La France laisse filer Google… et 2.500 emplois
La courbe du chômage est en perpétuelle augmentation, et le gouvernement nous prive de 2.500 emplois. Comment ? En éjectant de France Google et son projet de data center, un de ces gigantesques centres de stockage de données informatiques.
Tout commence en 2008. Le département de l’Ain doit accueillir ce projet prometteur en matière d’emplois, salariés et sous-traitants y compris. Pourtant, Google préfère partir en Finlande dans la petite ville de Hamina.
On note que cette affaire n’a fait que peu de bruit dans les médias, à l’exception de l’hebdomadaire Le Tout Lyon. Lequel révèle, le 30 octobre dernier, que ce complexe, grand de 120 hectares, est d’une importance telle qu’il suscite nombre de déplacements des cadres dirigeants du groupe californien.
Mais pourquoi personne n’a-t-il vu ce que cet investissement potentiel, mais gigantesque, pouvait apporter ?
La version « officielle » fait état d’un désaccord entre Google et la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Pour refroidir ce centre de données pouvant abriter jusqu’à des milliers d’ordinateurs dégageant une chaleur impressionnante, la firme de Mountain View veut utiliser un circuit ouvert avec un rejet des eaux usées directement dans les fleuves. Or, la France interdit de telles pratiques au nom, semble-t-il, de la préservation de l’environnement. Google propose alors un circuit « semi-ouvert », mais tout en refusant d’en expliquer le fonctionnement, classé secret. Malgré une intervention personnelle de François Fillon, rien n’y fait : le projet est abandonné.
Une version plus plausible ? En 2011, après de longues négociations avec le gouvernement, Google installe un siège social en France. Tradition française oblige, nous les accueillons avec un contrôle fiscal, qui laisse un goût amer à cette firme, surtout lorsque l’on sait que Google demeure l’as de l’optimisation fiscale. Une raison suffisante pour qu’elle préfère s’installer ailleurs plutôt qu’en France.
Aux récentes nouvelles, fournies par Google, plus de 200 millions d’euros auraient été investis dans ce projet de data center, somme à laquelle s’est ajoutée une rallonge de 150 millions l’année dernière. Google annonce que plus de 2.000 personnes, dont 50 sociétés, ont participé au projet. La plupart de ces entreprises étaient finlandaises. Google affirme pouvoir générer plus de 500 emplois à long terme à Hamina, en Finlande. Soit très loin de Lyon, en France…
http://www.bvoltaire.fr/colinfrancp...ail&utm_term=0_71d6b02183-cfbf3a3bec-30381821
mam
La courbe du chômage est en perpétuelle augmentation, et le gouvernement nous prive de 2.500 emplois. Comment ? En éjectant de France Google et son projet de data center, un de ces gigantesques centres de stockage de données informatiques.
Tout commence en 2008. Le département de l’Ain doit accueillir ce projet prometteur en matière d’emplois, salariés et sous-traitants y compris. Pourtant, Google préfère partir en Finlande dans la petite ville de Hamina.
On note que cette affaire n’a fait que peu de bruit dans les médias, à l’exception de l’hebdomadaire Le Tout Lyon. Lequel révèle, le 30 octobre dernier, que ce complexe, grand de 120 hectares, est d’une importance telle qu’il suscite nombre de déplacements des cadres dirigeants du groupe californien.
Mais pourquoi personne n’a-t-il vu ce que cet investissement potentiel, mais gigantesque, pouvait apporter ?
La version « officielle » fait état d’un désaccord entre Google et la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Pour refroidir ce centre de données pouvant abriter jusqu’à des milliers d’ordinateurs dégageant une chaleur impressionnante, la firme de Mountain View veut utiliser un circuit ouvert avec un rejet des eaux usées directement dans les fleuves. Or, la France interdit de telles pratiques au nom, semble-t-il, de la préservation de l’environnement. Google propose alors un circuit « semi-ouvert », mais tout en refusant d’en expliquer le fonctionnement, classé secret. Malgré une intervention personnelle de François Fillon, rien n’y fait : le projet est abandonné.
Une version plus plausible ? En 2011, après de longues négociations avec le gouvernement, Google installe un siège social en France. Tradition française oblige, nous les accueillons avec un contrôle fiscal, qui laisse un goût amer à cette firme, surtout lorsque l’on sait que Google demeure l’as de l’optimisation fiscale. Une raison suffisante pour qu’elle préfère s’installer ailleurs plutôt qu’en France.
Aux récentes nouvelles, fournies par Google, plus de 200 millions d’euros auraient été investis dans ce projet de data center, somme à laquelle s’est ajoutée une rallonge de 150 millions l’année dernière. Google annonce que plus de 2.000 personnes, dont 50 sociétés, ont participé au projet. La plupart de ces entreprises étaient finlandaises. Google affirme pouvoir générer plus de 500 emplois à long terme à Hamina, en Finlande. Soit très loin de Lyon, en France…
http://www.bvoltaire.fr/colinfrancp...ail&utm_term=0_71d6b02183-cfbf3a3bec-30381821
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