On le voyait venir, mais l'effet n'en est pas moins douloureux : selon l'Insee, la France est officiellement en récession depuis la fin de l'année 2012. Symbole d'un marasme économique qui n'en finit plus, ce nouvel épisode de «croissance négative» affole observateurs, politiques et investisseurs. Que recouvre exactement le concept de récession, quelles sont ses conséquences et son ampleur ailleurs en Europe ? Le point.
Qu'est-ce qu'une récession ?
Le terme «récession» désigne la situation économique d’un pays dont la production de richesse décroît pendant au moins deux trimestres consécutifs. C’est le cas de la France, dont la croissance a été de -0,2 % au quatrième trimestre 2012 puis au premier trimestre 2013. Notre pays connaît ainsi sa troisième récession depuis le début de la crise, après les phases de 2008-2009 (quatre trimestres) et de 2012 (deux trimestres). Les récessions sont des épisodes relativement rares : depuis 1949, la France n’en avait connu qu'à l’occasion du premier choc pétrolier, en 1974, puis en 1992-1993.
Quelles conséquences ?
La récession témoigne d’une très mauvaise situation économique, dont les conséquences se font immanquablement sentir sur l’emploi. Elle n’a pas pour autant de caractère prédictif. C’est a posteriori que l’on constate l’existence d’une récession : son officialisation ne présage donc pas forcément de l’évolution à venir de la croissance ou de l’emploi. Le même terme recouvre par ailleurs des réalités diverses : entre la franche récession de 2008-2009, où le PIB a perdu jusqu’à 1,5% sur un trimestre, et la quasi-stagnation de l’épisode actuelle (-0,2%), la différence est réelle.
La situation n’en est pas moins préoccupante, car une croissance nulle, ou même légèrement positive, n’empêche pas le chômage de monter. En France, on estime qu’il faut au moins 1,5% de croissance pour que celui-ci diminue. Or, en 2013 comme en 2012, le PIB devrait rester quasi-stable: il est attendu à +0,1% par le gouvernement, ce qui n’empêche pas celui-ci d’espérer une baisse du chômage dès cette année. Cette faible croissance a par ailleurs un impact sur les recettes fiscales de l’Etat, entretenant la douloureuse question budgétaire.
Enfin, l’officialisation d’un état récessif peut avoir un impact psychologique important, poussant les ménages à diminuer préventivement leur consommation et les entreprises à reporter leurs investissements.
......Ce qui est le danger fatal pour la suite des choses à mon avis !!!!
la suite sur:
http://www.liberation.fr/economie/2013/05/15/la-france-en-recession-c-est-grave-docteur_903047
Qu'est-ce qu'une récession ?
Le terme «récession» désigne la situation économique d’un pays dont la production de richesse décroît pendant au moins deux trimestres consécutifs. C’est le cas de la France, dont la croissance a été de -0,2 % au quatrième trimestre 2012 puis au premier trimestre 2013. Notre pays connaît ainsi sa troisième récession depuis le début de la crise, après les phases de 2008-2009 (quatre trimestres) et de 2012 (deux trimestres). Les récessions sont des épisodes relativement rares : depuis 1949, la France n’en avait connu qu'à l’occasion du premier choc pétrolier, en 1974, puis en 1992-1993.
Quelles conséquences ?
La récession témoigne d’une très mauvaise situation économique, dont les conséquences se font immanquablement sentir sur l’emploi. Elle n’a pas pour autant de caractère prédictif. C’est a posteriori que l’on constate l’existence d’une récession : son officialisation ne présage donc pas forcément de l’évolution à venir de la croissance ou de l’emploi. Le même terme recouvre par ailleurs des réalités diverses : entre la franche récession de 2008-2009, où le PIB a perdu jusqu’à 1,5% sur un trimestre, et la quasi-stagnation de l’épisode actuelle (-0,2%), la différence est réelle.
La situation n’en est pas moins préoccupante, car une croissance nulle, ou même légèrement positive, n’empêche pas le chômage de monter. En France, on estime qu’il faut au moins 1,5% de croissance pour que celui-ci diminue. Or, en 2013 comme en 2012, le PIB devrait rester quasi-stable: il est attendu à +0,1% par le gouvernement, ce qui n’empêche pas celui-ci d’espérer une baisse du chômage dès cette année. Cette faible croissance a par ailleurs un impact sur les recettes fiscales de l’Etat, entretenant la douloureuse question budgétaire.
Enfin, l’officialisation d’un état récessif peut avoir un impact psychologique important, poussant les ménages à diminuer préventivement leur consommation et les entreprises à reporter leurs investissements.
......Ce qui est le danger fatal pour la suite des choses à mon avis !!!!
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http://www.liberation.fr/economie/2013/05/15/la-france-en-recession-c-est-grave-docteur_903047