Ce qui es dramatique dans certaines conclusions c'est de constamment salir les femmes en les accusant du péché ou de la fornication parce qu'elles mettent au monde un enfant, qui entre () est censé être le plus beau jour de la vie d'un couple.
De 1, y a toujours un mec derrière qui joue à l'hypocrite "c'est pas moi c'est elle"
De 2, si Dieu a crée l'accouplement pour seul et unique moyen de faire des enfants naturellement, pourquoi serait-ce mal ?
La lecture littérale dans le contexte actuel d'histoires maintes fois traduites, et très ancienne est toujours un exercice périlleux.
La notion de "fils de " signifie le plus souvent : "qui se réfère à", ou qui est "dans la continuité de".
Dans les cultures patriarcales, le notion de "fils" porte tout l'héritage de la lignée.
D'ailleurs en dehors du fait que Jésus est le fils de Dieu pour les chrétiens, et donc la filiation spirituelle remémorée de Dieu avec son peuple, Joseph est vraisemblablement de la lignée de David (et donc d'Abraham)
Dès lors il y a pas mal d'hypothèses possibles, comme ces 2 là
- prédominance de la filiation de Dieu sur celle de David (on occulte Joseph), ce qui fait de Jésus un messager pour l'humanité comme peuple de Dieu et non seulement des Juifs en passant au second plan la lignée de David.
- volonté chrétienne de minimiser le caractère juif de Jésus (on occulte donc Joseph et la lignée juive), car au final les chrétiens sont des juifs "dissidents" qui ont une certaine amertume envers les juifs originaux qui ont tué le messager de Dieu parce qu'ils n'ont pas voulu le voir.
Concernant Marie, c'est encore moins claire, mais selon plusieurs sources (dont le Coran) elle serait aussi de la lignée de David.
Pour sa virginité, il faut concevoir le péché originel transposé (à tord à mon avis) sur les femmes.
Il parait peu probable qu'un sauveur, qui plus est voulu par Dieu, puisse naître du fameux péché originel.
En fait Marie est vierge de tout péché, c'est une femme pieuse, mais historiquement l'enfantement butte toujours sur le supposé péché originel.
Pourtant si on lit dans le détail l'accouchement n'est pas un péché mais une conséquence du péché de tentation et de désobéissance d'Eve (et au passage de la passivité et de l'acceptation d'Adam). Un peu comme "puisque vous voulez savoir, alors vivez le par l'expérience"
La virginité de Marie peut donc se lire comme "non issue du péché originel", ou en clair que l'enfantement de
Jésus ne se réfère pas à Adam et Eve et que tout cela se produit dans l'Amour de Dieu.
On peut y voir aussi dans "vierge" que la conception de Jésus est dénué de désir humain. Il n'a pas été conçu par simple plaisir, par volonté de descendance, par désir de postérité, par accident, etc.. mais par obéissance et soumission à Dieu.
Car après tout Joseph et Marie vont concevoir un fils qui ne sera pas pour eux et qui est "condamné" à mourir pour transmettre la volonté de Dieu.
Après tout quel plus bel acte d'Amour divin que de venir à nous en passant aussi par le passage douloureux de la naissance et de la mort.
C'est une vision personnelle, et je me lance rarement dans une vision religieuse des choses, mais ça reste une interprétation non littérale du "fils de Dieu, né de la Vierge Marie"
De 1, y a toujours un mec derrière qui joue à l'hypocrite "c'est pas moi c'est elle"
De 2, si Dieu a crée l'accouplement pour seul et unique moyen de faire des enfants naturellement, pourquoi serait-ce mal ?
La lecture littérale dans le contexte actuel d'histoires maintes fois traduites, et très ancienne est toujours un exercice périlleux.
La notion de "fils de " signifie le plus souvent : "qui se réfère à", ou qui est "dans la continuité de".
Dans les cultures patriarcales, le notion de "fils" porte tout l'héritage de la lignée.
D'ailleurs en dehors du fait que Jésus est le fils de Dieu pour les chrétiens, et donc la filiation spirituelle remémorée de Dieu avec son peuple, Joseph est vraisemblablement de la lignée de David (et donc d'Abraham)
Dès lors il y a pas mal d'hypothèses possibles, comme ces 2 là
- prédominance de la filiation de Dieu sur celle de David (on occulte Joseph), ce qui fait de Jésus un messager pour l'humanité comme peuple de Dieu et non seulement des Juifs en passant au second plan la lignée de David.
- volonté chrétienne de minimiser le caractère juif de Jésus (on occulte donc Joseph et la lignée juive), car au final les chrétiens sont des juifs "dissidents" qui ont une certaine amertume envers les juifs originaux qui ont tué le messager de Dieu parce qu'ils n'ont pas voulu le voir.
Concernant Marie, c'est encore moins claire, mais selon plusieurs sources (dont le Coran) elle serait aussi de la lignée de David.
Pour sa virginité, il faut concevoir le péché originel transposé (à tord à mon avis) sur les femmes.
Il parait peu probable qu'un sauveur, qui plus est voulu par Dieu, puisse naître du fameux péché originel.
En fait Marie est vierge de tout péché, c'est une femme pieuse, mais historiquement l'enfantement butte toujours sur le supposé péché originel.
Pourtant si on lit dans le détail l'accouchement n'est pas un péché mais une conséquence du péché de tentation et de désobéissance d'Eve (et au passage de la passivité et de l'acceptation d'Adam). Un peu comme "puisque vous voulez savoir, alors vivez le par l'expérience"
La virginité de Marie peut donc se lire comme "non issue du péché originel", ou en clair que l'enfantement de
Jésus ne se réfère pas à Adam et Eve et que tout cela se produit dans l'Amour de Dieu.
On peut y voir aussi dans "vierge" que la conception de Jésus est dénué de désir humain. Il n'a pas été conçu par simple plaisir, par volonté de descendance, par désir de postérité, par accident, etc.. mais par obéissance et soumission à Dieu.
Car après tout Joseph et Marie vont concevoir un fils qui ne sera pas pour eux et qui est "condamné" à mourir pour transmettre la volonté de Dieu.
Après tout quel plus bel acte d'Amour divin que de venir à nous en passant aussi par le passage douloureux de la naissance et de la mort.
C'est une vision personnelle, et je me lance rarement dans une vision religieuse des choses, mais ça reste une interprétation non littérale du "fils de Dieu, né de la Vierge Marie"