Le pétrole dégringole sur les marchés internationaux.
Ses prix bas ont des effets catastrophiques sur les pays mono-rente, les malades du syndrome hollandais, comme l’Algérie ou l’Irak.
Mais qu’en est-il des pays non pétroliers comme le Maroc, l'Égypte ou la Jordanie ?
Des experts internationaux avancent que c’est aussi une mauvaise nouvelle pour ces pays.
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Le pétrole plonge à cause de plusieurs facteurs, dont le marasme économique mondial qui entraine une baisse des consommations ainsi que l’arrivée en force du pétrole non conventionnel américain.
Selon les prévisions des banques américaines Goldman Sachs et Barclays et des analystes du groupe de conseil écossais en affaires énergétiques, Wood Mackenzie, le pétrole baisserait encore l’année prochaine.
La faiblesse de l'économie mondiale pourrait maintenir les prix de référence du pétrole autour de 80 dollars le baril.
Cette baisse sera synonyme de crises budgétaires dans nombreux pays dépendant des rentes pétrolières dans le monde, indique les institutions susnommées.
(....)
La mauvaise nouvelle pour le Maroc
Selon une analyse du magazine washingtonien Foreign Policy, les riches pétromonarchies du Golfe, seront, sous l’effet d’un prix du baril bas, contraints à réduire leurs dépenses afin de rééquilibrer leurs budgets.
A cet effet, les 6 pays qui forment le CCG, seront dans l’obligation de restreindre voir d’annuler leurs aides financières promises et puis engagées aux profits du Maroc mais aussi la Jordanie et l’Egypte.
Christopher Davidson, spécialiste de la politique du Moyen-Orient à l'Université de Durham, à Stockton-on-Tees en Angleterre, cité par Foreing Policy, a déclaré à ce propos :
‘‘La plupart de mes conversations dans la région semblent indiquer que l’Arabie Saoudite et puis les Emirats et le Koweït s’orienteraient à réduire sensiblement leurs dépenses budgétaires en commençant par la suppression ou annulation des aides promises au Maroc et à la Jordanie’’. ‘‘Les projets d'infrastructure et les projets de création d'emplois dans ces pays, qui devaient être financés par des fonds du Golfe seraient annulés’’ a ajouté l’universitaire britannique.
A rappeler qu’au lendemain de l’éclatement des chaos du printemps arabe dans plusieurs pays de la région, les pays du CCG, notamment l’Arabie, le Koweït, le Qatar et les Emirats avaient promis d’accorder au Maroc une aide financière de 5 milliards de dollars.
Suite et source
http://www.lemag.ma/Experts-La-bais...ouvelle-pour-l-Egypte-et-le-Maroc_a86803.html
Ses prix bas ont des effets catastrophiques sur les pays mono-rente, les malades du syndrome hollandais, comme l’Algérie ou l’Irak.
Mais qu’en est-il des pays non pétroliers comme le Maroc, l'Égypte ou la Jordanie ?
Des experts internationaux avancent que c’est aussi une mauvaise nouvelle pour ces pays.
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Le pétrole plonge à cause de plusieurs facteurs, dont le marasme économique mondial qui entraine une baisse des consommations ainsi que l’arrivée en force du pétrole non conventionnel américain.
Selon les prévisions des banques américaines Goldman Sachs et Barclays et des analystes du groupe de conseil écossais en affaires énergétiques, Wood Mackenzie, le pétrole baisserait encore l’année prochaine.
La faiblesse de l'économie mondiale pourrait maintenir les prix de référence du pétrole autour de 80 dollars le baril.
Cette baisse sera synonyme de crises budgétaires dans nombreux pays dépendant des rentes pétrolières dans le monde, indique les institutions susnommées.
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La mauvaise nouvelle pour le Maroc
Selon une analyse du magazine washingtonien Foreign Policy, les riches pétromonarchies du Golfe, seront, sous l’effet d’un prix du baril bas, contraints à réduire leurs dépenses afin de rééquilibrer leurs budgets.
A cet effet, les 6 pays qui forment le CCG, seront dans l’obligation de restreindre voir d’annuler leurs aides financières promises et puis engagées aux profits du Maroc mais aussi la Jordanie et l’Egypte.
Christopher Davidson, spécialiste de la politique du Moyen-Orient à l'Université de Durham, à Stockton-on-Tees en Angleterre, cité par Foreing Policy, a déclaré à ce propos :
‘‘La plupart de mes conversations dans la région semblent indiquer que l’Arabie Saoudite et puis les Emirats et le Koweït s’orienteraient à réduire sensiblement leurs dépenses budgétaires en commençant par la suppression ou annulation des aides promises au Maroc et à la Jordanie’’. ‘‘Les projets d'infrastructure et les projets de création d'emplois dans ces pays, qui devaient être financés par des fonds du Golfe seraient annulés’’ a ajouté l’universitaire britannique.
A rappeler qu’au lendemain de l’éclatement des chaos du printemps arabe dans plusieurs pays de la région, les pays du CCG, notamment l’Arabie, le Koweït, le Qatar et les Emirats avaient promis d’accorder au Maroc une aide financière de 5 milliards de dollars.
Suite et source
http://www.lemag.ma/Experts-La-bais...ouvelle-pour-l-Egypte-et-le-Maroc_a86803.html