LAlgérie a lâché du lest sur certains dossiers au profit du côté français qui a «exploité la situation dans la région pour imposer sa vision aux algériens, et a eu gain de cause ».
La France a réalisé en moins de trois mois ce quelle navait pu réaliser en plusieurs années, en imposant sa logique pragmatique comme elle ne lavait jamais fait avant, exploitant la situation dans la région arabe pour obtenir gain de cause sur des dossiers, chose impensable quelques temps avant lorsque lAlgérie appliquait le principe de «la tête haute».
Une usine pour 50 milliards
Paris a, en effet, réalisé le contrat de lannée en achetant une usine à Oran pour la modique somme de 50 milliards de centimes, après que la société Lafarge ait réussi à semparer dune part non négligeable sur le marché du ciment. Les Français ont également bataillé pour obtenir une part respectable du plan de soutien au développement (283 milliards de dollars). Lassociation du 8-Mai 1945 qui a critiqué la France pour son refus de sexcuser, a indiqué que la part de Paris est estimé à 30%, ce qui un gros pourcentage sur le volume global des investissements étrangers. La France tente par ailleurs de faire annuler le principe de «la priorité nationale» dans la loi de finances, cest-à-dire le principe du 49/51%. En revanche quest-ce lAlgérie a obtenu en contrepartie de ce nouveau rapprochement ? Une question qui renvoie à la visite du président Sarkozy en Algérie en 2007 et son annonce davoir obtenu des marchés dune valeur de 5 milliards deuros, offrant en échange une hypothétique usine Renault. Pourquoi hypothétique? Pour la simple raison quune usine de la même marque va être ouverte lannée prochaine au Maroc. On voit mal comment Renault va avoir deux usines dans deux pays aussi proches et réputés comme des marchés potentiels. Sans oublier de souligner le risque de voir les usines basées en France pâtissent sérieusement de ces ouvertures, ce que le gouvernement français ne pourrait au demeurant accepter.
Jean-Pierre Raffarin, le Monsieur Algérie du président Sarkozy, avait affirmé pour conclure sa mission en Algérie en déclarant «cétait un succès », pour la France évidemment. Mais la question qui reste posée est pour nous Algériens est : quelle est la part de notre pays dans le succès de cette percée des entreprises françaises chez nous ?
Par elkhabar
La France a réalisé en moins de trois mois ce quelle navait pu réaliser en plusieurs années, en imposant sa logique pragmatique comme elle ne lavait jamais fait avant, exploitant la situation dans la région arabe pour obtenir gain de cause sur des dossiers, chose impensable quelques temps avant lorsque lAlgérie appliquait le principe de «la tête haute».
Une usine pour 50 milliards
Paris a, en effet, réalisé le contrat de lannée en achetant une usine à Oran pour la modique somme de 50 milliards de centimes, après que la société Lafarge ait réussi à semparer dune part non négligeable sur le marché du ciment. Les Français ont également bataillé pour obtenir une part respectable du plan de soutien au développement (283 milliards de dollars). Lassociation du 8-Mai 1945 qui a critiqué la France pour son refus de sexcuser, a indiqué que la part de Paris est estimé à 30%, ce qui un gros pourcentage sur le volume global des investissements étrangers. La France tente par ailleurs de faire annuler le principe de «la priorité nationale» dans la loi de finances, cest-à-dire le principe du 49/51%. En revanche quest-ce lAlgérie a obtenu en contrepartie de ce nouveau rapprochement ? Une question qui renvoie à la visite du président Sarkozy en Algérie en 2007 et son annonce davoir obtenu des marchés dune valeur de 5 milliards deuros, offrant en échange une hypothétique usine Renault. Pourquoi hypothétique? Pour la simple raison quune usine de la même marque va être ouverte lannée prochaine au Maroc. On voit mal comment Renault va avoir deux usines dans deux pays aussi proches et réputés comme des marchés potentiels. Sans oublier de souligner le risque de voir les usines basées en France pâtissent sérieusement de ces ouvertures, ce que le gouvernement français ne pourrait au demeurant accepter.
Jean-Pierre Raffarin, le Monsieur Algérie du président Sarkozy, avait affirmé pour conclure sa mission en Algérie en déclarant «cétait un succès », pour la France évidemment. Mais la question qui reste posée est pour nous Algériens est : quelle est la part de notre pays dans le succès de cette percée des entreprises françaises chez nous ?
Par elkhabar