Oslo a fait part de son intention de s'opposer au retour du Royaume-Uni dans l'AELE, ce petit cercle d'Etats qui a accès à l'Espace économique européen sans faire partie de l'Union Européenne.
Après le vote surprise du Brexit, les embûches se multiplient pour le Royaume-Uni.
Alors que le sulfureux Boris Johnson avait déclaré, avant le vote Brexit, que «le Royaume-Uni aurait toujours accès au marché unique», cela ne serait pas si évident.
De fait, la Norvège pourrait empêcher le retour de la Grande-Bretagne au sein de l'Association européenne de libre-échange (AELE), qui regroupe les pays qui ne font pas partie de l'Union Européenne mais qui ont accès au marché unique. La Grande-Bretagne avait quitté ce club en 1973 pour rejoindre l'UE.
«Il n'est pas acquis qu'il soit positif de laisser entrer un grand pays dans cette organisation», indique Elisabeth Vik Aspaker, ministre norvégienne des Affaires étrangères. «Cela déplacerait le point d'équilibre, ce qui n'est pas nécessairement dans les intérêts de la Norvège», a ajouté la ministre.
Et même si la Grande-Bretagne fait partie des pays fondateurs de cette association, en 1960, l'opposition de la Norvège suffirait à empêcher son retour puisque l'élargissement de cette zone de libre-échange nécessite un consensus de tous les Etats membres.
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Après le vote surprise du Brexit, les embûches se multiplient pour le Royaume-Uni.
Alors que le sulfureux Boris Johnson avait déclaré, avant le vote Brexit, que «le Royaume-Uni aurait toujours accès au marché unique», cela ne serait pas si évident.
De fait, la Norvège pourrait empêcher le retour de la Grande-Bretagne au sein de l'Association européenne de libre-échange (AELE), qui regroupe les pays qui ne font pas partie de l'Union Européenne mais qui ont accès au marché unique. La Grande-Bretagne avait quitté ce club en 1973 pour rejoindre l'UE.
«Il n'est pas acquis qu'il soit positif de laisser entrer un grand pays dans cette organisation», indique Elisabeth Vik Aspaker, ministre norvégienne des Affaires étrangères. «Cela déplacerait le point d'équilibre, ce qui n'est pas nécessairement dans les intérêts de la Norvège», a ajouté la ministre.
Et même si la Grande-Bretagne fait partie des pays fondateurs de cette association, en 1960, l'opposition de la Norvège suffirait à empêcher son retour puisque l'élargissement de cette zone de libre-échange nécessite un consensus de tous les Etats membres.
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