La nuit noire de l'âme

David39

On est les enfants oublié de l'Histoire les amis!
VIB
La nuit obscure de l'âme (ou nuit noire de l'âme) est le titre donné à un poème par Jean de la Croix, poète espagnol du xvie siècle, religieux mystique membre des carmes déchaux et déclaré docteur de l'église par l'Église catholique. Son poème a été décrit et commenté (par l'auteur) dans deux ouvrages : La Montée du Carmel et La Nuit obscure.

[...]

Selon Jean de la Croix​

La nuit obscure de l'âme est une expression attribuée à l'origine à Jean de la Croix[N 1], et qui désigne une expérience passagère de désolation spirituelle dans l'expérience mystique, un temps où « Dieu est caché », où même la foi semble vaciller. Pour Jean de la Croix, il ne s'agit donc pas d'une expérience négative. Le mystique estime que cette expérience permettrait de purger l'âme de ses défauts et de l'enrichir en vue d'un mariage mystique ultérieur[1]. Ce terme se retrouve dans le titre de son poème La Nuit obscure, ainsi que de son traité (homonyme) : La Nuit obscure[N 2].

Jean de la Croix a décrit cette expérience dans plusieurs de ses ouvrages, où il distingue deux nuits : celle des sens (La Montée du Carmel) et celle de l'esprit (La Nuit obscure). Ces deux ouvrages sont appuyés sur le poème « La Nuit obscure ».

Cet état est différent de l'acédie qui est un dégoût de la vie spirituelle.
 

David39

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Selon d'autres auteurs​

Dans le christianisme​

La philosophe et mystique chrétienne Simone Weil a analysé très clairement la nature de la nuit obscure, qu'elle a reconnue dans la résonance chrétienne de passages d'Eschyle et de Sophocle : « C’est quand l’âme épuisée a cessé d’attendre Dieu, quand le malheur extérieur ou la sécheresse intérieure lui a fait croire que Dieu n’est pas une réalité, si néanmoins elle continue à aimer, si elle a horreur des biens qui prétendent le remplacer, c’est alors que Dieu après quelque temps vient jusqu’à elle, se montre, lui parle, la touche. C’est ce que saint Jean de la Croix appelle nuit obscure[2]. »

Le mystique bénédictin Augustine Baker (en) qualifie cette expérience de « grande désolation »[3]. Pierre Descouvemont compare cette période à un « temps de sevrage », où Dieu après « une lune de miel », fait subir « un sevrage plus ou moins sévère, non pour les punir, mais afin de purifier leur amour »[4].

Sainte Thérèse de Lisieux, religieuse des carmélites du xixe siècle, a décrit son expérience de la « nuit obscure ». Sa nuit obscure provient du doute de l'existence de l'éternité, doute auquel elle a néanmoins refusé son assentiment intellectuel ou volitif, mais choisi l'approfondissement de sa foi catholique. Cependant, elle dit avoir souffert douloureusement durant cette période prolongée « d'obscurité spirituelle ». Elle a déclaré à ses sœurs religieuses : « Si vous saviez seulement dans quelle obscurité je suis plongée »[5].

Alors que cette crise spirituelle est généralement temporaire, celle-ci peut parfois durer très longtemps. La « nuit obscure » de saint Paul de la Croix au xviiie siècle a duré 45 ans, d'où il s'est finalement rétabli. La nuit obscure de mère Teresa de Calcutta, est « peut-être le cas le plus long dans l'histoire ». Elle a indiqué (dans ses courriers) que cette nuit sombre aurait débuté en 1948 et se serait terminée à sa mort en 1997, avec seulement un bref interlude de secours[6]. Le frère franciscain, père Benedict Groeschel, ami de mère Teresa de Calcutta pendant une longue partie de sa vie, prétend que "l'obscurité est restée" vers la fin de sa vie[7].
 

David39

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VIB

Dans d'autres religions​

Le soufisme
Certains chercheurs[8] suggèrent que ce concept de « nuit obscure de l'âme » provient d'une influence andalouse soufie Ibn Abbad al-Rundi et, plus généralement, de la Chadhiliyya. Ils ont établi des liens détaillés entre ces enseignements et ceux de Jean de la Croix. D'autres chercheurs cependant, comme José Nieto, soutiennent que cette doctrine mystique est tout à fait universelle et que les similitudes entre les œuvres de saint Jean et Ibn Abbad sont le résultat d'un développement indépendant et non d'une influence mutuelle[9].

Le bouddhisme
Dans la méditation du bouddhisme Vipassanā le pratiquant passe par « seize étapes de la pensée » (nanas)[10],[11] dans sa quête de « réveil ». Parmi celles-ci, cinq à dix étapes consistent en la « connaissance de la souffrance » (dukkha nanas). Des bouddhistes occidentaux ainsi que des professeurs bouddhistes comparent régulièrement cette expérience à la nuit obscure (dont Jack Engler)[12].



C'est un copié collé sans prétention mais ça peut intéresser certains.
 

David39

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VIB
Cette une notion également très présente hors cadre religieux dans le folklore et les traditions populaires, de nombreux textes y font référence, poésie, réflexion tout y passe.

Et comme c'est la mode en ce moment...
 

Siith

N'éclaire plus...
VIB
La nuit obscure de l'âme (ou nuit noire de l'âme) est le titre donné à un poème par Jean de la Croix, poète espagnol du xvie siècle, religieux mystique membre des carmes déchaux et déclaré docteur de l'église par l'Église catholique. Son poème a été décrit et commenté (par l'auteur) dans deux ouvrages : La Montée du Carmel et La Nuit obscure.

[...]

Selon Jean de la Croix​

La nuit obscure de l'âme est une expression attribuée à l'origine à Jean de la Croix[N 1], et qui désigne une expérience passagère de désolation spirituelle dans l'expérience mystique, un temps où « Dieu est caché », où même la foi semble vaciller. Pour Jean de la Croix, il ne s'agit donc pas d'une expérience négative. Le mystique estime que cette expérience permettrait de purger l'âme de ses défauts et de l'enrichir en vue d'un mariage mystique ultérieur[1]. Ce terme se retrouve dans le titre de son poème La Nuit obscure, ainsi que de son traité (homonyme) : La Nuit obscure[N 2].

Jean de la Croix a décrit cette expérience dans plusieurs de ses ouvrages, où il distingue deux nuits : celle des sens (La Montée du Carmel) et celle de l'esprit (La Nuit obscure). Ces deux ouvrages sont appuyés sur le poème « La Nuit obscure ».

Cet état est différent de l'acédie qui est un dégoût de la vie spirituelle.
Extrait du poème de Jean de la Croix :
"L’air du créneau,
Quand moi j’écartais ses cheveux,
De sa main sereine,
Au cou me blessait,
Et tous mes sens tenait en suspens"

C'est bien douloureux, cette attente, avant de trouver cette petite porte dérobée qui permettra l'échappée belle, et l'union parfaite... J'en ferais bien un poème aussi. ;)
 

David39

On est les enfants oublié de l'Histoire les amis!
VIB
Extrait du poème de Jean de la Croix :
"L’air du créneau,
Quand moi j’écartais ses cheveux,
De sa main sereine,
Au cou me blessait,
Et tous mes sens tenait en suspens"

C'est bien douloureux, cette attente, avant de trouver cette petite porte dérobée qui permettra l'échappée belle, et l'union parfaite... J'en ferais bien un poème aussi. ;)

Vi... Quelqu'un m'avait bien résumé le truc à l'époque dans mon sujet sur l'hypersensibilité. Être "in". Le reste n'est que de l'interprétation.
 

tizniti

Soyons sérieux .
@David39 , Soufi de culture, je ne peut qu'être heureux que tu aies évoqué Ibn Abad et la shadiliya.

« Peut-on s’engager dans la Voie en s’aidant des ouvrages de soufisme, ou bien l’aide d’un cheikh est-elle indispensable ?» : une réponse du Cheikh Ibn ‘Abbad Al-Rundî.

Dans son article intitulé « Ibn ‘Abbâd, modèle de la Shâdhiliyya » , Kenneth Honerkamp précise que cette épitre fût rédigée à « l’époque où Ibn ‘Abbâd assumait la charge de prédicateur et d’imam à la Qarawîyîn de Fès ». En ce temps, « une dispute naquit en Andalousie dans les cercles de fuqahâ’ à ce sujet : « Peut-on s’engager dans la Voie en s’aidant des ouvrages de soufisme, ou bien l’aide d’un cheikh est-elle indispensable ?»

Un travail colossal avec des références bibliographiques pointues pour celles et ceux qui s'intéressent à la voie (Tari9a) soufie à Ibn Abad, a la quadiriya et à la shadiliya.
Passionnant.

à lire ici
 

David39

On est les enfants oublié de l'Histoire les amis!
VIB
@David39 , Soufi de culture, je ne peut qu'être heureux que tu aies évoqué Ibn Abad et la shadiliya.

« Peut-on s’engager dans la Voie en s’aidant des ouvrages de soufisme, ou bien l’aide d’un cheikh est-elle indispensable ?» : une réponse du Cheikh Ibn ‘Abbad Al-Rundî.

Dans son article intitulé « Ibn ‘Abbâd, modèle de la Shâdhiliyya » , Kenneth Honerkamp précise que cette épitre fût rédigée à « l’époque où Ibn ‘Abbâd assumait la charge de prédicateur et d’imam à la Qarawîyîn de Fès ». En ce temps, « une dispute naquit en Andalousie dans les cercles de fuqahâ’ à ce sujet : « Peut-on s’engager dans la Voie en s’aidant des ouvrages de soufisme, ou bien l’aide d’un cheikh est-elle indispensable ?»

Un travail colossal avec des références bibliographiques pointues pour celles et ceux qui s'intéressent à la voie (Tari9a) soufie à Ibn Abad, a la quadiriya et à la shadiliya.
Passionnant.

à lire ici

Ne me remercie pas c'est la page wiki ;)

Oui intéressant mais de ce que j'ai pu lire de la tradition islamique nous avons la sunna qui appartient à tout ce qui est éxotérisme et le soufisme à tout ce qui est ésotérisme. Une fois de plus on tombe sur l'aspect apparents et l'aspect occulte des choses. Le clergé et le mysticisme. Le solaire et le lunaire. On retrouve ces notions dans le tafsir d'ibn kathir, d'ibn arabi et celui de tabari de mémoire. C'est ce qui est un peu navrant c'est qu'on a l'impression de devoir re-découvrir l'eau chaude tous les jours...
 

Siith

N'éclaire plus...
VIB
@David39 , Soufi de culture, je ne peut qu'être heureux que tu aies évoqué Ibn Abad et la shadiliya.

« Peut-on s’engager dans la Voie en s’aidant des ouvrages de soufisme, ou bien l’aide d’un cheikh est-elle indispensable ?» : une réponse du Cheikh Ibn ‘Abbad Al-Rundî.

Dans son article intitulé « Ibn ‘Abbâd, modèle de la Shâdhiliyya » , Kenneth Honerkamp précise que cette épitre fût rédigée à « l’époque où Ibn ‘Abbâd assumait la charge de prédicateur et d’imam à la Qarawîyîn de Fès ». En ce temps, « une dispute naquit en Andalousie dans les cercles de fuqahâ’ à ce sujet : « Peut-on s’engager dans la Voie en s’aidant des ouvrages de soufisme, ou bien l’aide d’un cheikh est-elle indispensable ?»

Un travail colossal avec des références bibliographiques pointues pour celles et ceux qui s'intéressent à la voie (Tari9a) soufie à Ibn Abad, a la quadiriya et à la shadiliya.
Passionnant.

à lire ici
Je n'ai pas encore lu ton lien...
Toi tu as trouvé réponse à cette question, tu t'es engagé dans la Voie et a suivi un Maître ou chemines-tu seul ?
Si ce n'est pas indiscret...
 

tizniti

Soyons sérieux .
Je n'ai pas encore lu ton lien...
Toi tu as trouvé réponse à cette question, tu t'es engagé dans la Voie et a suivi un Maître ou chemines-tu seul ?
Si ce n'est pas indiscret...
Là Siith, tu me poses une question délicate et indiscrète ;) .
Oh, le lien, tu peux le consulter tranquillement lorsque tu auras tu resentiras l'envie de te plonger et d'avoir un avant gout de l'univers du soufisme.

Revenons au soufisme et comme tu es intelligente et érudite, je ne peux que te conseiller la lecture de l'ouvrage d'Ibn Al Arabi : "Traité de l'amour".
Il exprime ma pensée et ma voie.

Ibn ʿArabi : "Je crois en la religion de l'amour"​

Penseur hors norme, il est un des plus grand des maîtres de la spiritualité islamique de l’Islam, mais aussi poète, philosophe, Ibn ʿArabi est considéré comme le pivot central de la pensée métaphysique de l'islam et référence majeure du soufisme.
Ce traité est l'un des 850 ouvrages qu'il aura rédigés au cours de sa vie.
Voici donc une traduction de ce traité qui comble un manque en ce domaine en raison de l'importance et de l'actualité de ce sujet. L'Islam, dernière religion révélée, inclut l'amour dans sa divine Loi et, contrairement à l'opinion occidentale courante, lui fait une large place.

"Dieu est tout à la fois l'Amant, l'Aimé et l'Amour. II crée par amour de Se faire connaître et Ses créatures sont les manifestations de cet amour. Elles sont donc toutes éminemment et essentiellement concernées par l'amour sous son triple aspect divin, spirituel et naturel. Chacun alors se sentira attiré et engagé à vivre cet amour décrit d'une manière si captivante et exhaustive. "

Maurice Gloton, traducteur et présentateur expérimenté des maîtres du soufisme, s'est efforcé de rendre avec amour et beauté ce traité unique dans la littérature sacrée de tous les temps.

Et je ne te parle pas de tous les autres.

Un autre :

Al Hallâj grand maître soufi pour qui Massignon a consacré toute sa vie decrit l’amour : "il faut s’enivrer de l’amour de Dieu, de l’amour pour Dieu" .
« Je suis devenu celui que j’aime, et celui que j’aime est devenu moi. Nous sommes deux esprits fondus en un seul corps ! ».

Je n'ai pas encore parlé de moi..... Ce n'est qu'un préambule.
 

Siith

N'éclaire plus...
VIB
Là Siith, tu me poses une question délicate et indiscrète ;) .
Oh, le lien, tu peux le consulter tranquillement lorsque tu auras tu resentiras l'envie de te plonger et d'avoir un avant gout de l'univers du soufisme.

Revenons au soufisme et comme tu es intelligente et érudite, je ne peux que te conseiller la lecture de l'ouvrage d'Ibn Al Arabi : "Traité de l'amour".
Il exprime ma pensée et ma voie.

Ibn ʿArabi : "Je crois en la religion de l'amour"​

Penseur hors norme, il est un des plus grand des maîtres de la spiritualité islamique de l’Islam, mais aussi poète, philosophe, Ibn ʿArabi est considéré comme le pivot central de la pensée métaphysique de l'islam et référence majeure du soufisme.
Ce traité est l'un des 850 ouvrages qu'il aura rédigés au cours de sa vie.
Voici donc une traduction de ce traité qui comble un manque en ce domaine en raison de l'importance et de l'actualité de ce sujet. L'Islam, dernière religion révélée, inclut l'amour dans sa divine Loi et, contrairement à l'opinion occidentale courante, lui fait une large place.

"Dieu est tout à la fois l'Amant, l'Aimé et l'Amour. II crée par amour de Se faire connaître et Ses créatures sont les manifestations de cet amour. Elles sont donc toutes éminemment et essentiellement concernées par l'amour sous son triple aspect divin, spirituel et naturel. Chacun alors se sentira attiré et engagé à vivre cet amour décrit d'une manière si captivante et exhaustive. "

Maurice Gloton, traducteur et présentateur expérimenté des maîtres du soufisme, s'est efforcé de rendre avec amour et beauté ce traité unique dans la littérature sacrée de tous les temps.

Et je ne te parle pas de tous les autres.

Un autre :

Al Hallâj grand maître soufi pour qui Massignon a consacré toute sa vie decrit l’amour : "il faut s’enivrer de l’amour de Dieu, de l’amour pour Dieu" .
« Je suis devenu celui que j’aime, et celui que j’aime est devenu moi. Nous sommes deux esprits fondus en un seul corps ! ».

Je n'ai pas encore parlé de moi..... Ce n'est qu'un préambule.
Je me doutais que c'était indiscret, ce n'est pas le lieu et le temps... ;) Si tu veux bien m'excuser d'avoir été intrusive.
Oui j'ai lu Ibn Arabi, El Hallaj, Rûmi et d'autres. Et j'y ai trouvé nourriture et correspondances . Comme avec certains mystiques d'autres "confessions".

C'est juste que je suis personnellement à ce point de mon cheminement, continuer seule ou m'engager sur une Voie traditionnelle plus spécifique et être accompagnée pour sortir d'une certaine "impasse" spirituelle. Voilà d'où venait ma curiosité.
 

tizniti

Soyons sérieux .
:ange:Je me doutais que c'était indiscret, ce n'est pas le lieu et le temps... ;) Si tu veux bien m'excuser d'avoir été intrusive.
Nullement intrusive. Au contraire, ta question est profondément intéressante mais malheureusement, ce n'est pas le lieu.
Mais c'est avec un immense bonheur te dévoiler ce cheminement qui date depuis l'âge de 6 ans.
Juste une précision : J'ai grandi dans une ambiance familial et social soufi dans la pure tradition de la Tariqua Quadiriya.
J'ai eu la chance d'assister à des débats théologiques, à des veillées religieuses teintée de (Mahaba :amour spirituel) et dans les rites.
Le reste.......... ;)

Oui j'ai lu Ibn Arabi, El Hallaj, Rûmi et d'autres. Et j'y ai trouvé nourriture et correspondances . Comme avec certains mystiques d'autres "confessions".
Parfait.
C'est juste que je suis personnellement à ce point de mon cheminement, continuer seule ou m'engager sur une Voie traditionnelle plus spécifique et être accompagnée pour sortir d'une certaine "impasse" spirituelle. Voilà d'où venait ma curiosité.
Là, j'ai énormément de choses à dire.
Le cheminement est une oeuvre de toute une vie.
Il ne s'arrête jamais...... Jamais.
Tu es sur la bonne voie et cet impasse est une chance inouïe, une occasion bénie et un signe que tu es entrain de communier avec ton soi et ta richesse intérieure.
C'est dans ce soi/jardin intérieur secret que tu trouvera les réponses à ta quête de paix et de sécurité intérieure.
Nous en parlerons ultérieurement avec Énigme, contes, paraboles, métaphores et analogies mais pas dans ce lieu.
Tu le comprends..... Je sais.

Prete?:)
 

Siith

N'éclaire plus...
VIB
Nullement intrusive. Au contraire, ta question est profondément intéressante mais malheureusement, ce n'est pas le lieu.
Mais c'est avec un immense bonheur te dévoiler ce cheminement qui date depuis l'âge de 6 ans.
Juste une précision : J'ai grandi dans une ambiance familial et social soufi dans la pure tradition de la Tariqua Quadiriya.
J'ai eu la chance d'assister à des débats théologiques, à des veillées religieuses teintée de (Mahaba :amour spirituel) et dans les rites.
Le reste.......... ;)


Parfait.

Là, j'ai énormément de choses à dire.
Le cheminement est une oeuvre de toute une vie.
Il ne s'arrête jamais...... Jamais.
Tu es sur la bonne voie et cet impasse est une chance inouïe, une occasion bénie et un signe que tu es entrain de communier avec ton soi et ta richesse intérieure.
C'est dans ce soi/jardin intérieur secret que tu trouvera les réponses à ta quête de paix et de sécurité intérieure.
Nous en parlerons ultérieurement avec Énigme, contes, paraboles, métaphores et analogies mais pas dans ce lieu.
Tu le comprends..... Je sais.

Prete?:)
Très bel héritage effectivement... Je pense que j'aurais aimé bénéficier de l'atmosphère et de l'éducation d'une zaouia. Quoiqu'on en "fasse" ensuite.
Je connais un peu, indirectement, les Voies alawiya et mouridiya. Je me renseignerai bien sûr sur ta Tradition.

J'ai bien conscience que le cheminement et la connaissance et la maîtrise du Soi intérieur est le travail d'une vie... Et oui, comme l'illustre ce thread, j'admets "intellectuellement" que cette nuit noire est un passage normal, voire une chance, comme tu le soulignes. À vivre, c'est un peu déstabilisant puisqu'il y a comme une panne de GPS. Même si ma Maison reste apaisée, pour reprendre Jean de la Croix, el hamdulillah.

On en reparle, avec plaisir... Je me "remets" tranquillement des incursions dans le Monde de cette semaine, et je serai prête, inch'allah.
Merci @tizniti .:mignon:
 
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