Non, les foules ne sont pas dangereuses, elles sont même le lieu d’expression privilégié des sentiments les plus nobles
La psychologie des foules introduite dans le champ des sciences sociales par Gustave Le Bon au 19ème siècle véhicule volontiers la vision de classe d’un monstre irrationnel et manipulable, la proie des passions les plus viles, comme les élites bourgeoises se sont toujours figurées le peuple et ses manifestations de colère. Plus près de nous, la foule est souvent réduite à ses formes d’expressions les plus caricaturales, à travers les supporters et le hooliganisme. Cependant, les actions violentes ont la plupart des temps été des réactions à des phénomènes de répression ou d’inégalités (comme dans le cas des épisodes révolutionnaires), et comme le révèle une étude de l’université de St Andrew, c’est avant tout l’appartenance et l’identité sociale qui guident le comportement des personnes à l’intérieur d’un groupe, loin de l’image passionnelle et irréfléchie…
Là où les gens se rassemblent règne un instinct grégaire irrationnel qui conduit facilement à de la violence, du vandalisme, à la révolution et à d’autres formes de troubles sociaux. Cette vision domine depuis des années notre perception du comportement de masse, mais selon une étude récente de psychologie sociale, cette idée serait totalement fausse.
Le psychologue français du 19ème siècle Gustave Le Bon a décrit le comportement de masse comme une paralysie cérébrale : « (L’individu) n’est plus lui-même et devient un automate (…), un barbare, un grain de sable parmi d’autres grains de sable que le vent attise à volonté ».
Lire la suite ic http://www.express.be/articles/fr/sciences/les-foules-ne-sont-pas-dangereuses-bien-au-contraire.htm
Sur amazon http://www.amazon.fr/Psychologie-fo...767&sr=8-1&keywords=la+psychologie+des+foules
La psychologie des foules introduite dans le champ des sciences sociales par Gustave Le Bon au 19ème siècle véhicule volontiers la vision de classe d’un monstre irrationnel et manipulable, la proie des passions les plus viles, comme les élites bourgeoises se sont toujours figurées le peuple et ses manifestations de colère. Plus près de nous, la foule est souvent réduite à ses formes d’expressions les plus caricaturales, à travers les supporters et le hooliganisme. Cependant, les actions violentes ont la plupart des temps été des réactions à des phénomènes de répression ou d’inégalités (comme dans le cas des épisodes révolutionnaires), et comme le révèle une étude de l’université de St Andrew, c’est avant tout l’appartenance et l’identité sociale qui guident le comportement des personnes à l’intérieur d’un groupe, loin de l’image passionnelle et irréfléchie…
Là où les gens se rassemblent règne un instinct grégaire irrationnel qui conduit facilement à de la violence, du vandalisme, à la révolution et à d’autres formes de troubles sociaux. Cette vision domine depuis des années notre perception du comportement de masse, mais selon une étude récente de psychologie sociale, cette idée serait totalement fausse.
Le psychologue français du 19ème siècle Gustave Le Bon a décrit le comportement de masse comme une paralysie cérébrale : « (L’individu) n’est plus lui-même et devient un automate (…), un barbare, un grain de sable parmi d’autres grains de sable que le vent attise à volonté ».
Lire la suite ic http://www.express.be/articles/fr/sciences/les-foules-ne-sont-pas-dangereuses-bien-au-contraire.htm
Sur amazon http://www.amazon.fr/Psychologie-fo...767&sr=8-1&keywords=la+psychologie+des+foules