Laurent Nuñez a annoncé ce jeudi 26 octobre qu’il interdirait la manifestation prévue samedi dans Paris à l’appel de plusieurs organisations « en soutien avec le peuple palestinien ». Une décision critiquée par une partie de la classe politique, alors que le préfet de police de Paris avait autorisé un rassemblement place de la République la semaine dernière.
« Ce n’est pas une manifestation statique, c’est une déambulation dans Paris, toujours beaucoup plus risquée, a fait valoir Laurent Nuñez sur franceinfo. Et les organisations qui ont déposé cette déclaration par les propos qu’elles ont pu tenir pouvaient laisser à penser qu’elles étaient quand même en soutien au Hamas, donc j’interdirai cette manifestation. »
Pour afficher ce contenu, vous devez mettre à jour vos paramètres de confidentialité.
Cliquez ici pour le faire.
Le collectif Urgence Palestine, réunissant plusieurs associations, syndicats et organisations politiques, a appelé à « une grande manifestation de soutien au peuple palestinien », samedi à 14 h 30 « au départ de Châtelet ».
« Ce n’est pas une question de maintien de l’ordre (...), le critère est plutôt immatériel », a expliqué le préfet de police. « Le trouble à l’ordre public peut être immatériel. Le seul fait qu’on puisse tenir des propos négationnistes, antisémites ou de soutien au terrorisme, c’est pour nous un problème, c’est ce qui justifie ces interdictions », a-t-il déclaré, citant des organisations comme le Front de libération de la Palestine en France et le NPA (Nouveau parti anticapitaliste).
Un argumentaire qui suscite les critiques de plusieurs élus de gauche, dont le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
« Ce n’est pas une manifestation statique, c’est une déambulation dans Paris, toujours beaucoup plus risquée, a fait valoir Laurent Nuñez sur franceinfo. Et les organisations qui ont déposé cette déclaration par les propos qu’elles ont pu tenir pouvaient laisser à penser qu’elles étaient quand même en soutien au Hamas, donc j’interdirai cette manifestation. »
Pour afficher ce contenu, vous devez mettre à jour vos paramètres de confidentialité.
Cliquez ici pour le faire.
Le collectif Urgence Palestine, réunissant plusieurs associations, syndicats et organisations politiques, a appelé à « une grande manifestation de soutien au peuple palestinien », samedi à 14 h 30 « au départ de Châtelet ».
« La France est vraiment en dessous de tout »
Le 18 octobre, le Conseil d’État avait rappelé au gouvernement que les manifestations pro-palestiniennes ne pouvaient être interdites systématiquement et qu’il revenait aux seuls préfets d’apprécier s’il y avait localement un risque de troubles à l’ordre public.« Ce n’est pas une question de maintien de l’ordre (...), le critère est plutôt immatériel », a expliqué le préfet de police. « Le trouble à l’ordre public peut être immatériel. Le seul fait qu’on puisse tenir des propos négationnistes, antisémites ou de soutien au terrorisme, c’est pour nous un problème, c’est ce qui justifie ces interdictions », a-t-il déclaré, citant des organisations comme le Front de libération de la Palestine en France et le NPA (Nouveau parti anticapitaliste).
Un argumentaire qui suscite les critiques de plusieurs élus de gauche, dont le premier secrétaire du PS Olivier Faure.