boptitprince
je ne suis qu'un prince..
Les jeunes bruxellois dascendance musulmane renouent avec lislam, sous linfluence dune nouvelle génération de prédicateurs fondamentalistes,constate une étude de lULB.
Les conclusions de la thèse de doctorat que vient de défendre avec succès Leïla El Bachiri, chercheuse du centre de sociologie de lUniversité libre de Bruxelles, ne surprendront pas les observateurs de terrain. La radicalisation dune partie des jeunes musulmans, constatée depuis plusieurs années, nest pas le fait de leurs parents, ni celui des fédérations religieuses contrôlées par les pays dorigine.
À Bruxelles, où se sont déroulées les recherches de Leïla El Bachiri, cest au contact de nouveaux prédicateurs très actifs, liés principalement à la mouvance contestataire des Frères musulmans ou aux néosalafistes inspirés par le wahhabisme saoudien, que ces jeunes se « réislamisent ». Ces prédicateurs « remplissent une fonction de revalorisation sociale, analyse la jeune femme. Ils touchent une population précarisée qui retrouve une certaine dignité à travers la religion. »
Devant ce constat, le nouveau docteur en sociologie engage les autorités publiques à prendre conscience de cette évolution, et les appelle à miser sur léducation. « Lécole, dit-elle, doit être le lieu de la connaissance critique, enseigner à tous les élèves lhistoire passée et présente de la philosophie, des faits religieux et du féminisme. »
Paru sur Le Soir
Les conclusions de la thèse de doctorat que vient de défendre avec succès Leïla El Bachiri, chercheuse du centre de sociologie de lUniversité libre de Bruxelles, ne surprendront pas les observateurs de terrain. La radicalisation dune partie des jeunes musulmans, constatée depuis plusieurs années, nest pas le fait de leurs parents, ni celui des fédérations religieuses contrôlées par les pays dorigine.
À Bruxelles, où se sont déroulées les recherches de Leïla El Bachiri, cest au contact de nouveaux prédicateurs très actifs, liés principalement à la mouvance contestataire des Frères musulmans ou aux néosalafistes inspirés par le wahhabisme saoudien, que ces jeunes se « réislamisent ». Ces prédicateurs « remplissent une fonction de revalorisation sociale, analyse la jeune femme. Ils touchent une population précarisée qui retrouve une certaine dignité à travers la religion. »
Devant ce constat, le nouveau docteur en sociologie engage les autorités publiques à prendre conscience de cette évolution, et les appelle à miser sur léducation. « Lécole, dit-elle, doit être le lieu de la connaissance critique, enseigner à tous les élèves lhistoire passée et présente de la philosophie, des faits religieux et du féminisme. »
Paru sur Le Soir