La conférence de La France insoumise sur la Palestine maintenue à Lille, mais dans un autre lieu

Le "président de l'université" s'est couché la HONTE . Ou est le libre arbitre ?
Le pays est occupé avec des collabos . Ou est le général De Gaule ?

le guedj a ouvert Gueu......... de sionard .
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"Non à la censure". La France insoumise "maintient" sa conférence. Prévue à l'université de Lille ce jeudi 18 avril en présence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, septième sur la liste des Insoumis aux Européennes, la direction de l'établissement a annoncé ce mercredi l'annulation de l'événement, estimant que "les conditions ne sont plus réunies pour garantir la sérénité des débats".

L'université de Lille a déploré "la pression exercée sur l'autonomie pédagogique et scientifique".

En réaction, La France insoumise a annoncé que la conférence serait tout de même organisée à Lille, à la même date, "dans un autre lieu" communiqué aux inscrits.


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Tensions​

Dans un communiqué, le parti politique a dénoncé "l'instrumentalisation de cette conférence par des partisans du soutien inconditionnel au gouvernement Netanyahu" et a dit regretter "la décision de la présidence de l’université qui se montre incapable de résister aux pressions qui s’attaquent à la liberté d’expression, mettent à mal les libertés universitaires et académiques et visent à faire taire les voix de la paix au Proche-Orient".

"Nous ne nous tairons pas", assure La France insoumise.

De son côté, l'université de Lille a justifié sa décision par "l'escalade militaire, intervenue les 13 et 14 avril au Moyen-Orient, a provoqué une montée préoccupante des tensions internationales au cours des derniers jours". "Ces tensions se répercutent à l'échelle nationale et locale, tout comme à l'université", écrit la direction.

"Conférence aux relents antisionistes"​

La France insoumise a fait de la dénonciation des opérations israéliennes à Gaza, dont Rima Hassan est l'une des portes-parole, l'un des principaux axes de sa campagne pour les élections européennes du 9 juin.

"Il aura suffi que le PS Jérôme Guedj dénonce le logo de l'association étudiante et qu'une députée macroniste (Violette Spillebout, NDLR) appelle à créer des désordres pour anéantir la liberté universitaire", a cinglé sur X Jean-Luc Mélenchon.
 
Depuis le début de la semaine, plusieurs élus, dont le président (LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réclamaient l'interdiction de l'événement. "Ce meeting politique, déguisé en conférence aux relents antisionistes, n'avait pas sa place dans une université française", a-t-il réagi suite à l'annulation.

Le patron de LR Éric Ciotti a, lui, dénoncé une "provocation" qui "attise un conflit et l'importe sur le territoire national" et salué une annulation devenue "indispensable" à ses yeux.

Était notamment en cause le logo de l'association étudiante "Libre Palestine", à l'initiative de la conférence, qui montre un territoire englobant Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Une manière de "nier l'existence de l'État d'Israël" pour certains, dont la tête de liste des socialistes aux élections européennes, Raphaël Glucksmann.

"Association enregistrée en préfecture"​

Dans un communiqué transmis à l'AFP par LFI, l'association Libre Palestine, créée en novembre 2023 dans la foulée des attaques du 7 octobre, assure que son logo "ne nie en aucun cas l'existence d'Is vraël".

"Nous avons simplement mobilisé une carte qui représente une région du monde traversée par un processus de colonisation indéniable et dont la définition des frontières est un enjeu de luttes non stabilisées", précise l'association, ajoutant n'avoir "jamais promu la haine ou proféré des propos antisémites".

"Cette conférence était pourtant portée par une association enregistrée en préfecture et agréée par l'Université et organisée dans le strict respect des règles établies par les universités françaises", précisent les insoumis dans leur communiqué.

Mercredi dernier, une conférence de Jean-Luc Mélenchon à l'université de Rennes avait été annulée pour des raisons de sécurité, après un mail de menace. Une autre avait été annulée à Bordeaux en octobre.

BFMTV.
 
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