La Grèce vote, le monde retient son souffle

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le scrutin des élections législatives s'annonce serré ce dimanche, entre le parti conservateur Nouvelle Démocratie, partisan du mémorandum lié à l'aide de l'Europe et du FMI, et du parti de la gauche radicale Syriza, qui dénonce le document et veut renégocier les conditions de l'aide.


Est-ce un signe néfaste de cette journée cruciale non seulement pour la Grèce mais par son effet domino sur la crise européenne pour l'économie mondiale, de nombreux incendies ravageaient la campagne grecque ce dimanche.Six semaines après des élections législatives qui s'étaient soldées par une impasse politique, les Grecs votent de nouveau ce dimanche pour un scrutin qui pourrait décider de l'avenir du pays dans la zone euro.

Un scrutin qui s'annonce serré

Des sondages réalisés à la sorties des urnes - les bureaux de vote fermeront à 18h00 (heure de Paris) - devraient donner une première indication d'un scrutin qui s'annonce serré, à travers le duel entre les conservateurs de Nouvelle Démocratie (ND), qui défendent les mesures d'austérité liées aux plans de sauvetage financier, et la Coalition de la gauche radicale (Syriza), pour laquelle ce Mémorandum ne fait qu'aggraver la situation.

Ce scrutin apparaît , au moins pour une partie de la population, comme un référendum sur les conditions imposées à Athènes par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) et qui se sont traduites par un accroissement de la pression fiscale, une hausse du chômage et une réduction des salaires, se soldant par une plongée de l'économie dans une profonde récession.

Les banques centrales se tiennent prêtes

Alors que les autorités politiques et monétaires du monde entier se préparent à se protéger d'une possible tempête sur les places financières, les banques centrales des principales puissances économiques mondiales se tiennent prêtes à stabiliser les marchés et à prévenir tout assèchement du crédit.

Ennemi de l'austérité, le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, 37 ans, menace de revenir sur ce plan de financement international - baptisé par lui "mémorandum de banqueroute" - tout en affirmant que la Grèce restera dans la zone euro. "Nous sommes optimistes. L'avenir appartient aux porteurs d'espoir. Nous allons gagner", a t-il déclaré dimanche, au moment de voter. Alexis Tsipras a promis de nationaliser les banques, de suspendre les privatisations et de geler les mesures d'austérité. Il s'engage à lutter contre la corruption et à taxer les riches.

A droite, le dirigeant de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, 61 ans, estime que les Grecs vont devoir choisir entre le maintien dans la zone euro et "le cauchemar" d'un retour à la drachme. Le chef de file des conservateurs a voté dans la matinée dans sa ville de Pylos, dans le Péloponnèse, suscitant bien moins d'attention médiatique qu'Alexis Tsipras. Il a affirmé que les résultats permettraient à la Grèce de prendre "un nouveau départ"..............

http://www.latribune.fr/actualites/...-grece-vote-le-monde-retient-son-souffle.html
 

Drianke

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Grèce. En direct : droite et gauche radicale seraient au coude à coude

17 juin 2012 à 18h45

Des partisans de la rigueur ou de la gauche dressée contre l'austérité, qui va l'emporter ? La Grèce vote de nouveau ce dimanche pour départager les deux camps. Un scrutin crucial : le pays joue son avenir dans la zone euro.


Sondage sortie des bureaux de vote : droite et gauche radicale au coude à coude

Selon un sondage, la droite qui se veut "garante" du maintien du pays dans l'euro tout en prônant la nécessité de "renégociation" du plan de rigueur dicté par les créanciers, UE et FMI, est créditée d'entre 27,5% et 30,5% des voix contre une fourchette de 27% à 30% pour le Syriza, qui lui veut "une annulation de ce plan".

Selon une autre projection diffusée sur la télévision Skai, le parti de gauche Syriza arrive en tête avec 31% des voix contre 30% pour la Nouvelle Démocratie. Aucune de ces estimations n'accorde une majorité à un seul parti, ce qui ouvre la voie au besoin de formation d'une coalition gouvernementale.

Le parti neonazi Chryssi Avghi (Aube Dorée) obtient le même niveau que lors du scrutin du 6 mai, avec un score compris entre 6 et 7,5% des voix, selon le sondage diffusé sur Mega. Le 6 mai, ce parti extrêmiste avait décroché 21 sièges au parlement avec 6,9% des voix pour la première fois de l'histoire moderne de la Grèce.

Une grenade contre un groupe de presse

La tenue de ce scrutin a été assombrie par le jet d'un grenade - qui n'a pas explosé - contre le siège d'un groupe de presse. Le gouvernement intérimaire sortant et la droite conservatrice ont condamné l'incident en dénonçant une atteinte à la démocratie. Le porte-parole officiel, Dimitris Tziodras, a jugé que l'attaque visait à "troubler la tenue des élections". La police vérifiait en début d'après-midi l'état de la grenade. La station visée, Skaï, dont les locaux athéniens ont été évacués, fait partie du groupe de presse marqué à droite de la famille d'armateurs Alafouzos.

Les opérations de vote s'étaient jusque-là déroulées dans le calme, chacun des deux favoris promettant de tourner la page de la crise qui déprime le pays depuis deux ans.

>> ENJEUX ET FORCES EN PRESENCE

Tsipras prône l'abandon des mesures de redressement

"La Grèce a vaincu la peur", a lancé Alexis Tsipras, enfant terrible à 37 ans d'une gauche radicale qui fait trembler les chancelleries européennes en prônant l'abandon de la cure de redressement prescrite au pays.

En retour, partenaires et prêteurs du pays ont menacé de lui couper les vivres et le pousser hors de l'euro. "Nous ouvrons la voie à une Grèce de justice sociale, membre à égalité d'une Europe qui change", a ajouté M. Tsipras, entouré d'une cohue de journalistes après avoir voté dans quartier populaire d'Athènes.


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http://www.letelegramme.com/ig/gene...aient-au-coude-a-coude-17-06-2012-1741464.php
 

Drianke

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Un nouvel acte dans la tragédie européenne

La répétition des élections législatives en Grèce débouchera-t-elle sur la nomination d’un gouvernement capable de sortir le pays de la crise?
La presse suisse en doute, et souligne le rôle de l’Europe pour aider son maillon faible.

«La Grèce reste dans l’Euro». Le parallèle était tentant et pratiquement tous les journaux suisses le tirent ce lundi, entre la victoire de l’équipe nationale samedi face à la Russie, qui lui assure sa place en quarts de finale de l’Eurofoot et la victoire dans les urnes dimanche du parti de droite Nouvelle Démocratie, qui prône la rigueur et le maintien du pays dans la zone euro.

Pour autant la Grèce n’est pas sortie de l’auberge, comme en jugent les commentateurs helvétiques, qui titrent tour à tour sur «une tragédie européenne», «une élection dans la peur et sous la pression», «un pays profondément déchiré» ou «des élections qui n’apportent aucune stabilité».

«Chaos est aussi un mot grec»

Pour le Bündner Tagblatt, il était clair dès le départ que «ces nouvelles élections «n’allaient pas apporter de solution immédiate aux problèmes de la Grèce». La Grèce que le quotidien grison voit «déchirée en deux camps. Les uns qui veulent malgré tout essayer de combattre le fardeau du passé, et, avec l’aide de l’UE, de rester dans le système européen. Et les autres, qui refusent de payer pour les fautes de la caste politique et qui veulent chercher le salut dans une nouvelle politique de gauche ou de droite, contre les banques, les marchés financiers, l’UE et les Allemands».

Dans cette situation, Nouvelle Démocratie devra essayer de former un gouvernement avec les socialistes et d’autres forces du centre. Mais attention, avertit le Bündner Tagblatt «chaos est aussi un mot grec».

Et si toutes ces difficultés ne devaient pas suffire, la Südostschweiz rappelle que le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, «devra composer avec une opposition extrêmement forte». Un gouvernement que le quotidien ne voit de toute façon pas tenir très longtemps.


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http://www.swissinfo.ch/fre/politiq...dans_la_tragedie_europeenne.html?cid=32925756
 
La crise économique est planifiée depuis longtemps.
On essaie de rassurer mais à terme, la Grèce va sortir de l'euro ce qui va engendrer une profonde qui crise dans la zone euro, et si l'Espagne et l'Italie s'invite dans la fiesta, je vous laisse imaginer le résultat pour l'économie mondiale.
 
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