« La liberté académique est-elle en danger ? »

[Hibou57]

Sur la liberté de la recherche universitaire, entravée par les lubies politiques. Olivier Beaud, professeur de droit public, interviewé par France Culture. Il juge que cette liberté ne fait plus partie de la culture française et que la recherche universitaire est dirigée par une quasi‑organisation soviétique. Il cite l’exemple des sciences sociales, qui étaient plus libres dans les années 1960 et 70, qu’elles ne le sont maintenant.

 

[Hibou57]

À côté du cas des régimes autoritaires, il voit deux événements historiques, ayant participé à limiter la liberté de la recherche académique : le maccarthysme aux États‑Unis, qui faisait taire les chercheurs suspectés d’être sympathisants du communisme, et Mai 1968 en france, qui a fait taire les chercheurs suspectés de ne pas être sympathisants de l’extrême‑Gauche.

 

[Hibou57]

Il parle de la menace que représente les réseaux « sociaux » sur l’enseignement universitaire.

Les étudiants prennent fréquemment des photos (il oublie de mentionner les vidéos) des cours, ce qui n’est déjà pas autorisé (ne serait‑ce par le fait du droit d’auteur implicite, honni par la Gauche et l’extrême‑Gauche). Ces élèves montent ensuite en épingle la moindre petite erreur (l’obsession du “ fact‑checking ” qui est plus toxique que bénéfique en pratique) ou dérapage verbal. Il considère que par le fait de ces réseaux « sociaux », plus aucun, vraiment plus aucun professeur, n’est à l’abris de ce qu’il appel les torrents de boue.

Avant cette remarque sont rappelés deux faits, une campagne de harcèlement contre des enseignants jugés islamophobes (pas jugés par la justice, mais jugés par les réseaux « sociaux ») et l’agression d’un autre professeur.

 

[Hibou57]

Il cite un certain Pascal Aubry, historien, qui a dit en gros, « l’exigence de la censure aujourd'hui, vient de la société civile et non‑pas de l’état ».

 

[Ebion]

Il cite un certain Pascal Aubry, historien, qui a dit en gros, « l’exigence de la censure aujourd'hui, vient de la société civile et non‑pas de l’état ».

C'est très juste.

Les personnes ciblées iront pas en prison, elles seront pas poursuivies au civil, mais elles verront leur réputation détruite et leur carrière ruinée (souvent elles perdent leur emploi). Alors que parfois, elles ont été citées hors contexte et sans avoir eu d'intention malveillante!

Il reste que cette nouvelle censure empéche pas l'extrême droite de prendre de l'ampleur!

 

[Ebion]

Les Chinois doivent se moquer des Occidentaux se démenant avec ces problèmes...


Pendant ce temps, à Hong Kong, ils viennent de retirer une statue aux martyrs des massacres de Tien An Men.

 

[Ebion]

À côté du cas des régimes autoritaires, il voit deux événements historiques, ayant participé à limiter la liberté de la recherche académique : le maccarthysme aux États‑Unis, qui faisait taire les chercheurs suspectés d’être sympathisants du communisme, et Mai 1968 en france, qui a fait taire les chercheurs suspectés de ne pas être sympathisants de l’extrême‑Gauche.

Dans les universités occidentales, a fortiori en Amérique du Nord, les facultés de sciences sociales et d'humanités (philosophie, littérature, histoire, etc.) sont largement dominées par l'extrême gauche.

La seule exception, qui n'est pas négligeable, ce sont les facultés de sciences économiques, où les délires communistes et marxistes ne sont pas les bienvenus.

 

[Hibou57]

Les Chinois doivent se moquer des Occidentaux se démenant avec ces problèmes...


Pendant ce temps, à Hong Kong, ils viennent de retirer une statue aux martyrs des massacres de Tien An Men.

Fait pas bon être une statue en ces temps

 

[Hibou57]

Il parle de la menace que représente les réseaux « sociaux » sur l’enseignement universitaire.

Les étudiants prennent fréquemment des photos (il oublie de mentionner les vidéos) des cours, ce qui n’est déjà pas autorisé (ne serait‑ce par le fait du droit d’auteur implicite, honni par la Gauche et l’extrême‑Gauche). Ces élèves montent ensuite en épingle la moindre petite erreur (l’obsession du “ fact‑checking ” qui est plus toxique que bénéfique en pratique) ou dérapage verbal. Il considère que par le fait de ces réseaux « sociaux », plus aucun, vraiment plus aucun professeur, n’est à l’abris de ce qu’il appel les torrents de boue.

Avant cette remarque sont rappelés deux faits, une campagne de harcèlement contre des enseignants jugés islamophobes (pas jugés par la justice, mais jugés par les réseaux « sociaux ») et l’agression d’un autre professeur.

Une illustration récente : Menacée sur les réseaux, l’enseignante qui avait utilisé une photo de Soprano vit dans la crainte.

 

[Mounod]

C'est très juste.

Les personnes ciblées iront pas en prison, elles seront pas poursuivies au civil, mais elles verront leur réputation détruite et leur carrière ruinée (souvent elles perdent leur emploi). Alors que parfois, elles ont été citées hors contexte et sans avoir eu d'intention malveillante!

Il reste que cette nouvelle censure empéche pas l'extrême droite de prendre de l'ampleur!

Je dirais même qu'elle l'entretient (l'extrême droite)

 

[Mounod]

Dans les universités occidentales, a fortiori en Amérique du Nord, les facultés de sciences sociales et d'humanités (philosophie, littérature, histoire, etc.) sont largement dominées par l'extrême gauche.

La seule exception, qui n'est pas négligeable, ce sont les facultés de sciences économiques, où les délires communistes et marxistes ne sont pas les bienvenus.

ça dépend figures toi pour l'économie
La nouvelle génération d'enseignant chercheur est très très majoritairement d'extrême gauche ou écologiste type madame Rousseau

 

[Personne2]

(ne serait‑ce par le fait du droit d’auteur implicite, honni par la Gauche et l’extrême‑Gauche)

Si ma proposition de loi est votée, après la mort d’un auteur, pendant 15 ans, seuls les ayants-droits et les héritiers percevront les droits de leur parent défunt. Passé ces 15 ans, ils n’en percevront qu’une moitié. L’autre moitié sera consacrée à l’alimentation d’un fonds commun des auteurs, permettant de lutter contre la précarité des auteurs et de financer des aides à la création. https://lafranceinsoumise.fr/2018/09/19/proposition-de-loi-sur-les-droits-dauteur/