Le Haut-Commissariat au Plan a publié une note le 20 mars, sur le niveau et la tendance de la fécondité. Une note qui présente une augmentation étonnante de la fécondité au Maroc.
Depuis les années soixante-dix, le Maroc a opéré sa transition de la fécondité, soit un passage d’un niveau de fécondité élevé à une fécondité basse. Un phénomène classique dans le développement des pays à travers le monde.
Ainsi, de 7,20 enfants par femme en 1962, le niveau de fécondité à atteint 2,19 enfants par femme en 2010. Ce phénomène a été plus ou moins observé dans la totalité du globe. Généralement, cette transition de la fécondité – à la base des transitions démographique des pays en voie de développement- engendre une baisse continue et interrompue de la fécondité.
Pourtant en 2014, on remarque une surprenante hausse -légère cependant- de la fécondité, passant de 2,19 enfants par femmes à 2,21. Provoqué notamment par l’accroissement de la fécondité en milieu urbain, passant de 1,8 enfant par femme en 2010 à 2,01 enfants en 2014. La variation étant faible, le HCP la qualifie de quasi-stagnation.
Plus étonnant encore, l’augmentation se poursuit et s’intensifie en 2018 pour atteindre 2,12 enfants par femmes. Des fluctuations observées dans l’intensité de la fécondité qui « nous poussent à se résigner à opter pour une tendance claire » affirme le Haut-Commissariat au Plan, et ajoute « si on analyse, séparément, les données des recensements de la population et celles des enquêtes démographiques et de santé, la tendance est globalement vers la baisse ». Le HCP indique cependant que « lorsqu’on combine les deux sources d’information, la tendance se modifie vers la hausse depuis 2010 ».
Le résultat semble néanmoins rendre dubitatif les analystes du HCP car « les estimations de la fécondité, des recensements ou des enquêtes démographiques et de santé (EDS), devraient être proches, ou même semblables, mais ce constat soulève des questions d’ordre méthodologique, notamment de nature et de période de référence de chaque opération statistique ». Une confirmation par le biais « d’autres opérations statistiques futures » sera le seul moyen de « confirmer ou d’infirmer une éventuelle tendance de la fécondité au Maroc » conclut le HCP.
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Depuis les années soixante-dix, le Maroc a opéré sa transition de la fécondité, soit un passage d’un niveau de fécondité élevé à une fécondité basse. Un phénomène classique dans le développement des pays à travers le monde.
Ainsi, de 7,20 enfants par femme en 1962, le niveau de fécondité à atteint 2,19 enfants par femme en 2010. Ce phénomène a été plus ou moins observé dans la totalité du globe. Généralement, cette transition de la fécondité – à la base des transitions démographique des pays en voie de développement- engendre une baisse continue et interrompue de la fécondité.
Pourtant en 2014, on remarque une surprenante hausse -légère cependant- de la fécondité, passant de 2,19 enfants par femmes à 2,21. Provoqué notamment par l’accroissement de la fécondité en milieu urbain, passant de 1,8 enfant par femme en 2010 à 2,01 enfants en 2014. La variation étant faible, le HCP la qualifie de quasi-stagnation.
Plus étonnant encore, l’augmentation se poursuit et s’intensifie en 2018 pour atteindre 2,12 enfants par femmes. Des fluctuations observées dans l’intensité de la fécondité qui « nous poussent à se résigner à opter pour une tendance claire » affirme le Haut-Commissariat au Plan, et ajoute « si on analyse, séparément, les données des recensements de la population et celles des enquêtes démographiques et de santé, la tendance est globalement vers la baisse ». Le HCP indique cependant que « lorsqu’on combine les deux sources d’information, la tendance se modifie vers la hausse depuis 2010 ».
Le résultat semble néanmoins rendre dubitatif les analystes du HCP car « les estimations de la fécondité, des recensements ou des enquêtes démographiques et de santé (EDS), devraient être proches, ou même semblables, mais ce constat soulève des questions d’ordre méthodologique, notamment de nature et de période de référence de chaque opération statistique ». Une confirmation par le biais « d’autres opérations statistiques futures » sera le seul moyen de « confirmer ou d’infirmer une éventuelle tendance de la fécondité au Maroc » conclut le HCP.
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