Alors qu'on la croyait quasi-disparue au début des années 2000, le nombre de cas de syphilis en France ne cesse d'augmenter. Les campagnes de prévention sont renforcées.
La syphilis poursuit son ascension en France, et l'un des départements à tirer la sonnette d'alarme en ce début d‘année est la Corrèze. Le centre hospitalier de Brive-la-Gaillarde a indiqué avoir diagnostiqué une quarantaine de personnes porteuses de cette infection en 2015 contre en moyenne deux cas par an les années précédentes.
Si elle n'est pas traitée, cette maladie sexuellement transmissible peut entraîner des complications au niveau du cerveau, des nerfs, du cœur et des yeux.
Le Dr Bruno Abraham, spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Brive, a exprimé son inquiétude sur BFMTV:
«La syphilis avait quasiment disparu jusqu'à il y a une dizaine d'années, puis a connu une résurgence dans les grandes métropoles, en hausse modérée chaque année. Cependant, en 2015, nous avons constaté un niveau préoccupant de nouveaux cas dans notre centre de dépistage. Il ne faudrait pas que ce foyer épidémique se propage et continue de se développer cette année.»
Prévention insuffisante
Si le Dr Abraham parle «d'explosion», la responsable de l'unité VIH, Hépatite B et C à l'Institut de veille sanitaire, Florence Lot, estime que cela est à prendre avec précaution. «La détection de la syphilis se fait via des sites participatifs, tous les établissements hospitaliers de France n'y participent pas, explique-t-elle. Il est donc impossible de savoir si ces cas sont récents et si l'augmentation est réelle.»
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La syphilis poursuit son ascension en France, et l'un des départements à tirer la sonnette d'alarme en ce début d‘année est la Corrèze. Le centre hospitalier de Brive-la-Gaillarde a indiqué avoir diagnostiqué une quarantaine de personnes porteuses de cette infection en 2015 contre en moyenne deux cas par an les années précédentes.
Si elle n'est pas traitée, cette maladie sexuellement transmissible peut entraîner des complications au niveau du cerveau, des nerfs, du cœur et des yeux.
Le Dr Bruno Abraham, spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Brive, a exprimé son inquiétude sur BFMTV:
«La syphilis avait quasiment disparu jusqu'à il y a une dizaine d'années, puis a connu une résurgence dans les grandes métropoles, en hausse modérée chaque année. Cependant, en 2015, nous avons constaté un niveau préoccupant de nouveaux cas dans notre centre de dépistage. Il ne faudrait pas que ce foyer épidémique se propage et continue de se développer cette année.»
Prévention insuffisante
Si le Dr Abraham parle «d'explosion», la responsable de l'unité VIH, Hépatite B et C à l'Institut de veille sanitaire, Florence Lot, estime que cela est à prendre avec précaution. «La détection de la syphilis se fait via des sites participatifs, tous les établissements hospitaliers de France n'y participent pas, explique-t-elle. Il est donc impossible de savoir si ces cas sont récents et si l'augmentation est réelle.»
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