La santé de nos parents et amis du bled et notre compassion.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion KSENTINI
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Depuis des années , je ne cesse de déplorer le rôle imposé à nos hôpitaux par les décideurs algériens qui ont fait de la santé des leurs un commerce et un chantage à la vie. Les membres de la nomemklatura pour des pathologies de pointe mais souvent pour le confort du tourisme médical, viennent se faire soigner chez nous ,aux frais du contribuable algérien. Dans un climat social d'aliénés , qui n'accordent plus confiance à tous leurs responsables et en particulier à leurs médecins. A tous les échelons de la société , les Algériens sont persuadés qu'en cas de pépin sérieux , ils ne peuvent espérer qu'en un visa et une prise en charge vers l'étranger. En prévision ils ne déplaisent jamais au Prince .

Beaucoup d'immigrés se voient ainsi sollicités par des proches qui s'invitent chez eux pour consulter et être pris en charge. Ceux qui se laissent prendre au jeu, vivent la galère .

Ce qui est plus alarmant est le sort des enfants , que j' ai évoqué dans un autre post publié dans la rubrique international , prisonniers de parents aliénés ou d'escrocs à la compassion . Que tous les lecteurs sachent que pour ce qui est Algérie, des accords binationaux , remis à jour , cette année , précisent que tous les Algériens dont la pathologie dépasse leurs moyens nationaux ont droit à des soins en France aux frais de la Caisse de Solidarité Algérienne. Sous condition que ces derniers respectent la procédure légale. Dossier médical présenté à une commission de spécialistes , qui tranche en toute souveraineté. Celui qui est refusé est soignable chez lui. Solution à encourager, surtout devant les cas limites des greffes d'organes. Des greffeurs formés en France sont dans des hôpitaux très bien équipés mais sous employés. La greffe se heurte encore à un rejet de la population. Les insuffisants rénaux ne peuvent pas comme les ministres algériens venir en urgence en France et trouver un organe, alors que les nationaux sont inscrits dans des listes d'attente. Les membres de la nomenklatura régnante viennent sur décision dictée de haut lieu à bord d'avions officiels. L'injustice n'est pas cautionnée par les médecins accusés de pratiquer la double mesure. La solution de la greffe ne sera résolue que lorsque les Algériens accepteront de donner leurs organes que prélèveront et grefferont leurs toubaa.

Sollicités par nos amis tant qu'ils sont au pays , nous devons leur expliquer la procédure à entamer avant de prendre leur décision de venir . S'ils sont déjà sur place , tenir compte des dernières dispositions prises par les accords algérois-français. L'urgence est prise en charge dans tous les hôpitaux de la République, DOM TOM compris.. Le chronique, lui est examiné dans les mêmes établissements , ses soins estimés ,il est prié de d'attendre chez son hébergeur l'accord de la caisse algérienne à qui la facture est adressée . En cas de refus , il ne lui reste plus qu'à rentrer chez lui. Ceux qui persistent à se confier à nos praticiens , hors accord, ce qui est leur droit leur droit et un des principes fondamentaux de l'exercice de notre médecine libérale doivent être avertis du prix moyen d'une journée en service de réanimation 2 à 2500 euros . Plus du salaire mensuel de la majorité des travailleurs immigrés . Si le malade est en mesure de faire face en toute dignité c'est bien pour nous tous . A défaut qu'il ne compte pas sur notre participation pour quêter dans des mosquées , en invoquant Dieu pour lui venir en aide.
 
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Ce qui est choquant c'est l'ardoise impayee qui pèse lourdement sur nos hôpitaux.

L'ardoise impayée par le gouvernement algérien, ne m'inquiète pas . Nos échanges avec l'Algérie dans le domaine médical est largement en faveur de notre économie . Ce qui me préoccupe outre le sort des enfants maltraités et les autres adultes qui se retrouvent en France dans des situations indignes est l'intervention des associations caritatives musulmanes qui sont financées par les banquiers de Daesh . Ce que j'ai évoqué en écrivant que les malades en situation irrégulière ne doivent pas compter sur notre collaboration pour collecter pour eux de l'argent dans les mosquées, au nom de Dieu.
 
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