La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Aïn Chock (FSJESA), de l’Université Hassan II-Casablanca, montre son implication très sérieuse dans l’élaboration de propositions relatives au nouveau modèle de développement économique du Maroc. Ainsi, après avoir initié, en mars 2018, un symposium sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, sur le thème «Les logiques et la portée des modèles économiques : vers un éclairage du modèle du Maroc», la Faculté revient avec un projet de mémorandum reprenant les propositions émises. Ainsi, une année après, jour pour jour, la Faculté a organisé hier dans le campus une nouvelle rencontre pour la restitution des conclusions des pistes de réflexion abordées lors du symposium.
Dans ce cadre, le doyen de la Faculté, Abdelatif Komat, le professeur dans le même établissement Fouzi Mourji, le doyen honoraire à la Faculté d’Aix-en-Provence Joseph Brunet-Jailly et Yasser Yeddir Tamsamani, chercheur affilié à l’OFCE-Sciences Po Paris, ont rédigé un mémorandum, sur la base des conclusions et des interventions du Symposium, qu’ils ont baptisé «Pour un modèle alternatif de développement du Maroc».
De la sorte, la rencontre de jeudi avait pour but non seulement d’annoncer les grandes lignes de ce mémorandum, mais surtout de l’enrichir en explorant d’autres pistes de réflexion avant d’éditer, dans les semaines à venir, la version finale du document. D’ailleurs, ainsi que nous l’a confié le doyen Abdelatif Komat, des institutions ont déjà demandé à bénéficier d’une présentation des axes de ces premières conclusions. C’est le cas par exemple du Conseil économique, social et environnemental et d’Attijariwafa bank.
«Le document planche sur des volets bien précis pour sortir avec des idées concrètes, avec une touche scientifique universitaire qui soit applicable sur le plan opérationnel. C’est un travail profond avec des références sur le plan national et mondial. Or c’est un projet qui constitue une étape et non pas un document définitif. C’est pour cela qu’on le soumet aujourd’hui au débat», a expliqué le doyen lors de l’ouverture des travaux de cette rencontre.
Les représentants de différentes institutions ont été conviés à ce rendez-vous pour apporter des commentaires et des réflexions à prendre en compte dans la rédaction du document final. Il s’agit, entre autres, des représentants de la Direction des impôts, de la Trésorerie générale du Royaume, de l’Agence française de développement au Maroc, de la Banque mondiale, de la CGEM et même des représentants de syndicats (Union marocaine du travail et Confédération démocratique du travail).
Aussi, vu l’importance du sujet, le secrétaire d’État à l’investissement, Othman El Ferdaous, a également pris part à cette rencontre, renonçant ainsi à assister à la réunion du Conseil de gouvernement afin de pouvoir suivre les travaux de cette journée. À cette occasion, il a émis quelques remarques relevant trois déficits : le déficit de coordination entre différentes entités, le déficit d’engagement des élites et des lauréats des institutions universitaires marocaines dans la gestion de la chose publique. L’examen des profils des Marocains sur le réseau social professionnel LinkedIn lui a permis de relever que le nombre des diplômés qui travaillent pour l’État et les agences publiques ne dépasse pas un taux moyen de 4%, ce qui est très bas. «Ce taux est de l’ordre de 3% concernant les diplômés d’Al Akhawayn et il est de 4% dans cette faculté», a-t-il déclaré. Le troisième déficit qu’il a mis en avant est le manque de recours à des fondements académiques dans les études des institutions et des entités publiques......................................
https://lematin.ma/journal/2019/fac...ose-mode-alternatif-developpement/312812.html
Dans ce cadre, le doyen de la Faculté, Abdelatif Komat, le professeur dans le même établissement Fouzi Mourji, le doyen honoraire à la Faculté d’Aix-en-Provence Joseph Brunet-Jailly et Yasser Yeddir Tamsamani, chercheur affilié à l’OFCE-Sciences Po Paris, ont rédigé un mémorandum, sur la base des conclusions et des interventions du Symposium, qu’ils ont baptisé «Pour un modèle alternatif de développement du Maroc».
De la sorte, la rencontre de jeudi avait pour but non seulement d’annoncer les grandes lignes de ce mémorandum, mais surtout de l’enrichir en explorant d’autres pistes de réflexion avant d’éditer, dans les semaines à venir, la version finale du document. D’ailleurs, ainsi que nous l’a confié le doyen Abdelatif Komat, des institutions ont déjà demandé à bénéficier d’une présentation des axes de ces premières conclusions. C’est le cas par exemple du Conseil économique, social et environnemental et d’Attijariwafa bank.
«Le document planche sur des volets bien précis pour sortir avec des idées concrètes, avec une touche scientifique universitaire qui soit applicable sur le plan opérationnel. C’est un travail profond avec des références sur le plan national et mondial. Or c’est un projet qui constitue une étape et non pas un document définitif. C’est pour cela qu’on le soumet aujourd’hui au débat», a expliqué le doyen lors de l’ouverture des travaux de cette rencontre.
Les représentants de différentes institutions ont été conviés à ce rendez-vous pour apporter des commentaires et des réflexions à prendre en compte dans la rédaction du document final. Il s’agit, entre autres, des représentants de la Direction des impôts, de la Trésorerie générale du Royaume, de l’Agence française de développement au Maroc, de la Banque mondiale, de la CGEM et même des représentants de syndicats (Union marocaine du travail et Confédération démocratique du travail).
Aussi, vu l’importance du sujet, le secrétaire d’État à l’investissement, Othman El Ferdaous, a également pris part à cette rencontre, renonçant ainsi à assister à la réunion du Conseil de gouvernement afin de pouvoir suivre les travaux de cette journée. À cette occasion, il a émis quelques remarques relevant trois déficits : le déficit de coordination entre différentes entités, le déficit d’engagement des élites et des lauréats des institutions universitaires marocaines dans la gestion de la chose publique. L’examen des profils des Marocains sur le réseau social professionnel LinkedIn lui a permis de relever que le nombre des diplômés qui travaillent pour l’État et les agences publiques ne dépasse pas un taux moyen de 4%, ce qui est très bas. «Ce taux est de l’ordre de 3% concernant les diplômés d’Al Akhawayn et il est de 4% dans cette faculté», a-t-il déclaré. Le troisième déficit qu’il a mis en avant est le manque de recours à des fondements académiques dans les études des institutions et des entités publiques......................................
https://lematin.ma/journal/2019/fac...ose-mode-alternatif-developpement/312812.html