Amine
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LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
ATTEINTE À LA QUALITÉ DES SOINS DES PATIENTS DIALYSÉS
Après une bataille de plus de 10 ans, les patients souffrant dune insuffisance rénale chronique parvenaient enfin en 2001 à bénéficier de légalité et de la facilité daccès au traitement à lEPO (agent stimulant de la fabrication des globules rouges).
Le traitement à lEPO est la condition, surtout pour les patients les plus fragilisés, dun retour à une vie familiale, sociale et professionnelle. Il a permis également darrêter les transfusions sanguines et tous les risques associés.
Les différents acteurs du soin médecins de ville, pharmaciens, praticiens libéraux exerçant en établissement hospitalier et établissements étaient coordonnés autour du patient permettant un parcours de soin optimal.
Aujourdhui, pour des raisons de technique financière, un projet darrêté* du ministère de la Santé remet en question les modalités daccès à lEPO et déstabilise cette coordination dont tous se réjouissent.
Monsieur le Président de la République, le coût médical colossal de la non qualité des soins que ce projet génèrera immanquablement, sera sans commune mesure avec les économies supposées à court terme en 2010.
Nous vous demandons donc le retrait immédiat de ce projet darrêté qui, à défaut, sappliquerait dès le 1er mars.
Nous vous proposons, ensemble avec les pouvoirs publics, denvisager lévolution de la dialyse en France en organisant des Etats Généraux pour le plus grand bénéfice des patients dialysés.
* Cet arrêté prévoit de retirer le traitement à lEPO (érythropoïétine) de la liste des produits facturables en sus par les établissements pour le réintégrer dans le forfait dialyse.
Une lettre écrite par des médecins opposés au rationnement de l'EPO
ATTEINTE À LA QUALITÉ DES SOINS DES PATIENTS DIALYSÉS
Après une bataille de plus de 10 ans, les patients souffrant dune insuffisance rénale chronique parvenaient enfin en 2001 à bénéficier de légalité et de la facilité daccès au traitement à lEPO (agent stimulant de la fabrication des globules rouges).
Le traitement à lEPO est la condition, surtout pour les patients les plus fragilisés, dun retour à une vie familiale, sociale et professionnelle. Il a permis également darrêter les transfusions sanguines et tous les risques associés.
Les différents acteurs du soin médecins de ville, pharmaciens, praticiens libéraux exerçant en établissement hospitalier et établissements étaient coordonnés autour du patient permettant un parcours de soin optimal.
Aujourdhui, pour des raisons de technique financière, un projet darrêté* du ministère de la Santé remet en question les modalités daccès à lEPO et déstabilise cette coordination dont tous se réjouissent.
Monsieur le Président de la République, le coût médical colossal de la non qualité des soins que ce projet génèrera immanquablement, sera sans commune mesure avec les économies supposées à court terme en 2010.
Nous vous demandons donc le retrait immédiat de ce projet darrêté qui, à défaut, sappliquerait dès le 1er mars.
Nous vous proposons, ensemble avec les pouvoirs publics, denvisager lévolution de la dialyse en France en organisant des Etats Généraux pour le plus grand bénéfice des patients dialysés.
* Cet arrêté prévoit de retirer le traitement à lEPO (érythropoïétine) de la liste des produits facturables en sus par les établissements pour le réintégrer dans le forfait dialyse.
Une lettre écrite par des médecins opposés au rationnement de l'EPO