La situation économique de la France est désormais claire : le pays est au bord dune récession qui réduira les revenus fiscaux, et rendra très difficile le retour à 3% du déficit budgétaire à la fin de 2013.
Il est donc hors de question dutiliser larme des dépenses publiques pour relancer léconomie. La France, comme les autres pays européens, semble ainsi condamnée à laggravation du chômage et de la dette publique, et au discrédit de sa classe politique.
A moins quelle nait enfin laudace de mettre en oeuvre les innombrables réformes, très largement identifiées et étudiées, ne coûtant rien, pouvant libérer de la croissance en remettant en cause des rentes de situation. Réformes que le précédent Président et le gouvernement nont pas osé entreprendre.
Si on ne les lance pas maintenant, en toute liberté, avec le temps nécessaire pour mettre en place une concertation entre toutes les parties prenantes, elles nous seront imposées brutalement, quand les créanciers exigeront de nous des économies radicales pour obtenir le remboursement de nos dettes.
En voici quelques unes, parmi beaucoup dautres, sans ordre dimportance :
1. Réduire le nombre de collectivités territoriales, en confiant, en zone urbaine, les actuelles responsabilités des départements aux agglomérations et en considérant les départements ruraux comme des agglomérations.
2. Réformer lécole primaire en développant lenseignement sur mesure pour réduire léchec scolaire.
3. Reprendre aux maires le pouvoir dattribuer les permis de construire afin de donner à lEtat les moyens de libérer des espaces à construire, et en particulier daugmenter massivement la hauteur des immeubles dans les grandes villes, ce qui est à la fois économiquement, socialement et écologiquement nécessaire.
4. Réduire à 20 le nombre de ministères et de ministres, pour diminuer le nombre dautorités dépensières et regrouper leurs services.
5. Interdire toute publication dun nouveau décret ou circulaire qui ne serait pas accompagné de la suppression dau moins deux fois plus de réglementations existantes.
6. Concentrer en priorité les investissements dinfrastructure à financer sur ceux qui relient les zones urbaines aux grands ports maritimes et fluviaux.
Il est donc hors de question dutiliser larme des dépenses publiques pour relancer léconomie. La France, comme les autres pays européens, semble ainsi condamnée à laggravation du chômage et de la dette publique, et au discrédit de sa classe politique.
A moins quelle nait enfin laudace de mettre en oeuvre les innombrables réformes, très largement identifiées et étudiées, ne coûtant rien, pouvant libérer de la croissance en remettant en cause des rentes de situation. Réformes que le précédent Président et le gouvernement nont pas osé entreprendre.
Si on ne les lance pas maintenant, en toute liberté, avec le temps nécessaire pour mettre en place une concertation entre toutes les parties prenantes, elles nous seront imposées brutalement, quand les créanciers exigeront de nous des économies radicales pour obtenir le remboursement de nos dettes.
En voici quelques unes, parmi beaucoup dautres, sans ordre dimportance :
1. Réduire le nombre de collectivités territoriales, en confiant, en zone urbaine, les actuelles responsabilités des départements aux agglomérations et en considérant les départements ruraux comme des agglomérations.
2. Réformer lécole primaire en développant lenseignement sur mesure pour réduire léchec scolaire.
3. Reprendre aux maires le pouvoir dattribuer les permis de construire afin de donner à lEtat les moyens de libérer des espaces à construire, et en particulier daugmenter massivement la hauteur des immeubles dans les grandes villes, ce qui est à la fois économiquement, socialement et écologiquement nécessaire.
4. Réduire à 20 le nombre de ministères et de ministres, pour diminuer le nombre dautorités dépensières et regrouper leurs services.
5. Interdire toute publication dun nouveau décret ou circulaire qui ne serait pas accompagné de la suppression dau moins deux fois plus de réglementations existantes.
6. Concentrer en priorité les investissements dinfrastructure à financer sur ceux qui relient les zones urbaines aux grands ports maritimes et fluviaux.