FPP75
VIB
La finance islamique en France
[ 11/06/09 ]
Le propos. Annoncée par Bercy, l'arrivée des obligations islamiques sur la place de Paris est-elle plus qu'un petit pas ? « Echanges », la revue professionnelle des dirigeants financiers, n'en doute pas. Dans un dossier intitulé sans ironie « Tout est prêt », très complet voire pratique, elle met clairement en avant la nécessité économique qui s'impose à notre pays, avec l'avance grandissante des Anglo-Saxons en la matière. Mais quel est son avenir en France ? demande l'économiste Michel Ruimy, qui souligne l'impossibilité d'évaluer l'ampleur des attentes, vu le manque d'offre.
L'interrogation. Jean-Jacques Pluchart, professeur à Paris-II, élargit le sujet sur la capacité des autorités bancaires et religieuses dans le monde à s'accorder, « puisque chacun des acteurs légitimes est attaché à la stricte logique économique d'un marché ou à l'orthodoxie d'un dogme philosophique ou religieux ».
La citation. « Il n'est pas anodin de pouvoir créer des liens financiers, en plus des liens commerciaux [...], entre l'Occident et le monde musulman. Le développement de la finance islamique apparaît ainsi comme le prolongement du «doux commerce», facteur de paix, cher à Montesquieu », souligne Hervé de Charette, ancien ministre et actuel président de la Chambre de commerce franco-arabe.
J.-M. C.
« Echanges », la revue des dirigeants financiers, juin 2009, 70 pages, 10 euros.
[ 11/06/09 ]
Le propos. Annoncée par Bercy, l'arrivée des obligations islamiques sur la place de Paris est-elle plus qu'un petit pas ? « Echanges », la revue professionnelle des dirigeants financiers, n'en doute pas. Dans un dossier intitulé sans ironie « Tout est prêt », très complet voire pratique, elle met clairement en avant la nécessité économique qui s'impose à notre pays, avec l'avance grandissante des Anglo-Saxons en la matière. Mais quel est son avenir en France ? demande l'économiste Michel Ruimy, qui souligne l'impossibilité d'évaluer l'ampleur des attentes, vu le manque d'offre.
L'interrogation. Jean-Jacques Pluchart, professeur à Paris-II, élargit le sujet sur la capacité des autorités bancaires et religieuses dans le monde à s'accorder, « puisque chacun des acteurs légitimes est attaché à la stricte logique économique d'un marché ou à l'orthodoxie d'un dogme philosophique ou religieux ».
La citation. « Il n'est pas anodin de pouvoir créer des liens financiers, en plus des liens commerciaux [...], entre l'Occident et le monde musulman. Le développement de la finance islamique apparaît ainsi comme le prolongement du «doux commerce», facteur de paix, cher à Montesquieu », souligne Hervé de Charette, ancien ministre et actuel président de la Chambre de commerce franco-arabe.
J.-M. C.
« Echanges », la revue des dirigeants financiers, juin 2009, 70 pages, 10 euros.