Moussayer
Dr Moussayer khadija : maladies auto-immunes
La cortisone synthétique est utilisée dans de nombreuses pathologies en raison de son action anti-inflammatoire . Elle a de nombreux effets secondaires nocifs qui demandent de la prudence dans son emploi.
Un médicament performant
La cortisone combat l’inflammation et a une action immunosuppressive (= supprime les réactions immunitaires exagérées de l’organisme). Son action empêche l’organisme de produire les substances qui causent les symptômes de l’inflammation (augmentation de la température, douleurs, rougeur, gonflement…).
Les corticoïdes sont bien tolérés lors d’une prescription courte.
Ils ne sont prescrits sur une longue durée que dans de rares cas ou encore quand l’inflammation est chronique et généralisée, en particulier dans les maladies auto-immunes.
Les effets nocifs
Un médicament n’est jamais anodin et doit être donné en fonction d’une balance bénéfice / effets nocifs nettement en faveur du premier terme. Quand les corticoïdes sont suivis pendant de nombreux mois, voire de nombreuses années, leurs effets délétères sont graves parfois :
- La cortisone déplace la graisse de l’extrémité inférieure du corps à la partie supérieure : le visage devient bouffi.
- Au niveau des reins, la cortisone provoque une surcharge hydrosodée (en eau et sodium) et donc un risque d’hypertension artérielle.
- Au niveau gastrique, des lésions ulcéreuses gastriques surviennent chez des personnes à risque.
- Au niveau osseux, les corticoïdes accélèrent la perte osseuse et diminuent les capacités de formation osseuse. L’ostéoporose est la plus fréquente des complications des traitements. Pour limiter ce phénomène, du calcium et de la vitamine D3 sont généralement prescrits.
- Au niveau des yeux, la cortisone est susceptible d’entrainer une cataracte.
- La cortisone peut induire un diabète ou au minimum une intolérance au glucose.
L’arrêt des corticoïdes doit être progressif. La prise de corticoïdes de synthèse utilisés lors des traitements bloque en effet la sécrétion des corticoïdes naturels produits par les glandes surrénales. Il faut donc s’assurer que ces glandes ont bien pris le relais avant l’arrêt des corticoïdes de synthèse.
Au total, si la cortisone peut s’imposer lors des poussées aiguës d’une maladie, elle doit autant que possible être diminuée ou arrêtée en dehors des périodes de crise.
Dr Moussayer Khadija
Spécialiste en médecine interne et en gériatrie
Un médicament performant
La cortisone combat l’inflammation et a une action immunosuppressive (= supprime les réactions immunitaires exagérées de l’organisme). Son action empêche l’organisme de produire les substances qui causent les symptômes de l’inflammation (augmentation de la température, douleurs, rougeur, gonflement…).
Les corticoïdes sont bien tolérés lors d’une prescription courte.
Ils ne sont prescrits sur une longue durée que dans de rares cas ou encore quand l’inflammation est chronique et généralisée, en particulier dans les maladies auto-immunes.
Les effets nocifs
Un médicament n’est jamais anodin et doit être donné en fonction d’une balance bénéfice / effets nocifs nettement en faveur du premier terme. Quand les corticoïdes sont suivis pendant de nombreux mois, voire de nombreuses années, leurs effets délétères sont graves parfois :
- La cortisone déplace la graisse de l’extrémité inférieure du corps à la partie supérieure : le visage devient bouffi.
- Au niveau des reins, la cortisone provoque une surcharge hydrosodée (en eau et sodium) et donc un risque d’hypertension artérielle.
- Au niveau gastrique, des lésions ulcéreuses gastriques surviennent chez des personnes à risque.
- Au niveau osseux, les corticoïdes accélèrent la perte osseuse et diminuent les capacités de formation osseuse. L’ostéoporose est la plus fréquente des complications des traitements. Pour limiter ce phénomène, du calcium et de la vitamine D3 sont généralement prescrits.
- Au niveau des yeux, la cortisone est susceptible d’entrainer une cataracte.
- La cortisone peut induire un diabète ou au minimum une intolérance au glucose.
L’arrêt des corticoïdes doit être progressif. La prise de corticoïdes de synthèse utilisés lors des traitements bloque en effet la sécrétion des corticoïdes naturels produits par les glandes surrénales. Il faut donc s’assurer que ces glandes ont bien pris le relais avant l’arrêt des corticoïdes de synthèse.
Au total, si la cortisone peut s’imposer lors des poussées aiguës d’une maladie, elle doit autant que possible être diminuée ou arrêtée en dehors des périodes de crise.
Dr Moussayer Khadija
Spécialiste en médecine interne et en gériatrie