Ce jour a pour particularité d'être associé à une superstition qui en ferait un jour de malheur.
L'ordre du temple (ou templiers) très actif entre le 12 et 13eme siècle, participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête ibérique contre les musulmans. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l'ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel.
Le vendredi 13 octobre 1307 (date qui fait référence aux "vendredi13"), le roi de France ordonna d'arrêter tous les membres de l'ordre du Temple (Templiers) présents sur son territoire.
L'ordre du Temple est accusé en 1307 par la royauté française de plusieurs chefs d'accusation comprenant l'hérésie, la simonie (La simonie est, pour les catholiques, l'achat et la vente de biens spirituels), la ******* et l'idolâtrie.
L'autorité pontificale donne des consigne clair aux templiers.
En 1309, lorsqu'il leur est demandé s'ils souhaitent défendre l'ordre, aucun ne se sent en mesure de le faire. Gérard de Caux par exemple répond qu'il est «un simple chevalier sans chevaux, ni armes, ni terre et ne pouvait, ni ne savait comment défendre l'Ordre»
Le maître de l'ordre dans la province de France ne souhaite parler des faits qu'avec le pape en personne. Jacques de Molay est entendu quatre jours plus tard, le 26 novembre 1309, et l'effet est encore plus négatif. Lorsqu'il est fait lecture de la confirmation de ses aveux d'août 1308 devant les cardinaux, Jacques de Molay, troublé, se perd en déclarations incohérentes.
L'arrestation a eu lieu en octobre 1307 et l'affaire n'est toujours pas réglée en mai 1310. Philippe le Bel perd patience.
Cinquante-quatre templiers, mis dans des charrettes, sont emmenés dans un champ pour y être brûlés vifs. D'autres templiers qui avaient refusé d'avouer sont condamnés à la prison à vie. Ceux qui confirment leurs aveux sont réconciliés avec l'Église et libérés. Quelques jours plus tard, quatre autres meurent sur le bûcher. Ensuite, ce sont neuf templiers qui subissent le même sort à Senlis, Il est fait ensuite mention, dans des dépositions, de huit templiers brûlés à Paris. Cependant, il est impossible de savoir précisément le nombre de frères suppliciés.
Ces procès lanceront une vague de chasse au templiers dans toute l'Europe.
Le déroulement du procès hors du royaume de France démontre clairement la volonté de Philippe le Bel à obtenir par tous les moyens la suppression de l'ordre du Temple. Pour des raisons qui reste trouble.
L'ordre fut dissous par le pape Clément V le 13 mars 1312. La fin tragique de l'ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.
Voilà
L'ordre du temple (ou templiers) très actif entre le 12 et 13eme siècle, participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête ibérique contre les musulmans. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l'ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.
Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel.
Le vendredi 13 octobre 1307 (date qui fait référence aux "vendredi13"), le roi de France ordonna d'arrêter tous les membres de l'ordre du Temple (Templiers) présents sur son territoire.
L'ordre du Temple est accusé en 1307 par la royauté française de plusieurs chefs d'accusation comprenant l'hérésie, la simonie (La simonie est, pour les catholiques, l'achat et la vente de biens spirituels), la ******* et l'idolâtrie.
L'autorité pontificale donne des consigne clair aux templiers.
En 1309, lorsqu'il leur est demandé s'ils souhaitent défendre l'ordre, aucun ne se sent en mesure de le faire. Gérard de Caux par exemple répond qu'il est «un simple chevalier sans chevaux, ni armes, ni terre et ne pouvait, ni ne savait comment défendre l'Ordre»
Le maître de l'ordre dans la province de France ne souhaite parler des faits qu'avec le pape en personne. Jacques de Molay est entendu quatre jours plus tard, le 26 novembre 1309, et l'effet est encore plus négatif. Lorsqu'il est fait lecture de la confirmation de ses aveux d'août 1308 devant les cardinaux, Jacques de Molay, troublé, se perd en déclarations incohérentes.
L'arrestation a eu lieu en octobre 1307 et l'affaire n'est toujours pas réglée en mai 1310. Philippe le Bel perd patience.
Cinquante-quatre templiers, mis dans des charrettes, sont emmenés dans un champ pour y être brûlés vifs. D'autres templiers qui avaient refusé d'avouer sont condamnés à la prison à vie. Ceux qui confirment leurs aveux sont réconciliés avec l'Église et libérés. Quelques jours plus tard, quatre autres meurent sur le bûcher. Ensuite, ce sont neuf templiers qui subissent le même sort à Senlis, Il est fait ensuite mention, dans des dépositions, de huit templiers brûlés à Paris. Cependant, il est impossible de savoir précisément le nombre de frères suppliciés.
Ces procès lanceront une vague de chasse au templiers dans toute l'Europe.
Le déroulement du procès hors du royaume de France démontre clairement la volonté de Philippe le Bel à obtenir par tous les moyens la suppression de l'ordre du Temple. Pour des raisons qui reste trouble.
L'ordre fut dissous par le pape Clément V le 13 mars 1312. La fin tragique de l'ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.
Voilà