WellahCvrais
A tout jamais
Peu destivants algériens à Sousse
Peu dengouement est affiché pour Sousse, lune des villes balnéaires les plus prisées en Tunisie, où les réservations dhôtels se faisaient des mois à lavance par les touristes de différentes nationalités notamment les estivants algériens qui se comptent désormais sur les doigts dune main. Pour le ministre tunisien du Tourisme, Mahdi Hawas, il sagit de la « pire » saison touristique que la Tunisie ait jamais connue, déplorant que « le pays doit se contenter dun bilan de 50% (de fréquentations) par rapport à lannée précédente » en raison de la crise quil traverse actuellement.
Récession touristique
Le ministre a appelé à cet effet à pallier aux problèmes dont souffre le secteur touristique et à promouvoir la destination Tunisie en tenant compte des exigences des clients. Pour les associations et organismes de tourisme en Tunisie, cette « récession touristique » est due à la situation sécuritaire que vit ce pays outre les effets de la crise libyenne et le phénomène de lémigration clandestine vers lîle italienne de Lampedusa. Qualifiant la situation de « catastrophique », le représentant de la fédération tunisienne dhôtellerie à Sousse, Boubakr Bouzrara a mis en garde contre les retombées de cette récession notamment avec la fermeture de plusieurs établissements hôteliers et la compression des effectifs de leurs personnels.
« Situation sécuritaire sous contrôle »
Rafik Ezzairi, commissaire de police à Sousse a assuré, dans des déclarations à lAPS, que la situation sécuritaire est « sous contrôle » et que la Tunisie accueillera ses hôtes, notamment les Algériens dont le nombre a sensiblement baissé, « à bras ouverts ». Il a rappelé quun dispositif sécuritaire avait été mis en place au niveau des infrastructures touristiques de la ville car il sagit, a-t-il dit, « de la protection des investisseurs et de léconomie tunisienne dont la relance reste tributaire de la sécurité ». Pour lui, la crise en Libye a également eu un impact sur le tourisme en Tunisie outre les informations « infondées » faisant circuler « des rumeurs sur des cas dagressions et de viols commis contre des touristes ».
Les touristes algériens se font rares
Avec beaucoup damertume, Ahmed, réceptionniste à la station balnéaire de Kantaoui, sest lamenté de cette baisse du nombre de touristes algériens « qui se font rares » alors quils prenaient, par le passé, leurs réservations bien à lavance pour des vacances prolongées. Le tourisme en Tunisie a été sérieusement touché par « la révolution du jasmin » et la crise en Libye, a estimé Ahmed qui rassure que la situation sécuritaire « saméliore » de jour en jour. De son côté, Mohamed Ali, responsable des réservations au complexe Dyar el-Bahr à Kantaoui, a relevé la baisse sensible des touristes notamment algériens dont le nombre a régressé de 90%.
Peu dengouement est affiché pour Sousse, lune des villes balnéaires les plus prisées en Tunisie, où les réservations dhôtels se faisaient des mois à lavance par les touristes de différentes nationalités notamment les estivants algériens qui se comptent désormais sur les doigts dune main. Pour le ministre tunisien du Tourisme, Mahdi Hawas, il sagit de la « pire » saison touristique que la Tunisie ait jamais connue, déplorant que « le pays doit se contenter dun bilan de 50% (de fréquentations) par rapport à lannée précédente » en raison de la crise quil traverse actuellement.
Récession touristique
Le ministre a appelé à cet effet à pallier aux problèmes dont souffre le secteur touristique et à promouvoir la destination Tunisie en tenant compte des exigences des clients. Pour les associations et organismes de tourisme en Tunisie, cette « récession touristique » est due à la situation sécuritaire que vit ce pays outre les effets de la crise libyenne et le phénomène de lémigration clandestine vers lîle italienne de Lampedusa. Qualifiant la situation de « catastrophique », le représentant de la fédération tunisienne dhôtellerie à Sousse, Boubakr Bouzrara a mis en garde contre les retombées de cette récession notamment avec la fermeture de plusieurs établissements hôteliers et la compression des effectifs de leurs personnels.
« Situation sécuritaire sous contrôle »
Rafik Ezzairi, commissaire de police à Sousse a assuré, dans des déclarations à lAPS, que la situation sécuritaire est « sous contrôle » et que la Tunisie accueillera ses hôtes, notamment les Algériens dont le nombre a sensiblement baissé, « à bras ouverts ». Il a rappelé quun dispositif sécuritaire avait été mis en place au niveau des infrastructures touristiques de la ville car il sagit, a-t-il dit, « de la protection des investisseurs et de léconomie tunisienne dont la relance reste tributaire de la sécurité ». Pour lui, la crise en Libye a également eu un impact sur le tourisme en Tunisie outre les informations « infondées » faisant circuler « des rumeurs sur des cas dagressions et de viols commis contre des touristes ».
Les touristes algériens se font rares
Avec beaucoup damertume, Ahmed, réceptionniste à la station balnéaire de Kantaoui, sest lamenté de cette baisse du nombre de touristes algériens « qui se font rares » alors quils prenaient, par le passé, leurs réservations bien à lavance pour des vacances prolongées. Le tourisme en Tunisie a été sérieusement touché par « la révolution du jasmin » et la crise en Libye, a estimé Ahmed qui rassure que la situation sécuritaire « saméliore » de jour en jour. De son côté, Mohamed Ali, responsable des réservations au complexe Dyar el-Bahr à Kantaoui, a relevé la baisse sensible des touristes notamment algériens dont le nombre a régressé de 90%.