capitale fut la ville d'al-Basra et s'étendant au Rif et au Ghomara
979: Le ziride Abu al-Futuh Yusuf Ibn Ziri, connu sous le nom de Bullugin, dirigea son armée en direction de Sebta, fit détruire les fortifications de la ville d'al-Basra avant d'être repoussé par les Zenata et les Andalous de Sebta.

Les Almoravides


1031 : Fin du califat ommeyade de Cordoue. Il est remplacé par une vingtaine de principautés musulmanes, los reinos de taifas, bien incapables de faire face à la pression qu’exercent désormais les royaumes chrétiens du nord de la péninsule ibérique.






Vers 1035 : L’émir des Berbères Lemtunas, Yahia ben Ibrahim, fait appel à un saint homme, Abdallah ibn Yacine, pour lui demander de prendre la direction spirituelle de son peuple. À la tête d’une petite communauté formée de Lemtunas et de Goddalas – héritiers des Gétules des géographes antiques –, Ibn Yacine impose des règles de vie conformes au malékisme le plus rigoureux ; cette école théologique et juridique inspirée par Malik ibn Annas, mort en 795, s’était largement imposée dans l’Afrique du Nord sunnite. Réunis dans un fortin, un ribat, installé à proximité de la côte mauritanienne, les Voilés ou porteurs de litham, moulathimoun, – dont l’allure était semblable à celle de nos actuels Touaregs – vont devenir les Morabitoun dont nous avons fait les Almoravides. L’afflux des catéchumènes transforme rapidement ces croyants en guerriers qui vont donner à la razzia traditionnelle du désert la dimension de la guerre sainte.






1042-1052 : Les Almoravides réalisent la conquête du Sahara occidental.

1054 : Prise d’Aoudaghost, la porte du Soudan, du « pays des Noirs ».
1056 : Prise de Sidjilmassa où les Berbères Zénètes sont exterminés. Conquête du Sous et prise de Taroudant. Après la mort de Yahia ben Ibrahim, puis de son successeur Yahia ben
 
Omar, tous deux tués au combat, c’est le frère de ce dernier Abou Bekr ben Omar qui devient l’émir des Almoravides, au moment où commence la conquête du Maroc au nord de l’Atlas
1059 : Mort d’Abdallah ibn Yacine. Abou Bekr devant repartir vers le sud où se réveillent les luttes tribales, c’est son cousin Youssef ibn Tachfin qui prend et qui conservera la direction des opérations contre le Maroc, Abou Bekr mourant peu après au cours d’une de ses campagnes menées contre les Noirs païens soudanais.






1060 : Youssef établit une base d’opérations sur le cours supérieur de l’oued Tensift, là où se dressera bientôt Marrakech. Il transforme également l’outil militaire almoravide, limité

jusque-là à une cavalerie légère organisée pour la razzia. Il met notamment sur pied une infanterie nombreuse et disciplinée.
1063 : Prise de Fès par les Almoravides. Elle se rebelle ensuite, avant d’être reprise et de voir sa population massacrée en 1070.
1079 : Youssef s’empare de Tlemcen, dans l’ouest algérien, de Oujda en 1081, puis de Ténés et d’Oran en 1082, avant d’atteindre le massif de l’Ouarsenis et la vallée du Chélif.
1084 : Prise de Ceuta, qui dépendait de la dynastie hammudide installée à Malaga. À ce moment, les Almoravides contrôlent toute la partie occidentale du Maghreb, jusqu’à hauteur d’Alger.

23 octobre 1086 : Victoire des Almolravides et de leurs alliés andalous sur les Castillans au nord-est de Badajoz, lors du « Vendredi de Zallaca ».
1089 : Lors d’une deuxième expédition en Espagne, Youssef ibn Tachfin ne peut s’emparer du camp retranché chrétien d’Aledo qui entretient l’insécurité dans le sud-est d’Al-Andalus.
1090 : Troisième expédition de Youssef en Espagne. Il échoue devant Tolède mais s’empare de Grenade dont le roi musulman Abd Allah est jugé indigne du trône. Inquiets, plusieurs reyes de taifas recherchent l’alliance de la Castille.
 
1091 : La réaction almoravide est rapide et brutale. Avec l’appui d’une partie importante de la population musulmane ibérique, les Marocains se débarrassent des roitelets locaux, et s’installent à Cordoue et à Séville dont le roi Al-Motamid finit ses jours en prison au sud de Marrakech.

1094 : Les Almoravides s’emparent du royaume de Badajoz dont le roi Al-Motawakil – qui comptait parmi ceux qui les avaient appelés avant de se rapprocher du camp chrétien – est exécuté.
1094 : Rodrigo Diaz de Bivar, le Cid Campeador, réussit à prendre Valence et repousse ensuite les contre-attaques almoravides mais il disparaît en 1099 et sa veuve Jimena doit évacuer la ville en 1101.
1097 : Le roi de Castille Alphonse VI est vaincu à Consuegra et l’un de ses plus valeureux lieutenants, Alvar Fanez, l’est près de Cuenca.







Septembre 1106 : Youssef ibn Tachfin meurt à plus de quatre-vingt-dix ans, après avoir bâti un Empire qui va du Tage au Sénégal et des côtes algériennes au Soudan. Son fils, Ali ben Youssef, lui succède et demeurera à la tête de l’Empire jusqu’en 1143.
1108 : Les Almoravides battent les Castillans à Uclès. L’année suivante, Ali prend Talavera, Madrid et Guadalajara mais ne peut s’emparer de Tolède.
1115 : Les Almoravides réalisent la conquête des Baléares.
1118 : Le roi d’Aragon Alphonse le Batailleur prend Saragosse, passée depuis 1110 sous le contrôle des Almoravides.
 
Les Almohades


1121 : Installation à Tinmel, dans le Haut Atlas au sud de Marrakech, d’Ibn Toumert et de ses fidèles « Almohades », Al-Mowahidoun, tenants de l’unicité de Dieu. Berbère originaire d’Igiliz, sur le versant septentrional de l’Atlas, Ibn Toumert avait voyagé en Orient où, prenant connaissance de la philosophie d’Al-Ghazali, des expériences des soufis et, peut-être, de la tradition chiite, il avait pu mesurer les limites de l’Islam malékite nord-africain. Revenu au Maghreb, il est chassé de Bougie, de Tlemcen et de Fès pour avoir voulu y faire interdire les instruments de musique et, menacé par les docteurs malékites inquiets de son influence grandissante, il part se réfugier chez les montagnards Masmoudas de l’Atlas ; ils constitueront la base ethnique initiale du mouvement almohade qui tirera ses forces vives des sociétés montagnardes et sédentaires hostiles aux nomades sahraouis qu’étaient les Almoravides. Surnommé « l"Imam infaillible et impeccable » – ce qui semble confirmer l’existence d’une influence chiite – ou le Mahdi, « l’Envoyé de Dieu », Ibn Toumert s’inscrivait aussi dans une tradition des prophètes ou mahdis héritiers des devins qui jouaient un rôle important dans les sociétés berbères traditionnelles et s’étaient déjà manifestés dans le Maroc des siècles précédents. L’attente messianique de la venue d’un sauveur chargé de purifier le monde du péché et de rétablir la justice sociale conforme à la volonté divine – on peut reconnaître là l’héritage du kharidjisme des premiers temps de l’Islam maghrébin – a évidemment préparé le terrain pour le développement de l’aventure almohade.








1129 : L’émir almohade Abd el-Moumen bat devant Aghmat les troupes almoravides qui tentaient de réduire Tinmel et les repousse jusqu’à Marrakech mais, peu préparés au combat en plaine, les Almohades doivent se replier sur leur repaire montagnard où le Mahdi Ibn Toumert meurt en 1130. Berbère Zénète de Tlemcen mais marié avec une Berbère Harga de l’Atlas marocain, Abd el-Moumen
 
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