Euh ma pauvre amie...si tu savais...
Tout est question de contexte. Ce qui peut paraître, sorti de son contexte, constitutif de violence peut n'être qu'un "jeu", ramené à son contexte. C'est le principe même des rapports sexuels scénarisés (ou "jeux de rôles"). En l'occurrence, il existe des personnes pour qui le viol ou l'abus sont des fantasmes. Pour les "mettre en pratique", ils n'hésitent pas à en reproduire tout ce qui les représente dans leur fantasmes: insultes/terminologie choisie, gestes musclés etc. Pour autant, chacun est consentant et y prend du plaisir. Dans ce contexte précis, impossible de parler de viol au sens légal du terme.
Pour ce qui est de l'enregistrement, on voit bien que les personnes dont il est question se connaissent. Qu'elles se sont probablement déjà rencontrées et qu'elles partagent les mêmes "goûts" en matière de jeu. Et franchement, si la femme en question n'étais pas "partante", est-ce qu'elle accepterait de donner suite à cet appel, sachant pertinemment ce qu' ""elle va prendre"??
Bienvenue dans la vie réelle.
@Floraison
D'accord. Mais la plaignante pour le viol pourra tout à fait s'en servir pour défendre sa cause et caractériser la "perversité" de son présumé agresseur - ce qui, à mon avis, est voué à l'échec.
Et de mémoire, je doute qu'il existe une quelconque incrimination "d'abus de faiblesse" dans le chapitre des infractions sexuelles du Code pénal - dans celui des mises en danger d'autrui, oui, mais à mon avis, les dispositions concernées sont loin d'être invocables ici. Ou il y a agression sexuelle, ou il n'y a rien. A mon sens, quelqu'un qui profite de son charisme/notoriété/ruse pour embobiner des nanas et les mettre dans son lit pour les jeter par la suite, peut être tout ce qu'on veut sur le plan moral, ça n'est pas un criminel au sens juridique.