kamomille
VIB
لاثنين 28 نونبر 2011 - 12:52
out démocrate sincère et honnête ne peut que se réjouir du succès éclatant du PJD aux élections législatives et saluer avec enthousiasme, et non avec des phrases convenues et des formules hypocrites, l'écrasante victoire du parti d'Abdelillah Benkirane. Si l'on met de côté, le temps d'une analyse, les désaccords intellectuels et les divergences avec le PJD, on doit reconnaître que cette victoire est une réhabilitation de la Politique, en tant qu'idées et militantisme, et un modèle qui doit être imité par les autres partis politiques, notamment ceux de gauche.
Le succès du PJD démontre que les électeurs marocains sont capables de choisir et voter pour un parti qui dispose d'une ligne idéologique claire et une identité politique distincte. Les voix des électeurs ont consacré des idées, un projet de société, une vision du monde, et non pas des individus et des notables. Ainsi, 70% des islamistes élus sont d'illustres inconnus, des jeunes diplômés, qui se présentaient pour la première fois et ne disposant d'aucune notoriété particulière dans leurs circonscriptions. Des pontes du PJD comme Lahcen Daoudi ou Saadine Othmani ont été élus, même en changeant de ville ou de circonscription, contrairement à beaucoup de dirigeants de partis, qui n'osent pas se présenter ailleurs que dans leurs fiefs, de peur de se couvrir d'échec et de honte.
Cette victoire est le résultat naturel de la persévérance, de la cohérence, du travail patient et inlassable de plus de 30 ans. A l'origine de ce parti victorieux et triomphant aujourd'hui, il y avait un petit groupe composé d'à peine 400 personnes au milieu des années 80. Ces militants n'ont pas été rebutés par l'hostilité de l'Etat, découragés par leur petit nombre ou frustrés par la puissance de leurs adversaires politiques. Ils ont su s'adapter, innover, créer un nouveau discours et essaimer des idées nouvelles qui ont irrigué la vie politique marocaine. Ils ont surtout abandonné ce dogmatisme borné et aveuglant qui a causé la perte définitive de l'extrême gauche au Maroc, et transformé ses idées en des clichés et slogans poussiéreux, qui ressemblent plutôt à un monologue tragique qu'à un discours politique.
out démocrate sincère et honnête ne peut que se réjouir du succès éclatant du PJD aux élections législatives et saluer avec enthousiasme, et non avec des phrases convenues et des formules hypocrites, l'écrasante victoire du parti d'Abdelillah Benkirane. Si l'on met de côté, le temps d'une analyse, les désaccords intellectuels et les divergences avec le PJD, on doit reconnaître que cette victoire est une réhabilitation de la Politique, en tant qu'idées et militantisme, et un modèle qui doit être imité par les autres partis politiques, notamment ceux de gauche.
Le succès du PJD démontre que les électeurs marocains sont capables de choisir et voter pour un parti qui dispose d'une ligne idéologique claire et une identité politique distincte. Les voix des électeurs ont consacré des idées, un projet de société, une vision du monde, et non pas des individus et des notables. Ainsi, 70% des islamistes élus sont d'illustres inconnus, des jeunes diplômés, qui se présentaient pour la première fois et ne disposant d'aucune notoriété particulière dans leurs circonscriptions. Des pontes du PJD comme Lahcen Daoudi ou Saadine Othmani ont été élus, même en changeant de ville ou de circonscription, contrairement à beaucoup de dirigeants de partis, qui n'osent pas se présenter ailleurs que dans leurs fiefs, de peur de se couvrir d'échec et de honte.
Cette victoire est le résultat naturel de la persévérance, de la cohérence, du travail patient et inlassable de plus de 30 ans. A l'origine de ce parti victorieux et triomphant aujourd'hui, il y avait un petit groupe composé d'à peine 400 personnes au milieu des années 80. Ces militants n'ont pas été rebutés par l'hostilité de l'Etat, découragés par leur petit nombre ou frustrés par la puissance de leurs adversaires politiques. Ils ont su s'adapter, innover, créer un nouveau discours et essaimer des idées nouvelles qui ont irrigué la vie politique marocaine. Ils ont surtout abandonné ce dogmatisme borné et aveuglant qui a causé la perte définitive de l'extrême gauche au Maroc, et transformé ses idées en des clichés et slogans poussiéreux, qui ressemblent plutôt à un monologue tragique qu'à un discours politique.