Erolisk
VIB
chronique
Malmené par le fonctionnaire de la police, L'avocat se lance dans un cours de droit et jure d'employer d'autres moyens. Le chef de poste intervient et donne satisfaction à l'avocat ! Mais que fera le citoyen lambda qui n'a aucune relation ? il subira les humeurs des petits fonctionnaires.
La police ne reconnaît pas le certificat de résidence délivré par la Moqataâ
Parfois ladministration marocaine pourrait figurer dans le célèbre Guinness des records pour sa capacité à inventer des procédures qui nexistent pas et sa volonté de compliquer des situations simples. Cest ce qui est récemment arrivé à un avocat casablancais qui ne décolère toujours pas suite à ses démêlés avec la Sûreté nationale.
Me K. est lun des ténors du barreau de Casablanca. Unanimement connu et respecté depuis des décennies, il a récemment entrepris de refaire sa carte didentité nationale. Javais eu loccasion de raconter ce qui attendait les citoyens désireux de procéder à ce changement, en attentes interminables, paperasserie en tout genre et vexations.
Ayant préparé tous les documents requis (du moins le pensait-il), il se présente donc pour la fameuse prise dempreintes digitales, et se voit immédiatement éconduit par le fonctionnaire en service. Motif ? La police naccepte pas les certificats de résidence émis par la Moqataâ du quartier. Document non fiable, lui précise-t-on. Il convient de demander une attestation de résidence au commissariat du lieu dhabitation. Pour ce faire, lequel commissariat exige une facture de la Lydec. Me K. remarque poliment que, dans ce cas, pourquoi ne pas supprimer la Moqatâa, tout en relevant lincongruité daccepter une facture émanant dun organisme privé, et décarter un document officiel provenant tout de même du ministère de lintérieur.
Ce sont les instructions, lui répondit-on, avant de le prier de produire une attestation de travail signée par lemployeur. Notre juriste, homme calme, pondéré et maîtrisant ses nerfs, commence quand même à sentir la moutarde lui monter au nez.
Il produit sa carte professionnelle qui ne semble pas suffire au fonctionnaire qui réclame un document portant len-tête et le paraphe de lemployeur. Me K., dirigeant un important cabinet, explique patiemment quil na pas demployeur, quil exerce une profession libérale, et que sa carte professionnelle devrait suffire, ajoutant au passage que le Conseil de lordre des avocats nest pas un employeur, au sens juridique du terme. Puis, il fait incidemment remarquer que la nouvelle carte didentité électronique ne porte aucune mention de la profession exercée, et que donc il ne comprenait pas lutilité de produire un quelconque document précisant la situation professionnelle.
Malmené par le fonctionnaire de la police, L'avocat se lance dans un cours de droit et jure d'employer d'autres moyens. Le chef de poste intervient et donne satisfaction à l'avocat ! Mais que fera le citoyen lambda qui n'a aucune relation ? il subira les humeurs des petits fonctionnaires.
La police ne reconnaît pas le certificat de résidence délivré par la Moqataâ
Parfois ladministration marocaine pourrait figurer dans le célèbre Guinness des records pour sa capacité à inventer des procédures qui nexistent pas et sa volonté de compliquer des situations simples. Cest ce qui est récemment arrivé à un avocat casablancais qui ne décolère toujours pas suite à ses démêlés avec la Sûreté nationale.
Me K. est lun des ténors du barreau de Casablanca. Unanimement connu et respecté depuis des décennies, il a récemment entrepris de refaire sa carte didentité nationale. Javais eu loccasion de raconter ce qui attendait les citoyens désireux de procéder à ce changement, en attentes interminables, paperasserie en tout genre et vexations.
Ayant préparé tous les documents requis (du moins le pensait-il), il se présente donc pour la fameuse prise dempreintes digitales, et se voit immédiatement éconduit par le fonctionnaire en service. Motif ? La police naccepte pas les certificats de résidence émis par la Moqataâ du quartier. Document non fiable, lui précise-t-on. Il convient de demander une attestation de résidence au commissariat du lieu dhabitation. Pour ce faire, lequel commissariat exige une facture de la Lydec. Me K. remarque poliment que, dans ce cas, pourquoi ne pas supprimer la Moqatâa, tout en relevant lincongruité daccepter une facture émanant dun organisme privé, et décarter un document officiel provenant tout de même du ministère de lintérieur.
Ce sont les instructions, lui répondit-on, avant de le prier de produire une attestation de travail signée par lemployeur. Notre juriste, homme calme, pondéré et maîtrisant ses nerfs, commence quand même à sentir la moutarde lui monter au nez.
Il produit sa carte professionnelle qui ne semble pas suffire au fonctionnaire qui réclame un document portant len-tête et le paraphe de lemployeur. Me K., dirigeant un important cabinet, explique patiemment quil na pas demployeur, quil exerce une profession libérale, et que sa carte professionnelle devrait suffire, ajoutant au passage que le Conseil de lordre des avocats nest pas un employeur, au sens juridique du terme. Puis, il fait incidemment remarquer que la nouvelle carte didentité électronique ne porte aucune mention de la profession exercée, et que donc il ne comprenait pas lutilité de produire un quelconque document précisant la situation professionnelle.