Siné a fait les frais de la liberté d’expression à la française en caricaturant le fiston de Sarko en train de se convertir au judaïsme.
Levée de bouclier et licenciement du caricaturiste avec l’appui des autorités et des « bien-pensants » à l’époque.
Ce deux-poids deux-mesures a de quoi dégoûter quand on voit le soutien de Makron au blasphème de plusieurs milliards de croyants a travers le monde..
Salam Yancine,
Je ne vois pas ce que ça change. Les caricatures ne tuent pas, les manifs contre SI.
Sur l'éviction de Siné, je connais la version des réseaux sociaux et Cie.
L'affaire est plus complexe, il n'y avait pas que la caricature qui posait problème/
Dans l’assignation à comparaitre de la LICRA ce sont 2 articles qui sont incriminés :
Raison 1:
Les passages litigieux de l’article du 11 juin sont les suivants :
«
Je n’ai jamais brillé par ma tolérance mais ça ne s’arrange pas et, au risque de passer pour politiquement incorrect, j’avoue que, de plus en plus, les musulmans m’insupportent et que, plus je croise les femmes voilées qui prolifèrent dans mon quartier, plus j’ai envie de leur botter violemment le ***.
J’ai toujours détesté les grenouilles de bénitier catholiques vêtues de noir, je ne vois donc pas pourquoi je supporterais mieux ces patates à la silhouette affligeantes et véritables épouvantails contre la séduction !
Ce texte, selon l’assignation, tombe sous le coup de l’article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse, les propos litigieux incitant autrui, selon elle, «
à un acte de rejet » «
à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » suffisant pour caractériser l’infraction.
«
Maurice Sinet utilise des termes extrêmement violents et haineux à l’encontre des musulmans. dit l’assignation à comparaître. «
En effet, « les musulmans [l’] insupportent », les femmes voilées « prolifèrent », il les traite de « patates », d’ « épouvantails » et a envie de « leur botter violemment le *** ». Elle conclut : «
Maurice Sinet incite à la haine, non pas contre l’Islam, mais contre la population musulmane de France. » Un distinguo qui a juridiquement toute son importance puisqu’on sait depuis
L’Affaire des caricatures de Mahomet que la critique d’une religion est licite en France.
La suite ici :
Depuis une semaine, les protagonistes de l'Affaire Siné retiennent leur souffle. La raison de ce silence ? Une citation directe à comparaître, le 8 septembre prochain à Lyon, intentée par la LICRA à l'encontre du dessinateur Siné. En cause, (...)
www.actuabd.com
PS: Ces informations sont à vérifier
PS; Pour le soutien de Macron au Blasphème, il n'a pas d'autre choix. C'est la loi.