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La grande mosquée de Strasbourg a été inaugurée jeudi matin en présence dune importante délégation marocaine. La part la plus importante du financement a été apportée par le Maroc, à hauteur de 43 millions de dirhams, soit 37% du coût total.
Dix jours après la polémique née des caricatures du prophète dans Charlie Hebdo, les musulmans de France ont vécu ce jeudi une journée importante. La grande mosquée de Strasbourg a été inaugurée ce matin lors dune grande cérémonie à laquelle 1200 personnes étaient invitées, parmi lesquelles plusieurs représentants du Maroc.
La cérémonie a été présidée par Manuel Valls, le ministre français de lIntérieur et des cultes. Lors de son discours, il a déclaré que lislam avait « toute sa place en France, car lislam de France cest aussi la France. » Mais le ministre en a aussi profité pour faire une démonstration de fermeté à légard des fondamentalistes, déclarant quil nhésiterait pas « à faire expulser ceux qui se réclament de lislam et représentent une menace grave pour lordre public » en ne respectant pas « les lois » et « les valeurs » de la République. « Le racisme, le fondamentalisme, ce nest pas lislam », a-t-il ajouté.
Surmonté dun dôme en cuivre de 16 mètres de diamètre, lédifice peut accueillir 1500 fidèles dans sa salle de prière. Il sagit ainsi de la plus grande mosquée jamais construite en France, devant celle dEvry. Malgré linauguration officielle qui sest déroulée aujourdhui, la grande mosquée de Strasbourg était déjà utilisée depuis le ramadan.
En tout, la construction aura coûté 10,5 millions deuros, dont 37% ont été financés par le Maroc, sous limpulsion du Roi Mohammed VI. En tout, le Royaume a apporté 3,9 millions deuros, soit 43 millions de dirhams. Le reste a été payé par les collectivités locales, grâce aux spécificités de lAlsace-Moselle, qui vit toujours sous le régime du Concordat, ainsi que par lArabie Saoudite et le Koweit.
Pour la cérémonie, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, était accompagné dAbdelhak Lamrini, lhistoriographe du Royaume, mais aussi dAbdellah Boussouf, lactuel secrétaire-général du Conseil de la communauté marocaine à létranger, qui en 1992 avait été le premier porteur du projet de la grande mosquée. Eclairage avec Nathalie Michet.
Photo
http://www.saphirnews.com/photo/art/default/2361725-3305979.jpg?v=1289442309
Radio Aswat
Dix jours après la polémique née des caricatures du prophète dans Charlie Hebdo, les musulmans de France ont vécu ce jeudi une journée importante. La grande mosquée de Strasbourg a été inaugurée ce matin lors dune grande cérémonie à laquelle 1200 personnes étaient invitées, parmi lesquelles plusieurs représentants du Maroc.
La cérémonie a été présidée par Manuel Valls, le ministre français de lIntérieur et des cultes. Lors de son discours, il a déclaré que lislam avait « toute sa place en France, car lislam de France cest aussi la France. » Mais le ministre en a aussi profité pour faire une démonstration de fermeté à légard des fondamentalistes, déclarant quil nhésiterait pas « à faire expulser ceux qui se réclament de lislam et représentent une menace grave pour lordre public » en ne respectant pas « les lois » et « les valeurs » de la République. « Le racisme, le fondamentalisme, ce nest pas lislam », a-t-il ajouté.
Surmonté dun dôme en cuivre de 16 mètres de diamètre, lédifice peut accueillir 1500 fidèles dans sa salle de prière. Il sagit ainsi de la plus grande mosquée jamais construite en France, devant celle dEvry. Malgré linauguration officielle qui sest déroulée aujourdhui, la grande mosquée de Strasbourg était déjà utilisée depuis le ramadan.
En tout, la construction aura coûté 10,5 millions deuros, dont 37% ont été financés par le Maroc, sous limpulsion du Roi Mohammed VI. En tout, le Royaume a apporté 3,9 millions deuros, soit 43 millions de dirhams. Le reste a été payé par les collectivités locales, grâce aux spécificités de lAlsace-Moselle, qui vit toujours sous le régime du Concordat, ainsi que par lArabie Saoudite et le Koweit.
Pour la cérémonie, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, était accompagné dAbdelhak Lamrini, lhistoriographe du Royaume, mais aussi dAbdellah Boussouf, lactuel secrétaire-général du Conseil de la communauté marocaine à létranger, qui en 1992 avait été le premier porteur du projet de la grande mosquée. Eclairage avec Nathalie Michet.
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