salam
En 2012, 56 femmes et 57 bébés ont bénéficié dune prise en charge, à raison de 4 000 DH par mois pour chaque duo mère/enfant. Un millier de dossiers est traité chaque année. Un nouveau profil des mères célibataires voit le jour : les diplômées des universités.
Lundi 21 janvier, rue Mignard, quartier Palmiers, Casablanca. Il est 11 heures. Dans la villa qui abrite depuis 1999 les locaux de lassociation Solidarité Féminine, il ny a pas grand-monde et latmosphère est plutôt calme.
Solidarité féminine, cest toute une histoire. Celle dabord dune femme, Aïcha Ech Chenna, la fondatrice (voir encadré), qui préside encore vaillamment à ses destinées depuis sa création en 1985 ; mais celle aussi et surtout de milliers dautres femmes rejetées par leurs familles et la société à cause dune grossesse illégitime, denfants nés hors du cadre du mariage, qui se sont réfugiées depuis les années 1980 dans les bras protecteurs de cette ONG, pour demander un conseil juridique ou un soutien psychologique, et pour nombre delles une prise en charge totale, selon les capacités daccueil de lassociation. Depuis 2003, «en moyenne, un millier de dossiers relatifs aux enfants nés hors mariage sont traités par an», rappelle Soumia, lune des plus anciennes assistantes sociales de cette ONG. Pour lannée 2012, ils étaient 56 femmes et 57 bébés à bénéficier de cette prise en charge, qui dure en moyenne trois ans, à raison de 4 000 DH par mois pour chaque duo mère/enfant.
http://www.lavieeco.com/news/societ...lgre-une-mauvaise-passe-financiere-24543.html
En 2012, 56 femmes et 57 bébés ont bénéficié dune prise en charge, à raison de 4 000 DH par mois pour chaque duo mère/enfant. Un millier de dossiers est traité chaque année. Un nouveau profil des mères célibataires voit le jour : les diplômées des universités.
Lundi 21 janvier, rue Mignard, quartier Palmiers, Casablanca. Il est 11 heures. Dans la villa qui abrite depuis 1999 les locaux de lassociation Solidarité Féminine, il ny a pas grand-monde et latmosphère est plutôt calme.
Solidarité féminine, cest toute une histoire. Celle dabord dune femme, Aïcha Ech Chenna, la fondatrice (voir encadré), qui préside encore vaillamment à ses destinées depuis sa création en 1985 ; mais celle aussi et surtout de milliers dautres femmes rejetées par leurs familles et la société à cause dune grossesse illégitime, denfants nés hors du cadre du mariage, qui se sont réfugiées depuis les années 1980 dans les bras protecteurs de cette ONG, pour demander un conseil juridique ou un soutien psychologique, et pour nombre delles une prise en charge totale, selon les capacités daccueil de lassociation. Depuis 2003, «en moyenne, un millier de dossiers relatifs aux enfants nés hors mariage sont traités par an», rappelle Soumia, lune des plus anciennes assistantes sociales de cette ONG. Pour lannée 2012, ils étaient 56 femmes et 57 bébés à bénéficier de cette prise en charge, qui dure en moyenne trois ans, à raison de 4 000 DH par mois pour chaque duo mère/enfant.
http://www.lavieeco.com/news/societ...lgre-une-mauvaise-passe-financiere-24543.html