Rien ne changera en Corée du Nord avec l'arrivée de Kim Jong-un au pouvoir. C'est en substance le message que Pyongyang a adressé ce vendredi 30 décembre à l'Occident et à son voisin du Sud.
Après treize jours de deuil national, une cérémonie d'adieu au leader Kim Jong-il, dont les images ont fait le tour du monde, et l'intronisation de son fils Kim Jong-un, désigné « Grand héritier », Pyongyang reprend ses vieilles habitudes.
Le message est clair, et les mots bien choisis : « Nous déclarons solennellement aux marionnettes sud-coréennes et aux politiciens ridicules du monde entier qu'ils ne doivent pas s'attendre à un changement politique de Pyongyang ».
La Commission de défense nationale, la structure la plus puissante du pays, écarte aussi toute possibilité de dialogue avec l'actuel président sud-coréen, Lee Myung-bak, décrit comme un traître, avec lequel le Nord se refusera « toujours à nouer des liens ».
Pyongyang reproche à Séoul d'avoir interdit des visites de condoléances à l'occasion de la mort de Kim Jong-il. Seules deux délégations avaient pu se rendre de lautre côté de la frontière, menées notamment par la présidente du groupe automobile Hyundai et par la veuve de lancien président sud-coréen, Kim Dae-jung, qui avait mis en uvre une politique de rapprochement avec le Nord, à linverse de Lee Myung-bak. En 2000, sétait ainsi tenu le premier sommet intercoréen de lhistoire.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20111230-coree-nord-sud-kim-jong-il-un-myung-bak
Après treize jours de deuil national, une cérémonie d'adieu au leader Kim Jong-il, dont les images ont fait le tour du monde, et l'intronisation de son fils Kim Jong-un, désigné « Grand héritier », Pyongyang reprend ses vieilles habitudes.
Le message est clair, et les mots bien choisis : « Nous déclarons solennellement aux marionnettes sud-coréennes et aux politiciens ridicules du monde entier qu'ils ne doivent pas s'attendre à un changement politique de Pyongyang ».
La Commission de défense nationale, la structure la plus puissante du pays, écarte aussi toute possibilité de dialogue avec l'actuel président sud-coréen, Lee Myung-bak, décrit comme un traître, avec lequel le Nord se refusera « toujours à nouer des liens ».
Pyongyang reproche à Séoul d'avoir interdit des visites de condoléances à l'occasion de la mort de Kim Jong-il. Seules deux délégations avaient pu se rendre de lautre côté de la frontière, menées notamment par la présidente du groupe automobile Hyundai et par la veuve de lancien président sud-coréen, Kim Dae-jung, qui avait mis en uvre une politique de rapprochement avec le Nord, à linverse de Lee Myung-bak. En 2000, sétait ainsi tenu le premier sommet intercoréen de lhistoire.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20111230-coree-nord-sud-kim-jong-il-un-myung-bak