Wa alicum salam
Quel est le nombre de prière quotidienne que le musulman doit accomplire obligatoirement ?
Thème = Les prières «Al-Ichaa» et «Al-Fajr» et leur supplément de Quran «Nafila».
Accomplis la prière pour (accompagner) le massage «Doulouk» du soleil jusqu'au crépuscule de la nuit «Al-Ichaa» et (pour) le Quran de l'aube «Al-Fajr» (massage dans le sens inverse de celui précisé pour «Al-Ichaa»), le Quran de l'aube est témoigné. (17:78)
Et pendant la nuit, médite avec (le Quran), un supplément «Nafila», espérant que ton Seigneur t'élève à un rang honorable. (17:79)
Et dis, «Mon Seigneur fais-moi entrer, comme entre toute vérité et fais-moi sortir, comme sort toute vérité, et fais que j’aie de Ta part un savoir convainquant.» (17:80)
Et dis, «La vérité est apparue, et le mensonge s’est éclipsé, car le mensonge finit par s’éclipser.» (17:81)
*17:78-81 Rappelons que l’utilisation du dictionnaire est exclue pour expliquer le Quran, voir 25:33, 6:38, 69:1-3, 74:26-27... etc. Il fallait analyser les autres versets spécifiant les moments exacts des deux prières, voir 11:114, 50:39-40, 76:25-26, 52:49 et 20:130, pour s’apercevoir que le mot en arabe «Doulouk» décrit le moment exact du coucher du soleil, où ce dernier parait masser la Terre. Par conséquent, cela n'a rien à voir avec le fait que le soleil commence à peine à descendre depuis le zénith comme cela a été mis dans beaucoup de traductions, car à ce niveau là du ciel, aucun coucher ressemblant à un massage du soleil de quoi que ce soit n'est possible. En plus cela ne donnerait pas la durée exacte de la prière concernée, sachant que la prière est basée sur le temps voir 4:103, et non sur des nombres d’inclinaisons.
En outre, le verset 13:15 constitue un témoignage physique des moments des prières, «Al-Fajr» et «Al-Ichaa» car pendant le lever et le coucher du soleil, les ombres de ceux qui font leurs prières, se prosternent en s’allongeant jusqu’à l'horizon.
D’ailleurs ce moment précis de début du coucher du Soleil est confirmé en 38-32-33, où Soulaïmane s’est rendu compte, qu’il venait de rater les quelques minutes que le Soleil met pour se voiler et a dû laisser tomber les chevaux qui lui étaient proposés, pour observer la prière«Al-Ichaa» pendant la bonne demi heure qui lui restait.
Comme preuve supplémentaire que les prières «Al-Fajr» et «Al-Ichaa» sont à faire à ces moments très précis, c’est que ALLAH nous commande de les faire, même en marchant ou en conduisant, voir 2:239.Et il serait illogique d’avoir à faire des inclinaisons étant donné que la prière consiste à étudier le Quran, support en main, voir 3:113, en étant agenouillé, voir 48:29, qui fait office d’une véfitable vidéo du dernier prophète faisant la prière avec des gens, sachant que le comment faire avait été perdu par les générations précédentes, voir 19:59. Pour ce qui est de la durée exacte ainsi prescrite, tout un chacun peut chronométrer le temps exact qui s’écoule à partir du moment où le Soleil s’apprête à s’asseoir sur l’horizon (début du massage) et le moment de la presque disparition de sa lumière (crépuscule de la nuit, «Ghasaqui Al-Laïl». Cette durée est d’une quarantaine de minutes environ pour chacune des prières «Al-Ichaa» et «Al-Fajr» Enfin, il faut très important de savoir qu’en 19:62 nous avons la preuve que pendant les moments des prières «Al-Fajr» et «Al-Ichaa» consistant pour chacune, en la lecture du Quran durant quarante minutes, notre véritable personne reçoit sa provision de lumière divine en même temps que la connaissance des commandements divins, sans l'application desquelles, il est impossible de retourner au Paradis, voir 80:17-23.Quant à la «Nafila» qui désigne l'étude supplémentaire du Quran, elle confirme ainsi que la prière du soir «Al-Ichaa» et celle de l’aube «Al-Fajr» dont il est question dans la phrase précédente, sont bien composées aussi de la lecture du Quran. Quant aux versets 17:80-81, ceux-ci nous précisent implicitement que les implorations sont à faire en fin de prière et ce, en nous en commandant explicitement deux.
Enfin pour ce qui est la prière intermédiaire dite «Al-Salawt Al-Wosta», celle-ci correspond à notre obligation implicite de ne faire aucune action dans la vie de tout instant, sans se rappeler du commandement divin régissant la dite action, car Dieu excècre que nous disions ce que nous ne faisons pas, voir ce principe en 61:3 et l’exemple pratique décrit en 5:106 où le mot «Al-Sataawt» vise la récitation des versets engageant les témoins, dans le cadre de la prière intermédiaire «Al-Salaawt Al-Wosta», car il est hors de question que le mourant soit obligé d'attendre que les témoins aient accompli la prière qui a lieu seulement aux deux extrémités du jour, voir 11:114.
Il est par conséquent évident que pour ne pas risquer d'oublier d'appliquer les commandements divins pendant toute action de la vie, il est impératif de rester constamment "connecté" à Dieu, voir 70:23.
Qui sont en permanence, en contact avec Dieu, (70:23)
*70:23 Nous avons ici la preuve qu’il est nécessaire d’être en contact permanent avec Dieu, afin que le moment venu on n’oublie pas de penser à se rappeler du commandement divin nécessaire pour toute action à entreprendre à l’improviste et ce, dans le cadre naturel de ce que Dieu appelle, les prières intermédiaires "Al-Salaawt Al-Wosta", voir en 5:106 le cas de celui qui est sur le point de mourir, et pour qui les deux témoins pour son testament, ne doivent être retenus qu’après avoir récité le commandement divin relatif au testament du mourant. En effet, le satan étant aux aguets, c’est automatiquement lui qui prendrait le relai par défaut de notre connexion, voir 7:200.