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La maison est noire, forough farrokhzad
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[QUOTE="Drianke, post: 12839824, member: 174325"] [media=youtube]HSsQ3dikRas[/media] Le monde est plein de laideur. Il y en aurait davantage encore si lhomme en détournait les yeux. Film de commande tourné en 1962 dans une léproserie iranienne, ce documentaire de 22 pose la question du sens de la maladie et de la présence de Dieu. Au début du film, des enfants lisent à haute voix. « ... Je Te loue de mavoir donné des yeux pour voir toutes les merveilles, des mains pour travailler, des oreilles pour entendre les mélodies, des pieds pour aller où je veux ». La voix de la narratrice interroge alors lidentité de celui qui est touché par la fatalité. « Qui est celui qui te loue dans lenfer, ô Seigneur ? ». Cest ainsi quon entre dans «La maison est noire», dans le quotidien dune résidence pour lépreux, rassemblés à lécart du monde. La « réponse » tient dans le rôle de tous face à la maladie de quelques uns, face à une maladie qui « n'est pas incurable ». « Qui n'est pas incurable » répète le film. Il sagit de montrer cette laideur « quil serait injuste dignorer ». Le film se conclut sur une scène de classe lucide, oxymore cristalisant la puissance du film. A lun de ces élèves, le professeur demande « Cites-moi quatre belles choses », à un autre « Cites-moi trois choses laides ». Par delà la souffrance, le film évoque les sourires, les jeux, la musique, les différences de genre, la maternité. Il nous montre aussi le combat quotidien pour les soins, la force malgré la faiblesse, une force fébrile. Ce court documentaire est lunique film de la poète Forough Farrokhzad, figure importante de la littérature iranienne. Il a remporté le Grand prix au Festival Oberhausen en 1963, et fut célébrée par plusieurs générations de cinéastes et de critiques comme lun des plus grands films iraniens jamais tournés. [/QUOTE]
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