Lintervention militaire de lOTAN en Libye a été opérée dans le cadre dun plan mondial concocté par Wall Street dans le dessein de détruire les « Etats-Nations » qui sopposent à la globalisation économique. La suite de lépisode libyen se déroule au Nord du Mali, a estimé Richard Labeviere, journaliste français spécialistes des questions de terrorisme, lors dune conférence quil a animée ce dimanche à Alger.
La rébellion touareg au Nord du Mali est luvre des groupes dintérêts israélo-américains qui visent à faire main basse sur les richesses de la région du Sahel. Cest en tout cas lidée développée
« Le complot » a été mis en uvre lors de lintervention militaire de lOTAN en Libye, a-t-il soutenu lors dun débat organisé à lhôtel Hilton dAlger par le Centre national des études stratégiques globales. Pour le conférencier, lintervention de lOTAN est tout simplement une « guerre new coloniale », qui a permis à des groupes armés activant dans le Sahel de sorganiser et de renforcer leurs capacités militaires afin daboutir au morcellement des Etats de la région.
Daprès lui, « Le complot » israélo-américain est mené avec le concours des riches monarchies du Golfe, à savoir lArabie Saoudite et le Qatar, qui assurent les financements nécessaires au redéploiement des groupes terroristes Aqmi et Ansar Eddine. Ayad Ag Ghali, le chef de Ançar Eddine, a été formé à Djeddah, en Arabie saoudite, a souligné Labeviere. Les groupes dintérêts de Wall Street, a-t-il dit, cherchent à promouvoir des démocraties « corrompues », quitte à pactiser avec les islamistes. Les enjeux sont « terribles », a-t-il soutenu, en citant les immenses gisements duranium et de pétrole non encore exploités, et dont regorge la région du Sahel.
Le MNLA ne constitue pas un bloc « compact »
Interrogé par Maghreb Emergent sur le cas du MNLA (Mouvement National de libération de lAzawad), lexpert a reconnu que les revendications de ce mouvement indépendantiste « ne sont pas illégitimes », vu que le pouvoir central de Bamako a marginalisé la région de lAzawad qui, de surcroit, se distingue du Sud du Mali par ses spécificités culturelles. Il a estimé, toutefois, qu « il ne faut pas se laisser entrainer par les tendances groupusculaires ».
En guise de solution, il suggère à lEtat régalien du Mali de donner des « réponses adaptées aux besoins identitaires et socioéconomiques des populations touaregs». Lexpert a expliqué le refus dAlger et de Paris de reconnaitre lindépendance de lAzawad par le fait que le MNLA ne constitue pas un bloc « compact », en mesure de faire face à la menace salafiste.
Quant à la situation dans le monde arabe, Richard Labeviere a considéré que les mouvements appelés communément révolution arabes ont « tout changé pour ne rien changer ». Les dictatures de Ben Ali et de Moubarek nétaient plus en mesure de servir les intérêts de ces groupes dintérêts, si bien que la Maison blanche a préféré les lâcher et de les remplacer par des régimes plus adaptées avec les mutations sociales que connaissent les pays de la région.
La guerre en Syrie répond à cet objectif de « détruire tous les Etats-nation » de la région MENA et du Sahel qui sopposent à la globalisation économique, a-t-il déclaré. « Wall Street ne supporte pas les Etats-Nations », a souligné Richard Labeviere, qui a apprécié positivement la position de lAlgérie concernant la guerre en Libye et le conflit au Nord du Mali.
La rébellion touareg au Nord du Mali est luvre des groupes dintérêts israélo-américains qui visent à faire main basse sur les richesses de la région du Sahel. Cest en tout cas lidée développée
« Le complot » a été mis en uvre lors de lintervention militaire de lOTAN en Libye, a-t-il soutenu lors dun débat organisé à lhôtel Hilton dAlger par le Centre national des études stratégiques globales. Pour le conférencier, lintervention de lOTAN est tout simplement une « guerre new coloniale », qui a permis à des groupes armés activant dans le Sahel de sorganiser et de renforcer leurs capacités militaires afin daboutir au morcellement des Etats de la région.
Daprès lui, « Le complot » israélo-américain est mené avec le concours des riches monarchies du Golfe, à savoir lArabie Saoudite et le Qatar, qui assurent les financements nécessaires au redéploiement des groupes terroristes Aqmi et Ansar Eddine. Ayad Ag Ghali, le chef de Ançar Eddine, a été formé à Djeddah, en Arabie saoudite, a souligné Labeviere. Les groupes dintérêts de Wall Street, a-t-il dit, cherchent à promouvoir des démocraties « corrompues », quitte à pactiser avec les islamistes. Les enjeux sont « terribles », a-t-il soutenu, en citant les immenses gisements duranium et de pétrole non encore exploités, et dont regorge la région du Sahel.
Le MNLA ne constitue pas un bloc « compact »
Interrogé par Maghreb Emergent sur le cas du MNLA (Mouvement National de libération de lAzawad), lexpert a reconnu que les revendications de ce mouvement indépendantiste « ne sont pas illégitimes », vu que le pouvoir central de Bamako a marginalisé la région de lAzawad qui, de surcroit, se distingue du Sud du Mali par ses spécificités culturelles. Il a estimé, toutefois, qu « il ne faut pas se laisser entrainer par les tendances groupusculaires ».
En guise de solution, il suggère à lEtat régalien du Mali de donner des « réponses adaptées aux besoins identitaires et socioéconomiques des populations touaregs». Lexpert a expliqué le refus dAlger et de Paris de reconnaitre lindépendance de lAzawad par le fait que le MNLA ne constitue pas un bloc « compact », en mesure de faire face à la menace salafiste.
Quant à la situation dans le monde arabe, Richard Labeviere a considéré que les mouvements appelés communément révolution arabes ont « tout changé pour ne rien changer ». Les dictatures de Ben Ali et de Moubarek nétaient plus en mesure de servir les intérêts de ces groupes dintérêts, si bien que la Maison blanche a préféré les lâcher et de les remplacer par des régimes plus adaptées avec les mutations sociales que connaissent les pays de la région.
La guerre en Syrie répond à cet objectif de « détruire tous les Etats-nation » de la région MENA et du Sahel qui sopposent à la globalisation économique, a-t-il déclaré. « Wall Street ne supporte pas les Etats-Nations », a souligné Richard Labeviere, qui a apprécié positivement la position de lAlgérie concernant la guerre en Libye et le conflit au Nord du Mali.