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Budget des ménages: Le poids écrasant de lalimentaire
49% des dépenses des ménages selon une étude diligentée par le ministère du Commerce
Dans la dernière enquête du HCP, cette part est de 40,6%
Budget des ménages: Le poids écrasant de lalimentaire
Le petit commerce domine largement le tissu commercial. Les indicateurs chiffrés du secteur placent le petit commerce (traditionnel) loin devant la grande et moyenne distribution (GMS). En points de vente, le premier sadjuge 99% de la superficie dédiée et en chiffre daffaires 81% lui revient contre 19% pour la GMS
La structure des dépenses des ménages marocains, évolue certes, mais le budget consacré à lalimentaire reste encore élevé (voir infographie). La répartition du panier moyen des ménages, résultat dune étude du ministère du Commerce et de lIndustrie sur le commerce intérieur, fait ressortir que 49% du budget sont consacrés à lalimentaire. Une proportion en baisse, souffle la direction du Commerce, qui laisserait apparaître de nouveaux comportements. Les conclusions de la dernière enquête du HCP sur les revenus et le niveau de vie des ménages (2007) sont sensiblement différentes : La part des dépenses de lalimentation est de 40,6%, soit près de 9 points décart entre les deux études.
Quatre idées-clés caractérisent la demande des ménages, selon létude du ministère du Commerce. Un: la dépense mensuelle moyenne sétablit à 4.100 DH pour une répartition du panier moyen qui consacre encore près de la moitié du budget à lalimentaire. Le reste est réparti entre les dépenses pour léquipement personnel (habillement et accessoires) et léquipement de la maison (ameublement, décoration ) pour 19% chacun et 13% vont à la culture et aux loisirs. Deux: le montant et la nature de la dépense varient évidemment en fonction du niveau de vie. Cest ainsi que plus le revenu des ménages augmente, plus la part dédiée aux dépenses alimentaires diminue.
Chez la catégorie socioprofessionnelle A et B dans les grandes villes, le ratio est à 45% pour lalimentaire et le duo culture et loisirs grimpe à 14% dans le budget. Trois: les dépenses seffectuent essentiellement au niveau du petit commerce pour 67%, marquant, une fois de plus, le lien indéfectible des Marocains avec le commerce de proximité. A noter, tout de même, que encore 20% des actes dachat sont effectués dans le commerce ambulant, même si par ailleurs, majoritairement, les consommateurs souhaitent le développement conjugué du grand commerce (périphérique) et la modernisation du commerce de centre ville (rideaux de garage). Latomisation du secteur se traduit par une moyenne élevée des densités en termes des points de vente dans le milieu urbain. Pour 1.000 habitants cette densité ressort à 27 au Maroc contre 12 en Espagne, 5 en France et 3 en Allemagne.
Parmi les grosses attentes exprimées, pointent de nouveaux créneaux de consommation notamment la culture et les loisirs, même sils restent encore très hétérogènes à travers le pays et varient selon les catégories sociales, comme le montre la dernière étude du HCP sur les dépenses (www.leconomiste.com).
49% des dépenses des ménages selon une étude diligentée par le ministère du Commerce
Dans la dernière enquête du HCP, cette part est de 40,6%
Budget des ménages: Le poids écrasant de lalimentaire
Le petit commerce domine largement le tissu commercial. Les indicateurs chiffrés du secteur placent le petit commerce (traditionnel) loin devant la grande et moyenne distribution (GMS). En points de vente, le premier sadjuge 99% de la superficie dédiée et en chiffre daffaires 81% lui revient contre 19% pour la GMS
La structure des dépenses des ménages marocains, évolue certes, mais le budget consacré à lalimentaire reste encore élevé (voir infographie). La répartition du panier moyen des ménages, résultat dune étude du ministère du Commerce et de lIndustrie sur le commerce intérieur, fait ressortir que 49% du budget sont consacrés à lalimentaire. Une proportion en baisse, souffle la direction du Commerce, qui laisserait apparaître de nouveaux comportements. Les conclusions de la dernière enquête du HCP sur les revenus et le niveau de vie des ménages (2007) sont sensiblement différentes : La part des dépenses de lalimentation est de 40,6%, soit près de 9 points décart entre les deux études.
Quatre idées-clés caractérisent la demande des ménages, selon létude du ministère du Commerce. Un: la dépense mensuelle moyenne sétablit à 4.100 DH pour une répartition du panier moyen qui consacre encore près de la moitié du budget à lalimentaire. Le reste est réparti entre les dépenses pour léquipement personnel (habillement et accessoires) et léquipement de la maison (ameublement, décoration ) pour 19% chacun et 13% vont à la culture et aux loisirs. Deux: le montant et la nature de la dépense varient évidemment en fonction du niveau de vie. Cest ainsi que plus le revenu des ménages augmente, plus la part dédiée aux dépenses alimentaires diminue.
Chez la catégorie socioprofessionnelle A et B dans les grandes villes, le ratio est à 45% pour lalimentaire et le duo culture et loisirs grimpe à 14% dans le budget. Trois: les dépenses seffectuent essentiellement au niveau du petit commerce pour 67%, marquant, une fois de plus, le lien indéfectible des Marocains avec le commerce de proximité. A noter, tout de même, que encore 20% des actes dachat sont effectués dans le commerce ambulant, même si par ailleurs, majoritairement, les consommateurs souhaitent le développement conjugué du grand commerce (périphérique) et la modernisation du commerce de centre ville (rideaux de garage). Latomisation du secteur se traduit par une moyenne élevée des densités en termes des points de vente dans le milieu urbain. Pour 1.000 habitants cette densité ressort à 27 au Maroc contre 12 en Espagne, 5 en France et 3 en Allemagne.
Parmi les grosses attentes exprimées, pointent de nouveaux créneaux de consommation notamment la culture et les loisirs, même sils restent encore très hétérogènes à travers le pays et varient selon les catégories sociales, comme le montre la dernière étude du HCP sur les dépenses (www.leconomiste.com).