La bonté c'est contagieux.

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Mims

Date limite de consommation : 26/01/2033
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Regarder une personne en aider une autre ne laisse jamais indifférent. Cela fait du bien, donne le sourire, fait chaud au cœur. Selon plusieurs études, cela donnerait même envie de se comporter de façon plus altruiste à son tour.

Certains chercheurs ont voulu comprendre cette sensation chaleureuse et cette envie de reproduire l'acte de bonté. Leur étude est parue récemment dans la revue Biological Psychiatry.

Pour ce faire, ils ont mesuré l'activité du cerveau et le rythme cardiaque de 104 étudiants à l'université pendant que ceux-ci regardaient des vidéos. Deux catégories de films leur étaient proposées: des vidéos d'actes de bonté d'une part (par exemple, une personne qui en aide une autre parce qu'elle est blessée ou souffre), des situations humoristiques de l'autre.

L'empathie activée dans le cerveau

Devant les vidéos d'actes de gentillesse, les chercheurs ont pu noter un pic d'activité dans les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Cette combinaison est très peu courante car l'un des systèmes est lié à une réaction instinctive de vouloir fuir, quand l'autre a à voir avec une réaction auto-apaisante, calmante.

Pour s'assurer que ces deux régions du cerveau n'étaient activées que devant une situation bien particulière, les chercheurs ont montré des vidéos humoristiques aux participants. Les deux systèmes n'ont pas présenté de pic d'activité.

Pourquoi l'activation de ces deux systèmes nerveux est-elle surprenante? Devant un tel acte de compassion on est à la fois témoin d'une souffrance et d'un acte de bienveillance. Ce qui entraîne d'une part une réponse de stress et active le système nerveux sympathique et d'autre part une sensation de soulagement car le système parasympathique s'active.

En quoi cela peut-il expliquer que la bonté est contagieuse? Les chercheurs ont constaté que dans ces cas bien précis où les deux systèmes nerveux sont activés, une autre région du cerveau se met elle aussi en marche: le cortex préfrontal, zone de l'empathie et de la capacité à prévoir les pensées et le comportement des autres.

En d'autres termes, lorsqu'on observe quelqu'un en souffrance se faire aider par une personne, notre cerveau est activé de telle manière qu'on pourrait avoir envie, besoin, de reproduire une bonne action. Reste à savoir quel est exactement le rôle du cortex préfrontal et pour cela il faudra de plus amples recherches.
 
La seule certitude, selon moi, c'est que la c.onnerie est bien contagieuse et nul besoin de mesures scientifiques.

Quand à constater un activité des 2 systèmes cités ci dessus et en déduire que ces personnes seraient plus altruiste dans leur comportement dans le futur : ils ont été bien rapide en conclusion ( il aurait fallu sans doute suivre les 104 étudiants et constater leur faits et actes )
 
La seule certitude, selon moi, c'est que la c.onnerie est bien contagieuse et nul besoin de mesures scientifiques.

Quand à constater un activité des 2 systèmes cités ci dessus et en déduire que ces personnes seraient plus altruiste dans leur comportement dans le futur : ils ont été bien rapide en conclusion ( il aurait fallu sans doute suivre les 104 étudiants et constater leur faits et actes )

Si ils arrivent a découvrir la zone de la bonté dans le cortex; dans le futur on pourrait avoir un orange mécanique inversé et transformer des méchants en bisounours :D
 
les chercheurs n'ont vraiment vraiment rien à faire???

je sais pas moi, si j'avais leurs cerveau je l'emploierais à des fins bien plus utiles et plus concrètes, j'espère qu'ils s'autofinancent pour ce genre de travaux.
 
les chercheurs n'ont vraiment vraiment rien à faire???

je sais pas moi, si j'avais leurs cerveau je l'emploierais à des fins bien plus utiles et plus concrètes, j'espère qu'ils s'autofinancent pour ce genre de travaux.

Bonjour janoum! :timide:

Je sais pas pourquoi tu dis ça. Je trouve cette étude intéressante. Dans les 20 dernières années, il y a eu des tas d'études sur la biologie de la moralité. Un des problèmes philosophiques que ça soulève est : peut-on se passer de Dieu pour faire le bien? :)
 
Bonjour janoum! :timide:

Je sais pas pourquoi tu dis ça. Je trouve cette étude intéressante. Dans les 20 dernières années, il y a eu des tas d'études sur la biologie de la moralité. Un des problèmes philosophiques que ça soulève est : peut-on se passer de Dieu pour faire le bien? :)

bonjour

ok, et leurs cerveau de scientifique ne serait pas plus utile à disons........trouver des remèdes??
 
Regarder une personne en aider une autre ne laisse jamais indifférent. Cela fait du bien, donne le sourire, fait chaud au cœur. Selon plusieurs études, cela donnerait même envie de se comporter de façon plus altruiste à son tour.

Certains chercheurs ont voulu comprendre cette sensation chaleureuse et cette envie de reproduire l'acte de bonté. Leur étude est parue récemment dans la revue Biological Psychiatry.

Pour ce faire, ils ont mesuré l'activité du cerveau et le rythme cardiaque de 104 étudiants à l'université pendant que ceux-ci regardaient des vidéos. Deux catégories de films leur étaient proposées: des vidéos d'actes de bonté d'une part (par exemple, une personne qui en aide une autre parce qu'elle est blessée ou souffre), des situations humoristiques de l'autre.

L'empathie activée dans le cerveau

Devant les vidéos d'actes de gentillesse, les chercheurs ont pu noter un pic d'activité dans les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Cette combinaison est très peu courante car l'un des systèmes est lié à une réaction instinctive de vouloir fuir, quand l'autre a à voir avec une réaction auto-apaisante, calmante.

Pour s'assurer que ces deux régions du cerveau n'étaient activées que devant une situation bien particulière, les chercheurs ont montré des vidéos humoristiques aux participants. Les deux systèmes n'ont pas présenté de pic d'activité.

Pourquoi l'activation de ces deux systèmes nerveux est-elle surprenante? Devant un tel acte de compassion on est à la fois témoin d'une souffrance et d'un acte de bienveillance. Ce qui entraîne d'une part une réponse de stress et active le système nerveux sympathique et d'autre part une sensation de soulagement car le système parasympathique s'active.

En quoi cela peut-il expliquer que la bonté est contagieuse? Les chercheurs ont constaté que dans ces cas bien précis où les deux systèmes nerveux sont activés, une autre région du cerveau se met elle aussi en marche: le cortex préfrontal, zone de l'empathie et de la capacité à prévoir les pensées et le comportement des autres.

En d'autres termes, lorsqu'on observe quelqu'un en souffrance se faire aider par une personne, notre cerveau est activé de telle manière qu'on pourrait avoir envie, besoin, de reproduire une bonne action. Reste à savoir quel est exactement le rôle du cortex préfrontal et pour cela il faudra de plus amples recherches.
Salam Mims,
voir pensée de groupe:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pensée_de_groupe

Bonjour janoum! :timide:
Je sais pas pourquoi tu dis ça. Je trouve cette étude intéressante. Dans les 20 dernières années, il y a eu des tas d'études sur la biologie de la moralité. Un des problèmes philosophiques que ça soulève est : peut-on se passer de Dieu pour faire le bien? :)
Salam petit scarabée,
La bonté contagieuse.....des conneries.
 
bonjour

ok, et leurs cerveau de scientifique ne serait pas plus utile à disons........trouver des remèdes??

Bah écoute, ils sont peut-être sur la voie de trouver un remède à la sociopathie avec ce genre de recherches ou d'aider des criminels à se réhabiliter.

On ne connaît pas toujours les retombées de la recherche fondamentale.

Ensuite, je vois pas le mal qu'il y a à chercher à accroître notre connaissance de nous-mêmes et du monde. Cela nous rend plus lucides et nous permet d'avoir des croyances et de prendre des décisions plus intelligentes!
 
Bah écoute, ils sont peut-être sur la voie de trouver un remède à la sociopathie avec ce genre de recherches ou d'aider des criminels à se réhabiliter.

On ne connaît pas toujours les retombées de la recherche fondamentale.

Ensuite, je vois pas le mal qu'il y a à chercher à accroître notre connaissance de nous-mêmes et du monde. Cela nous rend plus lucides et nous permet d'avoir des croyances et de prendre des décisions plus intelligentes!

tu as vu l'âge de notre espèce? tu voie une évolution quelconque?? :intello:

je suis pour accroitre notre connaissance du monde, des hommes etc mais certaines études sont vraiment tirées par les cheveux.
 
tu as vu l'âge de notre espèce? tu voie une évolution quelconque?? :intello:

je suis pour accroitre notre connaissance du monde, des hommes etc mais certaines études sont vraiment tirées par les cheveux.

Je ne trouve pas ça tiré par les cheveux, compte tenu des questions scientifiques actuellement débattues et de l'état présent des connaissances.

Le thème des bases biologiques de la moralité intéresse les chercheurs depuis quelque temps. Cela s'inscrit dans le mouvement plus vaste du réductionnisme matérialiste en psychologie... Pour le moment, ce mouvement a le vent dans les voiles. La psychanalyse bat en retraite.
 
Pour le moment, ce mouvement a le vent dans les voiles

le cancer et ses mutation, les différentes maladies orphelines, le diabète, le lock-in syndrome, le coma, l'infertilité, les allergies, les virus, la schizophrénie, Alzheimer, .......autant de sujets bien plus préoccupants et dont l'étude approfondie apporterait des bienfaits bien quantifiable...
 
le cancer et ses mutation, les différentes maladies orphelines, le diabète, le lock-in syndrome, le coma, l'infertilité, les allergies, les virus, la schizophrénie, Alzheimer, .......autant de sujets bien plus préoccupants et dont l'étude approfondie apporterait des bienfaits bien quantifiable...

Je suis d'accord, mais la science progresse sur plusieurs fronts en même temps au lieu de mettre tous ses agents sur un seul problème à la fois. Ça a toujours été comme ça. Les scientifiques n'ont pas tous le même genre d'aptitudes ou d'intérêts... quelqu'un qui serait très utile en physique des particules serait peut-être un bien piètre psychologue, ou un sociologue génial pourrait être incompétent en microbiologiste.
 
Je suis d'accord, mais la science progresse sur plusieurs fronts en même temps au lieu de mettre tous ses agents sur un seul problème à la fois. Ça a toujours été comme ça. Les scientifiques n'ont pas tous le même genre d'aptitudes ou d'intérêts... quelqu'un qui serait très utile en physique des particules serait peut-être un bien piètre psychologue, ou un sociologue génial pourrait être incompétent en microbiologiste.

certes, je ne demande pas à tout les dits scientifiques de se pencher sur un traitement contre le SIDA on est d'accord.:)
 
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