ArabianKnight
robotcopkiller
Voilà ce qui arrive dans les sociétés où les hommes ont peur des femmes...http://insoumis.wordpress.com/2012/...emmes-de-plusieurs-programmes-universitaires/
Les étudiantes iraniennes ont été exclues de plus de 70 programmes universitaires, suivant une décision discriminatoire officielle qui aurait pour but, selon les critiques, d’anéantir la lutte des femmes pour l’égalité.
La lauréate du Prix Nobel Shirin Ebadi, l’avocate des droits humains la plus connue d’Iran, a demandé à l’ONU d’enquêter sur la décision de 36 universités d’exclure les femmes de 77 programmes au cours de la prochaine année académique.
Cette décision intervient après plusieurs années où les étudiantes iraniennes surclassent les étudiants, une tendance qui heurte la vision traditionnelle d’une société dominée par les hommes entretenue par les chefs religieux du pays. Lors des examens d’admission universitaires cette année, il y avait trois femmes pour deux hommes. Les hauts dignitaires religieux du régime théocratique d’Iran sont inquiets des effets sociaux de la hausse du niveau d’éducation des filles, tels que la baisse du taux de natalité et de nuptialité.
En vertu de la nouvelle politique, les étudiantes de premier cycle seront exclues d’un large éventail de programmes dans certaines des principales universités du pays, y compris la littérature anglaise, la traduction en anglais, la gestion d’hôtels, l’archéologie, la physique nucléaire, l’informatique, le génie électrique, le génie industriel et le management.
L’Université de l’industrie du pétrole, qui a plusieurs campus à travers le pays, a annoncé qu’elle n’acceptera plus aucune étudiante, invoquant un manque de demande des employeurs. L’Université d’Ispahan a invoqué des raisons similaires pour exclure les femmes de son programme de génie minier : 98% des diplômées ne se trouvent pas d’emploi.
Dans une lettre à Ban Ki Moon, Secrétaire général de l’ONU, et à Mme Navi Pillay, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Ebadi, une avocate des droits humains exilée au Royaume-Uni, déclare que le véritable objectif de la nouvelle politique consiste à réduire à moins de 50 % la proportion des étudiantes, qui se situe présentement autour de 65%, affaiblissant la campagne du mouvement féministe contre les lois islamiques discriminatoires.
Selon l’UNESCO, l’Iran a la proportion de femmes la plus élevée au monde dans les programmes universitaires de premier cycle. Les étudiantes dominent dans des disciplines traditionnellement dominées par les hommes, comme la physique appliquée et certaines disciplines d’ingénierie.
Les étudiantes iraniennes ont été exclues de plus de 70 programmes universitaires, suivant une décision discriminatoire officielle qui aurait pour but, selon les critiques, d’anéantir la lutte des femmes pour l’égalité.
La lauréate du Prix Nobel Shirin Ebadi, l’avocate des droits humains la plus connue d’Iran, a demandé à l’ONU d’enquêter sur la décision de 36 universités d’exclure les femmes de 77 programmes au cours de la prochaine année académique.
Cette décision intervient après plusieurs années où les étudiantes iraniennes surclassent les étudiants, une tendance qui heurte la vision traditionnelle d’une société dominée par les hommes entretenue par les chefs religieux du pays. Lors des examens d’admission universitaires cette année, il y avait trois femmes pour deux hommes. Les hauts dignitaires religieux du régime théocratique d’Iran sont inquiets des effets sociaux de la hausse du niveau d’éducation des filles, tels que la baisse du taux de natalité et de nuptialité.
En vertu de la nouvelle politique, les étudiantes de premier cycle seront exclues d’un large éventail de programmes dans certaines des principales universités du pays, y compris la littérature anglaise, la traduction en anglais, la gestion d’hôtels, l’archéologie, la physique nucléaire, l’informatique, le génie électrique, le génie industriel et le management.
L’Université de l’industrie du pétrole, qui a plusieurs campus à travers le pays, a annoncé qu’elle n’acceptera plus aucune étudiante, invoquant un manque de demande des employeurs. L’Université d’Ispahan a invoqué des raisons similaires pour exclure les femmes de son programme de génie minier : 98% des diplômées ne se trouvent pas d’emploi.
Dans une lettre à Ban Ki Moon, Secrétaire général de l’ONU, et à Mme Navi Pillay, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Ebadi, une avocate des droits humains exilée au Royaume-Uni, déclare que le véritable objectif de la nouvelle politique consiste à réduire à moins de 50 % la proportion des étudiantes, qui se situe présentement autour de 65%, affaiblissant la campagne du mouvement féministe contre les lois islamiques discriminatoires.
Selon l’UNESCO, l’Iran a la proportion de femmes la plus élevée au monde dans les programmes universitaires de premier cycle. Les étudiantes dominent dans des disciplines traditionnellement dominées par les hommes, comme la physique appliquée et certaines disciplines d’ingénierie.