La présidente de la Halde veut sauver l'institution

Bladi

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La présidente de la Halde, Jeannette Bougrab, dit vouloir se battre pour sauver l'institution de lutte contre les discriminations, menacée d'être intégrée dans le futur Défenseur des droits.

Le Sénat débat depuis mercredi du texte créant cet organisme destiné à remplacer le médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde).

La Halde, qui ne devait pas disparaître initialement, a été rattachée au Défenseur des droits dans le texte de la commission des Lois du Sénat.

Cette initiative doit être "examinée" mais n'est "pas aberrant(e)", a dit mercredi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

La gauche et une trentaine d'associations dénoncent l'absence d'indépendance du Défenseur des droits, organisme dont le président sera nommé sur proposition du chef de l'Etat et aura des pouvoirs étendus.

"Je me battrai comme une tigresse pour sauver cette institution", dit Jeannette Bougrab dans Le Monde daté de jeudi.

"Il m'appartient pendant les six prochains mois de prouver que la Halde est utile. L'examen au Sénat n'est que le premier round", poursuit-elle.

Jeannette Bougrab, conseillère d'Etat et membre de l'UMP, a été nommée en avril dernier en remplacement de Louis Schweitzer.

Elle explique le projet de fusion de la Halde et du Défenseur des droits par les critiques que l'institution a formulées depuis sa naissance en en 2004.

"La Halde est indépendante. Elle peut très bien dire que l'Etat, tout comme une entreprise puissante, discrimine. Cela a pu agacer", dit-elle.

"Supprimer la Halde, ce serait un très mauvais signe politique pour les personnes les plus fragiles", affirme la conseillère d'Etat.

Interrogé lors du Talk Orange-Le Figaro, Luc Chatel a laissé entendre que le gouvernement n'était pas opposé à la disparition de la Halde.

"Ce que je crois, c'est que dans une période où nous cherchons plutôt à rationaliser l'organisation de l'Etat, à réduire les structures plutôt qu'à les allonger (...), ça ne me semble pas aberrant", a dit le ministre de l'Education nationale et porte-parole du gouvernement.

"La création d'un Défenseur des droits est une vraie avancée, c'est un vrai contre-pouvoir, un pouvoir supplémentaire donné au citoyen", a-t-il affirmé.

Clément Guillou, édité par Yves Clarisse

http://www.lemonde.fr/depeches/2010...ut-sauver-l-institution_3208_38_42615701.html
 
Un outil ne vaut que par la compétence de celui qui l'utilise.

La "rationalisation" peut se défendre à condition de désigner à sa tête une personne compétente et indépendante du pouvoir.
 
La halde a été crée par Azouz Beguague et Sarkozy veut se venger,voilà le fond de l histoire
Ne pas oublier que Beguague a traité Sarkozy de voyou ds ses deux livres
 
Au regard du droit et des institutions en France, il est paradoxale de trouver une institution d'état comme la HALD qui défends les droits de l'homme, ou du moins essaye de s'opposer aux discriminations. C'est paradoxale par ce que les textes des droits de l'homme sont inscrit dans la constitution française, que la défense des droit de l'homme devrait logiquement aller de soit.
Pour illustrer mes propos, je prends une analogie : C'est comme ci ont autoriserait des partis islamiques dans les pays musulmans, car si tel est le cas, le pays ne serait donc pas musulman. Si une telle institution d'état existe celà laisserait supposer que la France ne réspecte pas les droits de l'homme. Une telle institution ne devrait pas etre une institution d'état, c'est un peut comme ci on créer un ministère contre les discriminations. Des lois existent, il suffit de les appliquer !
 
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