Amine
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Larrivée de lassociation féministe à Rabat et surtout son nom déclenchent une polémique
Cest une première au Maghreb et dans le monde arabo-musulman : lassociation féministe Ni ***** ni soumises (NPNS)va ouvrir une antenne à Rabat, au Maroc. La nouvelle devait être annoncée jeudi 19 février, par deux jeunes polytechniciennes marocaines à loccasion du rallye automobile 4L Trophy, auquel elles participent, et qui se déroule cette année dans le royaume. Pour linstant, linitiative de NPNS ne soulève pas denthousiasme. Elle est vue avec circonspection, parfois même hostilité, dans un pays où 62 % des femmes sont analphabètes. Traduite mot à mot en arabe classique par « La Baghiya La Khaniaâ», lappellation Ni ***** ni Soumises est considérée comme provocante et vulgaire. « Si la raison raison dêtre et les objectifs de NPNS au Maroc sont fondés, le nom, lui, doit être changé. Il est trop choquant », estime Bouthayna Iraqui Houssaini, députée et présidente de lAssociation des femmes chefs dentreprise du Maroc. " On exporte de France des choses qui sont admises dans leur contexte mais qui, ici, deviennent abjectes" ,dénonce de son côté Lahcen Daoudi, vice-secrétaire général du Parti de la justice et du développement(PJD),parti islamiste modéré. Pour cet universitaire,économiste de formation, « cette terminologie est violente », et il aurait fallu « ladapter au contexte marocain »
Le monde
Cest une première au Maghreb et dans le monde arabo-musulman : lassociation féministe Ni ***** ni soumises (NPNS)va ouvrir une antenne à Rabat, au Maroc. La nouvelle devait être annoncée jeudi 19 février, par deux jeunes polytechniciennes marocaines à loccasion du rallye automobile 4L Trophy, auquel elles participent, et qui se déroule cette année dans le royaume. Pour linstant, linitiative de NPNS ne soulève pas denthousiasme. Elle est vue avec circonspection, parfois même hostilité, dans un pays où 62 % des femmes sont analphabètes. Traduite mot à mot en arabe classique par « La Baghiya La Khaniaâ», lappellation Ni ***** ni Soumises est considérée comme provocante et vulgaire. « Si la raison raison dêtre et les objectifs de NPNS au Maroc sont fondés, le nom, lui, doit être changé. Il est trop choquant », estime Bouthayna Iraqui Houssaini, députée et présidente de lAssociation des femmes chefs dentreprise du Maroc. " On exporte de France des choses qui sont admises dans leur contexte mais qui, ici, deviennent abjectes" ,dénonce de son côté Lahcen Daoudi, vice-secrétaire général du Parti de la justice et du développement(PJD),parti islamiste modéré. Pour cet universitaire,économiste de formation, « cette terminologie est violente », et il aurait fallu « ladapter au contexte marocain »
Le monde