salam
Laccaparement des terres dAfrique, un phénomène en marche qui fait des milliers de victimes
Néocolonialisme. Mainmise. Accaparement. Hold-up. Recolonisation. De nombreux termes ont été utilisés ces dernières années pour décrire un phénomène nouveau. Il sagit de lacquisition ou de la location de grandes superficies partout dans le monde, particulièrement en Afrique.
Ce phénomène, qui existe depuis des décades en Afrique, sest amplifié considérablement pendant la dernière décennie, devenant ainsi une opération courante, mais qui ne cesse dêtre au centre dune vive polémique.
Bien que certains économistes africains voient en ce phénomène une opportunité pour les pays africains de connaître une modernisation agricole, certains dautres parlent dune exploitation à outrance dans une sorte de néocolonialisme.
Une récente étude de lONG «International Land Coalition» en dresse un constat préoccupant. En fait, elle révèle quà léchelle mondiale «la carte des terres achetées par des investisseurs étrangers depuis 2000 montre que le business de la parcelle frappe avant tout lAfrique».
Ladite étude note que «plus dun millier de contrats ont été déjà répertoriés, sur une surface denviron 83 millions dhectares. Soit un tiers de lensemble des terres achetées dans le monde depuis 2000, selon les auteurs de létude».
Cette étude publiée sur le portail du magazine du développement durable «Terra Eco» dégage parmi ses constats que «la Chine et lInde ont détrôné les USA et le Royaume-Uni en achetant plus du double des terres, et affichent clairement leur appétit du marché africain», mettant ainsi en exergue la course aux terres africaine qui sest accélérée ces dernières années.
http://www.libe.ma/La-course-aux-terres-africaines-se-poursuit_a35830.html
Laccaparement des terres dAfrique, un phénomène en marche qui fait des milliers de victimes
Néocolonialisme. Mainmise. Accaparement. Hold-up. Recolonisation. De nombreux termes ont été utilisés ces dernières années pour décrire un phénomène nouveau. Il sagit de lacquisition ou de la location de grandes superficies partout dans le monde, particulièrement en Afrique.
Ce phénomène, qui existe depuis des décades en Afrique, sest amplifié considérablement pendant la dernière décennie, devenant ainsi une opération courante, mais qui ne cesse dêtre au centre dune vive polémique.
Bien que certains économistes africains voient en ce phénomène une opportunité pour les pays africains de connaître une modernisation agricole, certains dautres parlent dune exploitation à outrance dans une sorte de néocolonialisme.
Une récente étude de lONG «International Land Coalition» en dresse un constat préoccupant. En fait, elle révèle quà léchelle mondiale «la carte des terres achetées par des investisseurs étrangers depuis 2000 montre que le business de la parcelle frappe avant tout lAfrique».
Ladite étude note que «plus dun millier de contrats ont été déjà répertoriés, sur une surface denviron 83 millions dhectares. Soit un tiers de lensemble des terres achetées dans le monde depuis 2000, selon les auteurs de létude».
Cette étude publiée sur le portail du magazine du développement durable «Terra Eco» dégage parmi ses constats que «la Chine et lInde ont détrôné les USA et le Royaume-Uni en achetant plus du double des terres, et affichent clairement leur appétit du marché africain», mettant ainsi en exergue la course aux terres africaine qui sest accélérée ces dernières années.
http://www.libe.ma/La-course-aux-terres-africaines-se-poursuit_a35830.html