Kamel Kabtane, le recteur de la grande mosquée de Lyon, s'est dit, mardi 26 avril, "outré" que les Etats-Unis considèrent ce lieu comme "un des centres de recrutement d'Al-Qaida en Europe", ainsi que le qualifie une liste du Pentagone publiée par WikiLeaks. "La grande mosquée de Lyon, institution connue de tout le monde et d'un fonctionnement exemplaire, n'a pas à se justifier d'accusations aussi ridicules", a déclaré, dans un communiqué, Kamel Kabtane.
Le responsable a demandé à être reçu par l'ambassadeur des Etats-Unis en France "car [il] entend lui dire de vive voix qu'il est inadmissible de porter des soupçons aussi graves et destructeurs sur la mosquée, ses responsables et ses fidèles". "C'est donc le monde à l'envers que de voir l'administration américaine s'engager dans de telles analyses à partir de son expérience de Guantanamo", a-t-il conclu.
Selon le document du Pentagone, une dizaine de mosquées et centres islamiques ont été utilisées par Al-Qaida pour recruter, aider et entraîner ses militants, de Karachi à Montréal et de Lyon au Caire. La liste, qui devait aider les enquêteurs américains dans leurs interrogatoires de détenus de Guantanamo, cite, outre la grande mosquée lyonnaise, la mosquée Al-Sunna à Montréal, l'université islamique Abu Bakr et la mosquée Makki à Karachi, la mosquée Al-Khair de Sanaa et l'institut Dimaj de Saada au Yémen, la mosquée de Finsbury Park et un local loué au club de jeunes Four Feathers, près de Baker Street, à Londres, celle de l'Institut culturel islamique de Milan et enfin la mosquée Wazir Akbar Khan à Kaboul.
le monde
Le responsable a demandé à être reçu par l'ambassadeur des Etats-Unis en France "car [il] entend lui dire de vive voix qu'il est inadmissible de porter des soupçons aussi graves et destructeurs sur la mosquée, ses responsables et ses fidèles". "C'est donc le monde à l'envers que de voir l'administration américaine s'engager dans de telles analyses à partir de son expérience de Guantanamo", a-t-il conclu.
Selon le document du Pentagone, une dizaine de mosquées et centres islamiques ont été utilisées par Al-Qaida pour recruter, aider et entraîner ses militants, de Karachi à Montréal et de Lyon au Caire. La liste, qui devait aider les enquêteurs américains dans leurs interrogatoires de détenus de Guantanamo, cite, outre la grande mosquée lyonnaise, la mosquée Al-Sunna à Montréal, l'université islamique Abu Bakr et la mosquée Makki à Karachi, la mosquée Al-Khair de Sanaa et l'institut Dimaj de Saada au Yémen, la mosquée de Finsbury Park et un local loué au club de jeunes Four Feathers, près de Baker Street, à Londres, celle de l'Institut culturel islamique de Milan et enfin la mosquée Wazir Akbar Khan à Kaboul.
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