Peine qui est purgée en Belgique comment a t il pu revenir en Belgique...si il a été condamné et torturé au Maroc
Il a bien purgé sa peine en Belgique,le Maroc voulait son extradition la cour a jugé qu'il serait pas extradé car il y aurait été torturé
La cour d'appel de Bruxelles avait condamné Abdallah O. à six ans de prison, le 19 janvier 2007. L'homme était soupçonné d'appartenir à la cellule locale de Maaseik du Groupe islamique combattant marocain (GICM), un groupe terroriste à l'origine de l'attentat commis en mai 2003 contre une synagogue de Casablanca, et de l'attentat du 11 mars 2004 à Madrid.
Mais après avoir purgé sa peine complète, sa condamnation a été annulée, suite à un premier arrêt de la Cour européenne des Droits de l'homme (CEDH), fin 2012. La CEDH a jugé que le dossier d'accusation se basait sur des aveux obtenus au Maroc, un pays plusieurs fois condamné pour son recours systématique à la torture au cours des interrogatoires policiers.
Malgré l'annulation de sa condamnation, Abdallah O. était resté en prison en Belgique, car le Maroc avait demandé l'extradition de son ressortissant, requête à laquelle la Belgique avait accédé.
Mais Abdallah O. et ses avocats s'y opposaient fermement, arguant que le condamné y serait probablement torturé.
L'affaire avait à nouveau été portée devant la Cour européenne des droits de l'homme, qui a finalement donné raison à Abdallah O.
La Cour reconnaît la convention d'extradition en vigueur entre le Maroc et la Belgique, mais elle affirme qu'il existe bel et bien un risque que le condamné soit maltraité au Maroc.
L'homme était soupçonné d'appartenir à la cellule locale de Maaseik du Groupe islamique combattant marocain (GICM), un groupe terroriste à l'origine de l'attentat commis en mai 2003 contre une synagogue de Casablanca, et de l'attentat du 11 mars 2004 à Madrid.
Mais après avoir purgé sa peine complète, sa condamnation a été annulée, suite à un premier arrêt de la Cour européenne des Droits de l'homme (CEDH), fin 2012. La CEDH a jugé que le dossier d'accusation se basait sur des aveux obtenus au Maroc, un pays plusieurs fois condamné pour son recours systématique à la torture au cours des interrogatoires policiers.