Clandestins, travailleurs au noir: Ces marocains qui font le bonheur des notables de Tlemcen
Le style marocain a le vent en poupe dans l’ouest d’Algérie. Le cabinet de la Wilaya ? Le siège de la Cour de Tlemcen ? Les nouvelles habitations des notables de la Maghnia et de Tlemcen ? Made in Morroco, réalisés par des artisans marocains, clandestins, travaillant dans l’illégalité totale au vu et au su de tous.
Il suffit de jeter un coup d’œil sur les nouvelles constructions publiques et privées pour s’en rendre compte. Elles portent, toutes, de fortes empreintes de ces artisans venus du Maroc. Clandestins, immigrants illégaux, ils activent dans les édifices publics et chez les particuliers avec le consentement des autorités locales. Les artisans marocains, qualifiés notamment pour les travaux publics, le plâtre, la maçonnerie et la peinture, ont pignon sur rue actuellement dans la wilaya de Tlemcen.
Appréciée pour la rigueur, la qualité du travail et la ponctualité, la main-d’œuvre marocaine n’a pas hésité à franchir des frontières, pourtant fermées, pour venir se tailler une réputation en territoire Algérien. Officiellement, il n’y a pas de statistiques disponibles sur les émigrants clandestins marocains activant dans la région. Officieusement, la diaspora chérifienne installée clandestinement dans la wilaya de Tlemcen compte plus de 5 000 personnes dont la majorité est basée dans les villes frontalières, comme Maghnia, Bab El Assa, Boukanoun, Tlemcen, Sebra, Ouled Mimoun…
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